Montréal

Budget, transport, bons plans, sécurité

Table des matières

Quel itinéraire ?

Pour cette courte escale à Montréal, entre deux vols et un retour vers Paris, pas vraiment d’itinéraire, il faut juste passer le poste de contrôle aux frontières, sortir de l’aéroport et grimper dans le bus n°514 à la sortie du terminal. Payez 10 dollars canadiens au chauffeur et en route pour l’aventure.

Une fois dans le bus, ne comptez pas trop sur l’aide des Canadiens pour vous indiquer où descendre, mais bonne nouvelle, il y a le Wifi à l’intérieur qui fonctionne très bien.

En l’espace de ces quelques heures de liberté, vous n’aurez pas la possibilité de faire mille choses. Concentrez-vous sur le vieux Montréal, l’ancien cœur historique de la capitale québécoise.

Descendez au boulevard René-Levesque, à deux pas du Champ de Mars, puis filez tout droit vers l’hôtel de Ville. De là, direction place Vauquelin  et le vieux Montréal. Faites un détour par le vieux port où mouillaient les caravelles de Jacques Cartier, puis filez vers la rue Saint-Paul où vous trouverez un restaurant pour vous caler un peu.

Laissez-vous gagner par l’ambiance sympathique de la rue Saint-Paul, puis prenez la direction de la basilique Notre-Dame. Un incontournable. Sans doute le plus beau monument de la ville.

Après quoi, il ne vous restera plus qu’à passer un bon moment sur la place d’Armes. Tordez le cou et admirez les premiers buildings construits dans les années 30. Il ne vous restera plus que le temps de rebrousser le chemin et d’attraper le bus du retour pour l’aéroport, toujours boulevard Pierre-Levesque.

Comment se déplacer à Montréal ?

Là aussi, pour une simple escale depuis l’aéroport, ne vous cassez pas la tête, grimpez dans le bus n°514 qui vous attend à la sortie du terminal. Payez la somme de 10 dollars canadiens au chauffeur et en route pour l’aventure !

Une fois descendu boulevard Pierre-Levesque, explorez le centre-ville à pied. Il n’y a rien de mieux pour visiter le vieux Montréal.

Et si vous avez un peu plus de temps, comment vous déplacer ?

Métro et bus : le pieux est de privilégier le métro et le bus. Les connexions entre les deux sont très faciles. On passe de l’un à l’autre gratuitement. N’oubliez pas : votre ticket de transport est valable deux heures.

Le métro est en service de 5 h 30 à 0h30. Très propre et très sécurisé. Les vélos sont autorisés seulement dans la première rame. Mais sous conditions : en semaine de 10 à 15 heures et de 19 heures à la fermeture, ainsi que les week-ends et jours fériés toute la journée.

Les bus sont disponibles de 5 h 15 à 1 heure ou 2 heures selon la ligne et le jour.

Et côté tarifs, c’est comment ? Cher encore. Environ 3,50 $ pour un ticket à l’unité (c’est d’ailleurs le seul billet vendu à bord des bus, les autres s’achetant dans les stations ou les points de vente), 6,50 $ pour 2 unités ; gratuit pour les moins de 5 ans.

A vélo, vous trouverez votre bonheur. Montréal est fait pour les cyclistes, même si quelques côtes risquent de vous faire chauffer les mollets. Il existe un réseau de location très performant, appelé Bixi, en service de mi-avril à mi-novembre et totalisant 600 stations à travers la ville. Pour l’utiliser, il suffit d’une carte de paiement et de s’enregistrer à la borne. Attention, le tarif à 2,95 $ pour 30 minutes n’est vraiment pas intéressant car il vous faudra payer au prix fort les minutes supplémentaires. Préférez le tarif à la journée qui vous sera facturé  5,25 $.

Le réseau cyclable de l’île de Montréal est du billard. Il est relié à celui de la banlieue par des ponts aménagés, par un service de bacs ainsi que par le métro. Au total, près de 800 km de pistes cyclables sillonnent Montréal.

Enfin, si vous préférez utiliser une voiture, vous pourrez toujours trouver une voiture de location un peu partout en ville, ou plus simplement, au terminal de l’aéroport. Attention, une fois encore, veillez bien à posséder une carte de crédit (c’est parqué dessus !) et pas de débit (c’est aussi marqué dessus !). Et comme dans toutes les villes américaines, ici, adoptez la cool attitude. Roulez au pas.

Quel budget pour visiter Montréal ?

Bon, autant vous le dire tout de suite, ce n’est pas bon marché. Vous risquez même d’être surpris au moment de régler votre note au restaurant ! Ici, tout est cher. Bon, ce n’est quand même pas la Suisse ou Londres, mais quand même.

