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Comment se rendre en bus à Koh Tao depuis Bangkok avec une pastille jaune sur le tee-shirt

Comment se rendre à Koh Tao ?

Il y a cinq façons de parcourir la distance de 835 km (519 miles) entre Koh Tao et Bangkok : 

  • en Bus + Ferry (10 heures), train via Chumphon (8h 17m – 16h 18m).
  • vol + ferry (2h 45m – 4h 45m),
  • bac (16 heures).
  • Train via Surat Thani (13h 05m – 19h 16m). Le trajet dure 2h 45m – 19h 16m et la
  • Le moyen le plus rapide est le vol + le ferry.
  • Les billets les moins chers commencent à 21 euros pour le train via Chumphon.

Prix du PADI (brevet de plongée international) :

L’Open Water est le premier niveau de formation en plongée loisir. L’obtention de celui-ci vous permettra de plonger partout dans le monde dans la zone des 0-18m, dans tous les centres de plongée et en toute autonomie ! Elle se déroule sur 3 jours et vous aurez l’opportunité de réaliser 6 plongées.

Les journées commencent vers 8 h 30 et ce terminent vers 17 heures.

Le prix de la formation à l’Open Water est d’environ 11.000 baths (280 euros).

Sur la route de Ko Tao, l'aventure c'est l'aventure !

Dimanche 17 et lundi 18 novembre 2013. C’est au cours de cette nuit de dimanche à lundi que je vais prendre pleinement la mesure de l’organisation des voyages et des transports en Thaïlande. Un truc à rendre fou n’importe quel usager de la SNCF, mais une organisation qui fonctionne à merveille pourtant ! 

Bref, Chang, mon interlocuteur local d’une agence de voyage de Khaosan Road m’a donné rendez-vous devant le local de sa boutique, en plein centre du quartier. « Rendez-vous à 18 heures… » Du coup, je suis là une bonne demi-heure à l’avance au cas où… Et ça commence sur les chapeaux de roue ! Apparemment Chang a un petit souci avec un expatrié Allemand, genre vieux de la vieille alcoolo-retraité en fin de vie qui n’a plus rien à faire de rien… En deux mots : grosse embrouille. Chang est à deux doigt de sortir un sabre de samouraï et de découper la Saucisse de Francfort en deux ! Rien de très réjouissant en perspective. Et du coup, je me rappelle les quelques lignes lues vite fait dans le Routard sur le code de l’honneur thaïlandais… Aïe, aïe… 

Bon, au bout d’une bonne vingtaine de minutes de franche engueulade, Chang revient vers moi et me lance un franc sourire. « Tout ok… » Ok, Chang… N’empêche, tout ça ne me dit rien de bon. Pourvu que je ne me fasse pas dévaliser en chemin… Pas envie d’avoir affaire un jour aux amis de Chang… Bref, des potes de voyage irlandais viennent bientôt grossir les rangs de la file d’attente. « Koh Tao ? » « Yes… » Ok, je me sens un peu moins seul, maintenant. Encore moins, quand je vois débarquer une Allemande, elle aussi motivée à l’idée de passer son brevet de plongée sous-marine dans le sud de la Thaïlande. 

Soudain, un type en mobylette débouche en plein milieu de la rue. Coup d’œil sur les pastilles collées à nos tee-shirt. Chang désigne du doigt mes deux potes irlandais. « Toi, pas encore… » Ok, Chang. Cinq minutes plus tard, deuxième vélomoteur. Cette fois-ci, c’est le bon. Du coup, il faut cavaler vite derrière l’engin et suivre son sillage. Le bus nous attend à la sortie de Khaosan Road… Sauf que tout à coup, on se retrouve une bonne cinquantaine à suivre Chang et que le groupe se scinde en deux !

Gros coup d’angoisse. A droite ou à gauche ? Petit coup d’œil vers mon amie allemande qui n’en sait pas plus que moi. Ok, plouf-plouf, je suis à droite et file le long du trottoir en tirant sur ma valise… Bingo ! Coup de bol inouï, le bon car n’attend plus que nous. Nouvelles pastilles de couleur collées sur nos tee-shirts et on grimpe à bord. Direction Chumphong et le sud de la Thaïlande.

