San Diego

Downtown

San Diego, la belle vie entre mer, palmiers et gratte-ciels

Jeudi 26 avril 2012. Quelques kilomètres plus au sud de Old Town, se dressent les tours du downtown de San Diego. Mon premier downtown. Du coup, cela se passe de grands commentaires. En deux mots : c’est beau ! Les palmiers se disputent le bitume avec les grandes tours de verre et de béton. Une série de tours futuristes s’agglutinent et reflètent le soleil. Au pied d’elles, des bâtiments des années 30 accentuent le contraste et le vertige ! Des taxis bleus sillonnent les avenues à la recherche de clients. Un immeuble affiche les belles courbes de sa façade. Les feuilles vertes des palmiers rehaussent encore le ciel bleu reflété par les façades de verre.

Léa reste dans la voiture tandis que je remonte les rues à pied. Je ne m’éloigne pas trop, du coup. Heureusement, ce fameux downtown n’est pas très conséquent. On peut en faire le tour en cinq ou dix minutes. Rien à voir avec celui de Miami ! Un peu plus loin des bâtiments de briques rouges apparaissent et tranchent encore plus avec les autres tours. Sur Colombia Street, un gratte-ciel monte en cascade. Impressionnant. Etrangement, on ne ressent aucun sentiment d’oppression. Les avenues sont larges et aérées. Les lieux de vie sont partout ! Des cafés, des restaurants, des hôtels. Il y a même des boîtes de nuit !

Allez zou, on grimpe de nouveau dans la voiture et on file en direction de la presqu’île de Coronado. Pour accéder à cette banlieue huppée de San Diego, il faut reprendre l’autoroute et traverser le pont de Coronado. A lui seul, ce fameux pont vaut le détour. Courbe, il décrit une arche gigantesque qui permet d’accéder de l’autre côté de la baie. Le San Diego-Coronado Bridge fut construit en 1969 entre San Diego et la ville de Coronado, avec une arche impressionnante. Il a été ouvert le 3 août 1969 et s’étend sur 2,12 milles surplombant la baie de San Diego d’où l’on peut voir le Mexique. Une fois le coût de la construction amorti, les autorités supprimèrent le péage… La France est loin.

De l’autre côté de la baie, nous voici à Coronado. On prend la rue principale, on se gare, et on remonte l’avenue à pied jusqu’au front de mer. De là, on a une une vue imprenable sur San Diego, son Downtown et ses tours de verre qui se dressent dans le ciel nuageux. Des jardins fleuris nous accompagnent jusqu’à la jetée : roses multicolores et parterres fleuris. Quelle élégance ! L’ancienne cabine du ferry rappelle que longtemps, le seul accès à la presqu’île se fit par bateau. Depuis 1969, le Coronado Bridge a tout changé. Des bancs entourent la promenade et les jardins.

Face à nous, les eaux de la baie sont fluides comme de l’huile, et il semble par instant que les tours du Downtown se dressent au milieu de la mer. Au nord, en laissant le regard fuir de la long de la côte, on peut apercevoir le Coronado Bridge lancer sa carcasse d’acier et de bitume au-dessus de la baie. Impressionnant. Le tablier est si haut qu’il peut laisser passer les porte-avions nucléaires qui stationnent dans le port militaire. Et tandis qu’un voilier blanc remonte le courant, le bourdonnement des hélicoptères de combat vibre dans le ciel tourmenté. Leurs silhouettes fuselées filent au-dessus des cimes de verre et de béton.

Après une petite séance de photos-souvenirs, on trouve la terrasse d’un glacier italien pour combler une petite faim. Léa est aux anges. C’est vrai que c’est une belle journée. Cet après-midi, nous allons goûter les eaux du Pacifique…