Et n’oubliez pas, tous les prix indiqués s’entendent hors taxes (et hors pourboires dans les restos et les bars). À Montréal, celles-ci s’élèvent à 14,975 % . Pour les hôtels et les gîtes, ajoutez encore une taxe de 3,5 % par nuitée !

Quel budget pour le gîte et le couvert ?

Pour votre hébergement, ne vous attendez pas à des miracles. C’est cher. Voire très cher. 

Pour les auberges de jeunesse, comptez entre 20 à 50 $ pour 1 lit en dortoir, sensiblement le même prix pour un emplacement au camping.

Pour une chambre d’hôtel, n’espérez pas en décrocher une à moins de 100 euros. Visez le double pour une chambre confortable.

Côté repas, si vous le pouvez, allez faire vos courses vous-même. Ce sera d’autant plus économique que les prix sont moins chers qu’en France. C’est d’ailleurs la solution que je préconise en priorité : il vaut mieux investir au départ un peu plus cher pour un petit appartement et préparer ses repas soi-même, vous serez très rapidement gagnant sur la durée. D’autant plus que les restaurants à Montréal sont très chers. N’oubliez pas qu’il vous faudra rajouter taxes et pourboire (près de 30 % de la note !).

Quel budget pour la culture ?

Il vous faudra être malin pour bénéficier de réductions. Ainsi pour les musées, enfants, étudiants et seniors pourront bénéficier d’un tarif préférentiel, à condition de présenter sa carte ou son passeport.

A savoir aussi que le dernier dimanche de mai, c’est la Journée des musées montréalais : la plupart sont alors gratuits pour tous les visiteurs.

Quel est le meilleur bon plan de Montréal ?

A coup sûr, la carte OPUS, une carte à puce rechargeable en vente dans les stations de métro, les centres d’informations touristiques et les bureaux de tabac. Compter 6 $ pour l’achat de la carte, à recharger ensuite à sa guise.

Comptez alors 30 dollars pour le forfait à dix tickets de transport ; 28 dollars pour le forfait hebdomadaire ; 86, 50 dollars pour le forfait mensuel.

Toutes les infos sont sur le site de la STM (Société des transports de Montréal).

Quelles sont les formalités pour voyager au Canada ?

Pour avoir l’autorisation de se rendre au Canada, il faut avoir un passeport individuel en cours de validité et obtenir une autorisation de voyage électronique obligatoire (AVE ; formulaire équivalent à l’ESTA américain). Attention, cette AVE est obligatoire également pour les passagers en transit.

Parlons sécurité

Autant le dire tout de suite, Montréal, ce n’est pas Detroit ou certains quartiers de Los Angeles. Vous ne risquez rien du tout.

Les femmes peuvent-elles voyager seules au Canada ?

Là encore, il n’y a aucun souci particulier. Bien au contraire !

Parlons argent, banque et change

Comme je l’ai écrit un peu plus haut, la vie au Canada est sensiblement plus chère qu’en France. Le taux de change par rapport à l’euro est cependant favorable. Au taux d’avril 2024, un euro vaut 1,47 dollar canadien.

Si vous souhaitez faire du change, vous pouvez vous rendre dans une banque de Montréal, mais franchement, je ne vous le conseille pas. Préférez acheter vos dollars en retirant directement au distributeur. C’est plus pratique et plus intéressant si vous retirez une somme conséquente.

Quels sont les vaccins à faire pour voyager au Canada ?

Rien à signaler non plus de ce côté-là. Aucun vaccin obligatoire n’est exigé pour se rendre au Canada.

Quelle est la meilleure saison pour partir au Canada ?

Si vous souhaitez faire un simple tour de Montréal en profitant d’une escale, je vous conseille de le faire en été, le temps des festivals. C’est vraiment très sympa. L’hiver, au contraire, c’est la déprime assurée. A l’automne, profitez des belles couleurs des forêts pour sortir de la ville.

En octobre, c’est la migration de la grande oie des neiges. Migrant vers les régions arctiques, elles font halte un petit mois sur les rives du Saint-Laurent. Au cap Tourmente, à une heure de Québec, on en compte près de 100 000. À leur retour, début avril, on en compte 5 fois plus sur les rives Sud du lac Saint-Pierre, entre Montréal et Trois-Rivières.

En juillet et septembre, quelque 700 000 caribous de la rivière George migrent au Labrador, au Nord du Québec. À l’opposé, c’est le plus important troupeau du Canada.

