Samedi 16 novembre 2013. Ce premier séjour en Thaïlande est placé sous le signe de la démerde. Du coup, je me suis débrouillé hier soir pour me dégoter une petite excursion pas trop cher à Ayutthaya, la première capitale du royaume de Thaïlande (ou la deuxième, je ne sais plus !).

Bref, j’ai réussi à négocier un prix sympa (à peine une trentaine d’euros, repas compris) pour aller visiter un des principaux sites historiques du pays. Pas le temps d’aller voir Sukkothai, trop éloigné de Bangkok et du sud qui est ma prochaine destination.

Du coup, réveil aux aurores pour attendre le bus touristique qui doit venir me prendre dans le hall de ma guest house. Vers 9 heures, un type se ramène et me fais monter aussitôt dans un minibus déjà bien rempli. « Hey ! » Derrière moi, ça parle anglais, allemand et norvégien. Quelque chose me dit que je ne suis pas le seul à avoir eu cette bonne idée.

Allez zou, on file chercher deux ou trois autres touristes au passage et on prend la direction du nord. Les buildings de Bangkok défilent derrière la fenêtre. Cette ville est gigantesque. 15 millions d’habitants recensés en 2010. Au train où vont les choses, il ne m’étonnerait pas qu’on soit plus près des 16 millions que des 15.

Bref, après une bonne heure et demi de route et d’embouteillages, me voilà à Ayutthaya. Le guide parle un anglais à couper au couteau… Incompréhensible ! Même les Américains du minibus font la moue. « Ok, mon Loulou, accroche-toi et essaie au moins de comprendre quand et où on doit se retrouver à chaque excursion ! » Apparemment, les chauffeurs font attention à ne perdre personne en route. Bonne nouvelle, alors. Le « farang » qui sommeille en moi reste quand même aux aguêts.

Pour cette première expédition à Wat Yai Chai Mongkhon, je décide de m’accrocher aux basques de la jolie Norvégienne qui a sympathisé avec moi dans le bus. « Welcome Thaïland ! »