Comment se rendre au Wat Pho
Le Wat Pho se trouve à environ 500 mètres du palais royal de Bangkok.
Le temple de Wat Pho héberge le centre d’enseignement et de conservation de la médecine traditionnelle thaïlandaise. Ses cours incluent également des techniques de massage.
À l’arrière du temple, vous pourrez voir des dizaines de bols et, sur une table voisine, des urnes avec des pièces de monnaie. Elles représentent la tradition bouddhiste de l’aumône.
Prix d’entrée :
Ouvert tous les jours, de 8 à 13 heures.
Le billet d’entrée coûte 300 THB (7,70 €).
Le mieux est de faire la visite en combinaison avec celle du Palais Royal, très proche. Dans les deux temples, vous devrez vous déchausser pour pouvoir entrer.
Le vénérable temple Wat Pho et son Bouddha couché
Vendredi 15 novembre 2013. À peine sorti du Wat Phra Kaeo, je prends à droite, remonte l’avenue principale, puis à droite, oblique vers le Wat Pho. L’ennui avec les temples thaïlandais, c’est qu’ils sont gigantesques. Alors, à droite ou à gauche ? Plouf, plouf… À droite ! Succession de stupas, sortes de petits chedis de pierre censés représenter Bouddha. Deux immenses gardiens statufiés me saluent. Chouette alors !
De vastes murailles blanches, ouvertes par 16 portes, encerclent le temple Wat Pho. Érigé par Rama Ier en 1781, l’ensemble prit de la valeur lorsque Rama III y créa une école de médecine et de massages traditionnels. L’objectif était de rendre accessible au plus grand nombre ces savoirs pour ne pas les voir disparaître.
Dans le cloître, quatre wihan ou chapelles, hébergeant des statues de Bouddha ramenées par Rama Ier, marquent les points cardinaux. Chaque édifice a sa particularité et sa décoration propre : frises en porcelaine, portes incrustées de nacre, plaque de marbre ou tuiles jaunes et vertes en forme de couronnes révélant l’époque prospère de la Thaïlande. La première chapelle abrite un beau bouddha doré en position tailleur.
Je retire mes chaussures, et hop, me voici à l’intérieur. Bon, à vrai dire, rien d’exceptionnel, si ce n’est ces statues géantes de démons qui encadrent le temple.
Les galeries reliant les quatre chapelles sont ornées de 394 bouddhas dorés.
La deuxième chapelle s’ouvre sur un extraordinaire bouddha debout, haut de près de six ou sept mètres !
La troisième chapelle est ornée d’un luxe fastueux. Des stupas se dressent dans la cour. Des chevaux, moitié hommes, moitié démons gardent l’entrée du temple. A l’intérieur, un bouddha en position tailleur accueille le visiteur du haut d’une pyramide de pierre, d’or, de fleurs et de pierres précieuses. Des scènes tirées de la vie de Bouddha sont peintes sur les murs.
La quatrième chapelle est toute simple et accueille un bouddha entouré de statues.
Enfin, on accède au Wat Pho proprement dit, gardé par une forêt de stupas, qui rendent hommage aux premiers rois de la dynastie Chakri, et par des démons, coiffés de farang, symbolisant la caricature donnée aux voyageurs occidentaux. Allez zou, on se déchausse encore. J’ai l’impression de ne faire que ça : faire et défaire mes lacets !
Direction le wihan, le temple sacré. Bizarre comme il y a du monde pour faire la queue… Tu m’étonnes ! À l’intérieur se trouve le fameux Bouddha couché géant d’une longueur de 46 m pour 15 m de haut. Il montre l’accession de Bouddha au Nirvana (la mort du Bouddha). Fabriquée en plâtre et en brique, la statue est recouverte de feuilles d’or. La plante des pieds et les yeux sont incrustés de nacre détaillant 108 lakshanas, caractères qui distinguent le Bouddha des mortels. La dépouille de Rama Ier repose au pied du bouddha, dans le bot, le sanctuaire central du temple.