Durée de vol et décalage horaire

La durée d’un vol direct entre Paris et Montréal est d’environ 7 h 30. Le décalage horaire est de 6 heures. Quand il est midi à Paris, il est six heures à Montréal.

Que mettre dans la valise pour partir au Canada ?

Bien évidemment, tout dépend de la saison à laquelle vous partez. Si les étés peuvent parfois être chaud, voire très chaud, je vous recommande vivement de ne pas oublier des vêtements chauds, voire très chauds si vous partez au printemps ou en automne. En hiver, ne vous posez même pas la question : couvrez-vous bien ! Et adoptez le système des couches multiples !

Quels souvenirs acheter à Montréal et au Canada ?

Bien évidemment, l’incontournable est le fameux sirop d’érable, soit sous forme de sirop ou de ses dérivés, comme le sucre, les bonbons et le beurre à tartiner. Préférez l’achat d’un sirop avec le le nom du producteur écrit sur l’étiquette, gage de qualité. On peut même si on veut acheter son sirop directement dans une érablière, après la visite de la cabane à sucre.

Il existe des classifications selon la qualité : le « sirop d’érable pur de catégorie A » est ainsi clairement distingué des sirops d’érable de moindre qualité, ceux de la « catégorie de transformation ». Pour les sirops de catégorie A, ils sont déclinés en 4 sous-catégories. Une règle : plus c’est clair, plus c’est cher.

A ne pas manquer non plus la fameuse confitures de baies.

Peut-on boire l'eau du robinet ?

Aucun soucis. Vous pouvez en boire les yeux fermés.

Les prises électriques sont-elles les mêmes au Canada ?

Au Canada et au Québec, comme partout en Amérique du Nord d’ailleurs, le courant électrique est de 120 volts plutôt que 220 volts, comme en Europe. 

Étant donné que les prises de courant électrique ne peuvent pas recevoir les fiches européennes, il faut prévoir un adaptateur ou un convertisseur.

Quelle langue parler au Canada ?

Si vous restez au Québec ou à Montréal, ne vous posez même pas la question. Ici, on parle français et on est très fier de parler français. A Toronto encore, vous pourrez encore trouver des francophones qui sont nombreux à habiter sous ces latitudes. Plus à ouest par contre, vers la Colombie britannique, il vous faudra parler la langue de Shakespeare.

Comment puis-je utiliser mon téléphone au Canada ?

Comme je le répète souvent, le mieux, et certainement le plus pratique, est d’acheter une carte sim dès votre arrivée dans le pays. Attention aux arnaques ! Dans de nombreux pays, les opérateurs vous proposent des forfaits 3 à 4 fois plus cher dans un aéroport qu’en ville. Si vous le pouvez, attendez donc d’être en centre-ville pour acheter une carte sim et l’utiliser sur votre téléphone.  Pour une poignée d’euros, vous pourrez utiliser votre téléphone comme en France, avez les données Internet. A vous d’évaluer votre consommation pour prendre le meilleur forfait.

Demandez au vendeur d’installer la puce dans votre téléphone afin de s’acquitter des opérations de service qui nécessitent généralement de lire l’anglais. En moins de cinq minutes, vous serez ainsi parfaitement équipé pour tout votre séjour. Surtout n’oubliez pas de garder en lieu sûr votre propre puce française que vous remettrez sur votre téléphone à votre retour.

Sans quoi, certains opérateurs proposent des forfaits incluant 35 jours par an dans le monde entier. On peut donc cumuler plusieurs voyages à l’étranger sans se soucier de la facture au retour. Attention, si SMS, MMS et appels sont souvent illimités, la connexion internet est, elle, limitée.
D’autres opérateurs offrent carrément le roaming toute l’année vers certaines destinations. C’est le cas de Free, notamment. Renseignez-vous auprès de votre opérateur.

Se connecter au wifi est le meilleur moyen d’avoir accès au Web gratuitement si vous ne disposez pas d’une carte. Votre hôtel sera très certainement connecté. Sinon, descendez au restaurant du coin, ils sont tous équipés.

Pour passer un appel en Europe : 00 + 1 + indicatif de la région (l’« indicatif régional ») + numéro du correspondant à sept chiffres.
Du Canada vers la France : faites le  011 + 33 + numéro du correspondant (sans le 0 initial).

Et les toilettes, c'est comment ?

Ne vous posez même pas la question. Les Canadiens sont très attachés aux notions d’hygiène. Tout sera propre comme un sou neuf !

Peut-on voyager avec des enfants ?

Là encore, ne vous posez même pas la question. Voyager avec des enfants au Canada ne pose absolument aucun problème.