Quelques renseignements utiles
Pour se rendre au mont du Pain de Sucre à bord du métro, il est recommandé d’acheter un billet d’intégration. Ce dernier inclut le voyage à bord d’un bus à la sortie de la gare. Embarquez à bord de la ligne 1 en direction de la Zona Sul de Rio et arrêtez-vous à la gare Botafogo. De là, prenez le bus intégré 511A et demandez à un passager de vous signaler lorsque vous serez assez proches du 458 Avenida Pasteur. L’entrée du parc est à quelques mètres de là.
En bus. Si vous séjournez dans la Zona Sul de Rio, vous pourrez rejoindre l’accueil du téléphérique du mont du Pain de Sucre, le Teleférico Pao de Açugar , en prenant l’un des bus de la ligne 107 ou 511 vers Urca.
En taxi. Assurez-vous de bien négocier à l’avance le prix du trajet. Dans le cas contraire, vérifiez que le compteur du taxi soit bien sur bandera 1, le tarif de jour.
En Uber. Le moins cher et le plus pratique.
Les tarifs :
Le téléphérique du mont du Pain de Sucre est ouvert tous les jours, de 8 heures à 21 heures.
Pour ce qui est de la piste de la Morro da Urca , elle s’ouvre aux randonneurs à partir de 6 heures pour fermer à 18 heures.
Pour accéder au téléphérique, il faudra débourser 185 Réais, soit environ 30 euros.
Des billets « accès rapide », encore plus cher sont disponibles sur le site de réservation. Pour réserver son billet, c’est ici.
Depuis le sommet du Pain de Sucre, la plus belle vue sur Rio de Janeiro
Mercredi 15 janvier. Il est presque 14 heures quand on descend enfin du Corcovado. Nouveaux wagons bondés et retour en musique avec nos amis du bloc de samba. Arrêts bouteilles d’eau, puis nous redescendons à la gare de Cosme Velho. Cette fois-ci, pas question de refaire le trajet jusqu’à la station de métro de Largo di Machado à pied ! On attrape le premier bus au bas de la place et on redescend la rua Laranjeiras à l’arrière du car. Cool ! On vit comme les Cariocas ! Retour à Largo di Machado. Ce métro commence à me plaire et je me sens comme un poisson dans l’eau à Rio. Du coup, on reprend la route du sud et on descend à Botafogo, où le bus n° 107 nous attend pour nous conduire jusqu’à notre prochaine destination : Pão de Açucar. Autrement dit le Pain de Sucre qui surplombe toute la baie de Rio de Janeiro.
Une courte marche devant la caserne principale de la Marine brésilienne et on atteint enfin la station principale du téléphérique qui doit nous emmener tout là-haut ! On lève le nez au ciel. Ah oui, quand même ! C’est très très haut ! Pour accéder au Pain de Sucre, il faut prendre deux téléphériques successifs. Le premier nous mène en moins de trois minutes chrono au Morro da Urca. On est un peu serrés dans les cabines, mais ça va. Je peux même prendre quelques photos de l’ascension.
Depuis le Morro da Urca, on a une vue imprenable sur la baie de Rio. Au loin, on aperçoit très bien le Christ rédempteur planté au sommet du Corcovado. Un coup de chance que la brume ne soit pas au rendez-vous ! En contrebas, les gratte-ciel poussent comme des champignons au bord de la plage de Botafogo. Une myriade de bateaux de croisière sillonnent les eaux de la baie. Sous nos yeux, un héliport permet aux touristes de faire un petit tour dans les airs et de profiter de la plus belle baie du monde… Hélas, le prix de la course n’est pas dans mes moyens. Une autre fois peut-être. Tout cela vaut bien quelques photos-souvenirs devant la baie et les plages de Flamengo et Botafogo. Bon, allez, on se pose à la terrasse d’un des bars qui donnent sur le Pain de Sucre. Gros coup de fringale. Faim de loup. Hot-dog brésilien. Étrange, mais pas trop mauvais.
Rarement il m’aura été donné de déjeuner avec une vue pareille sur une des plus belles baies du monde. Quel bonheur, vraiment. Allez zou, direction maintenant le deuxième téléphérique qui mène au Pain de Sucre proprement dit. 1.400 mètres de montée qui s’effectue comme une fleur. Six minutes chrono et une belle frayeur quand la cabine stoppe brusquement en plein milieu du vide .
Pour la petite histoire, les marins normands qui s’installèrent dans la baie de Rio en 1555 (si, si, les Français firent une courte apparition dans l’histoire du Brésil !) surnommèrent ce morne un peu bizarre de « pot de beurre ».
Bref, du haut du promontoire, la vue est tout simplement grandiose. Pour moi, encore plus belle que celle du Corcovado. Au sud, on a une vue exceptionnelle et très claire des grandes plages de Rio, la baie de Copacabana comme une immense lame blonde posée au bord de la mer, la plage d’Ipanema et celle de Flamengo. L’aéroport Santos-Dumont semble tout proche. On pourrait presque toucher les avions ! Et au nord, on ne se lasse pas de voir les grandes tours du quartier des affaires, collées au centre. Bref, le site est exceptionnel. Un court parcours pédestre permet d’en faire le tour et d’avoir un panorama complet de l’ensemble de Rio. La vue sur le Morro da Urca et sur le chapelet d’îles en contrebas qui surgissent de la baie est inoubliable. Une tuerie.
Cette vue exceptionnelle vaut bien quelques photos-souvenirs. Inoubliable.