Guadeloupe
Sur la plage de Bois-Jolan
Comment accéder aux chutes du Carbet
Il existe deux accès : par Capesterre Belle-Eau (Routhiers), 1h30 A-R / Par la deuxième Chute, 5 heures AR.
Accès à 10 km à partir de la route nationale par la D4. Parking et Toilettes accessibles au public sous réserve de paiement des services de la Concession.
Le sentier d’accès à la Deuxième Chute est entièrement rénové. Accessible aux personnes à mobilité réduite. (Fauteuils roulants uniquement sur le site d’accueil et jusqu’au premier panorama).
Prix d’entrée :
Adultes : 5, 15 € ( 12 ans et plus).
Enfants de 3 à 11 ans : 3 € (pièce d’identité demandée)
Famille : 7 €.
Groupe Adultes (tarif/personne à partir de 8 adultes) : 3, 60 €.
Groupe Enfants (tarif/personne à partir de 8 enfants) : 1, 55 €.
Pass annuel : 8, 25 €.
Participation financière demandée à l’accueil de la seconde chute pour l’accès aux services.
Les pieds dans l'eau dans le lagon du Bois-Jolan
Mardi 7 mai 2013. Le temps de débarquer les affaires et “en voiture, Simone !” Direction la plage du Bois-Jolan, considérée comme la plus belle plage de Haute-Terre. À juste titre ! La plage est protégée par la barrière de corail. L’eau y est peu profonde et la température dépasse les 30 °C ! Un rêve ! Même pas besoin de se mouiller pour pénétrer dans la mer…
Son lagon, aux eaux turquoise, est apprécié notamment par les familles, pour la baignade des enfants. Bordée d’une somptueuse cocoteraie et de multiples amandiers, cette plage s’étend sur deux kilomètres de sable blanc. Un vrai paradis sur terre.
Effectivement, les cocotiers sont partout et se dressent sur toute la longueur de la plage. Certains poussent à moins d’un mètre de la mer et balancent leur tronc au-dessus des eaux turquoise. On croit rêver. Des racines surgissent des eaux transparentes. Des noix de coco roulent au milieu du sable immaculé. Petite séance de photos-souvenirs avant de remonter l’étendue de la plage, en direction de Sainte-Anne. Des crabes apparaissent et disparaissent dans le sable. Ce ne serait pas un peu le bonheur ?
Des gens profitent encore des derniers instants de jour pour se baigner. Nous y allons à notre tour. Je regarde l’heure. ”Je crois bien qu’on est en train de prendre un bain de minuit !” La nuit tombe. J’en profite pour faire quelques dernières photos de noix de coco roulées par les vagues, style “La Ligne Rouge”, de Terrence Mallick.
Cette fois-ci, il est grand temps de se rhabiller et de s’essuyer si l’on veut aller faire quelques courses avant la fermeture des magasins. Direction le Leader Price du coin ! On achète l’essentiel pour pouvoir dîner chaque soir et on retourne à l’appartement. ”Et si on prenait l’apéro pour fêter ça ?”
Un p'tit morceau d'histoire
Située à environ 600 km au nord des côtes du Venezuela, dans l’archipel des Antilles, la Guadeloupe est ainsi plus proche de l’Équateur que des côtes nord-américaines.
Ce petit territoire des Antilles situé dans la mer des Caraïbes, se trouve à environ 6 200 km de la France métropolitaine. Il se compose d’îles et îlets, dont deux majeures habitées : la Grande-Terre et la Basse-Terre formant la Guadeloupe proprement dite.
Plusieurs terres voisines, Marie-Galante, l’archipel des Saintes (Terre-de-Haut et Terre-de-Bas) et La Désirade sont rattachés administrativement à ce territoire. D’abord nommée « Karukéra » par les Amérindiens qui l’habitent, l’île prend le nom de Guadeloupe lorsque Christophe Colomb y aborde le 4 novembre 1493.
Dès 1502, l’archipel est précisément indiqué dans toutes ses composantes (les cinq îles) sur le planisphère de Cantino indiquant l’importance et la connaissance du lieu par les premiers navigateurs européens. La Guadeloupe est alors peuplée par les Caraïbes, peuple amérindien présent sur l’île depuis le VIIIe siècle.
Bienvenue au paradis !
Première excursion en Amérique du Sud. Chouette ! Nous sommes d’abord là pour profiter du soleil et des splendeurs de l’île.
Après une courte nuit à Orly, on décolle enfin vers 11 heures. Plus de 8 heures de vol pour arriver enfin vers 13 h 30 ! Génial ! J’adore les décalages horaires quand on gagne du temps !
Le temps de passer les contrôles d’identité et les douanes, nous voilà enfin dehors. Direction l’agence de location Avis. Pourvu que ma carte bleue ne fasse pas des siennes (le séjour en Tunisie qui a précédé le voyage a fait chauffer la CB !). Nulle inquiétude à avoir. Tout se passe bien, et nous voilà bientôt à bord d’un Nissan Note en guise de Golf. Quelque chose me dit qu’on vient de se faire avoir.
Vite ! La clim ! Il fait une chaleur accablante, plombée encore plus par le fort taux d’humidité de l’air.
Le temps de mettre les bagages dans la voiture (le coffre est trop petit pour tous les contenir) et de programmer le GPS, nous voilà partis à l’aventure. Guadeloupe, nous voilà !
Seule ombre au tableau (et de taille) : les embouteillages ! À peine sorti de Pointe-à-Pitre que nous voici à l’arrêt à quelques encâblures du Gosier. Il faut prendre notre mal en patience (chose que j’ai du mal à gérer) et attendre que les bouchons se fluidifient. Peine perdue, le marché traditionnel de Sainte-Anne bloque toute la circulation. Du coup, on décide de descendre un instant de voiture pour prendre en photo la superbe baie.
Finalement, nous arrivons vers 17 heures à la Résidence du Vallon, à la sortie de Saint-François, en direction du Moule. Un vrai petit paradis !
L’appartement est grand, très propre et plutôt moderne. On peut même déjeuner au soleil dans la cuisine en remontant le store électrique… Ne nous éternisons pas. La nuit tombe vers 18 heures et nous devons nous presser si nous voulons faire trempette dans les eaux transparentes du lagon.