Guadeloupe
Randonnée à la pointe des Châteaux
Une belle rando à la pointe des Châteaux
En route pour la rando. Face aux alizés, la pointe des Châteaux reçoit de plein fouet les vagues qui ont traversé l’Atlantique. Le sentier monte d’une quarantaine de mètres. De là-haut, on peut admirer la vue vers la Désirade, Grande-Terre, Marie-Galante et Basse-Terre dont on devine le relief à travers la brume. Il n’y a pas d’abri, le vent et le soleil donnent soif.
Le sentier part de la plage des Salines et monte graduellement au milieu d’une nature luxuriante. La chaleur est étouffante. Un p’tit coup à boire n’est pas de trop.
Au sommet du promontoire, les arbustes verdoyants ont laissé place à une nature plus sauvage, habituée à la rocaille et aux fortes températures. Le terrain est accidenté. En se retournant, on voit la péninsule glisser doucement dans les eaux bleues de l’Atlantique…
Le sentier que nous avons emprunté paraît maintenant minuscule. L’anse des Salines prend toute sa beauté, vue depuis le sommet de la pointe. Encore un petit effort, et nous voilà au pied de la croix érigée en hommage aux marins disparus en mer.
Les aiguillons de la pointe des Châteaux serpentent à travers les eaux comme les os d’une colonne vertébrale de dinosaure géant. Au fond, l’ombre gigantesque de l’île de la Désirade se détache de l’horizon bleuté. Petite séance photo au pied de la grande croix, puis nous partons vers le sud pour longer un moment les falaises. Un rocher gigantesque émerge de la mer, arrondi et plat comme un os de diplodocus !
Au bas de la falaise, les vagues de l’Atlantique se fracassent contre les rochers. Une petite photo souvenir pour immortaliser ce moment et nous redescendons le sentier jusqu’au parking.
La plage des Salines, une beauté sauvage
Direction la plage des Salines. Une vraie beauté sauvage… et dangereuse.
Des baigneurs se noient chaque année, emportés par le courant.
Du coup, nous longeons la plage, les pieds dans l’eau en admirant les algues tirées par le courant, et les coraux qui affleurent à la surface de l’eau. Un vrai parfum de paradis. Pour rien au monde, je ne voudrais être ailleurs.
Comme un petit air de Bretagne !
Mercredi 8 mai 2013. Levés de bonne heure. Il faut rattraper le temps perdu la veille dans les embouteillages. Coup d’œil vers le ciel à travers les rideaux. Chouette alors, il fait beau ! Le temps pourri promis par la météo est resté dans les cartons. Il paraît que la semaine qui a précédé notre arrivée a été la plus pourrie de l’année. “On s’en fout, on y va…”
Direction la Pointe des châteaux***, une péninsule située à l’extrémité Est de l’île de Grande-Terre, à 45 km de Pointe-à-Pitre et à 11 km de Saint-François, commune à laquelle elle est rattachée. Constituée d’une large bande littorale balayée par des vents souvent violents, la Pointe des Châteaux se distingue par ses aiguillons, surgissant de l’océan, reliques d’une falaise érodée par les vagues et les embruns, et qui n’abrite plus qu’une faune et une flore rares, dont certaines espèces endémiques.
Après un petit quart d’heure de route, nous y sommes. Le paysage est à la hauteur de nos espérances : vraiment magnifique ! Aucun problème pour se garer en arrivant de bonne heure, nous dépassons madame Coco et ses « sorbets-maisons » pour nous rendre directement sur le petit promontoire qui surplombe la plage des Salines, très belle…, mais ultra-dangereuse ! De là, on aperçoit sans peine les petits aiguillons qui surgissent de la mer et qui prolongent la pointe des Châteaux. Une croix blanche domine le promontoire. Les roches balayées par les vagues sont hérissées de pics. Il vaut mieux ne pas rester en tongues, par ici ! C’est fou comme ce paysage me fait penser à la Bretagne…, avec la canicule en plus et l’humidité de l’air ! Tout cela vaut bien une petite pause photo !
Tous ces efforts valent bien une petite récompense. Du coup, on goûte aux sorbets faits maison par madame Coco en personne. Une tuerie ! Carrément à tomber par terre. On s’arrête un moment pour déguster les sorbets à la coco, puis on remonte dans la voiture. Allons voir le trou de Madame Coco… Le vrai !