Bus de nuit. Petit moment de détente. Les lumières de Bangkok défilent derrière la vitre. Une hôtesse nous distribue des repas et des centaines de sourire. Elle est pas belle, la vie ? Du coup, je commence enfin à déstresser. Merde, quelle aventure ! Je dors un peu, profite de l’arrêt du car pour faire quelques provisions, puis me rendors. 

Trois heures du matin : arrivée dans un patelin inconnu. « Chumphong ? » L’hôtesse me lance un grand sourire et me pousse dehors. Mon sac m’attend sur le trottoir. Un couple descend aussi. Merde, mais comment ils ont fait pour reconnaître mon bagage ? « Ne cherche pas à comprendre, mon Loulou et file t’asseoir sur le vieux banc en face de ce semblant de gare routière… » 

Un bled paumé, oui. On est à Chumphong comme moi je suis curé ! Une bonne petite heure d’attente au beau milieu de nulle-part et soudain surgit une camionnette genre bétaillère qui pile en face de moi. « Koh Tao ! Koh Tao ! » Ok, cette fois-ci, c’est pour moi. Je grimpe à bord et vingt minutes plus tard, je descends au port de Chumphong. Ils sont trop forts, ces Thaïlandais ! Là, je retrouve d’autres touristes. Chouette alors, des Français ! Un jeune couple venu de Martinique attend le prochain bateau pour Koh Tao. ça fait déjà quatre heures qu’ils sont là… Une Suisse attend aussi son heure. Patiente. Elle est sur la route depuis déjà deux mois, venant du Vietnam et du Cambodge voisin. J’adore ça, ces rencontres improbables. Bref, à moitié engloutis par le sommeil, on refait le monde et on partage notre expérience de routard sympa. 

Enfin, le bateau arrive au port. Catamaran rapide qui te fout le nausée et renvoie ton petit-déjeuner dans les eaux du golfe de Thaïlande ! Heureusement, je tiens le coup, vaille que vaille. L’odeur de gasoil me fout le gerbe et du coup je passe le trajet la tête en l’air en essayant de choper l’oxygène. Presque midi quand l’île de Koh Tao surgit soudain de la brume du petit matin. Des blocs de falaises englouties sortent de l’eau. Magique. La forêt dense domine les hauteurs de l’île. Attention, paradis.

A peine le pied posé sur l’embarcadère qu’une nuée de chauffeurs de taxi nous assaillent. Trop claqué pour faire la route à pied en traînant ma valise. « Ok, Chang, je te suis… » Le pick-up traverse le village, puis monte direct vers le Seashelldiver, où m’attend Jean-Pierre de pied ferme. Jean-Pierre, c’est un Suisse exilé au paradis qui s’en porte très bien comme ça. Bref, un type sympa comme tout qui me met tout de suite à l’aise. « Ecoute, Jean-Louis, va te reposer un peu dans ton bungalow, et on se revoie vers 14 heures pour commencer les cours… » Affirmatif. Ils sont sympas, ces Suisses ! Et le bungalow ? Un vrai paradis aussi. Sans l’eau chaude… En même temps, il fait pas loin de 40°C à l’ombre, un taux d’humidité avoisinant les 80%, et je vais passer les quatre prochains jours dans l’eau. Ok, je pose mes affaires dans la chambre et je vais faire un tour rapide des environs.

Pas besoin d’aller bien loin pour trouver la plage. Cent mètres à gauche après l’entrée du Seashell, et je me retrouve nez à nez avec le paradis. Mer bleue et cocotiers suspendus au-dessus des eaux claires. Dommage que le soleil ne soit pas au rendez-vous. Des pêcheurs balayent la baie à la recherche de poissons. Des taxi-boat attendent les clients sur le bord du rivage, tandis qu’au loin le ballet des embarcations de plongée sillonne les eaux du golfe de Thaïlande. Bienvenue au paradis ! Bon, ce n’est pas tout ça, mais comme dit ma fille, « j’ai une dale de porc ! » Direction le premier resto du coin et je m’engloutis un bon steak saignant ! A peine le temps de l’ingurgiter que l’envie de dormir revient de plus belle. Ok, je retourne au bungalow et je file m’étendre sur mon lit en attendant les premiers cours de plongée. J’ai deux heures pour récupérer de ma nuit blanche…

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