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Comment découvrir le quartier juif de Prague, son cimetière et ses synagogues

Où trouver le cimetière juif ?

Au Musée juif de Prague se trouve le centre de réservation et d’information. Vous pourrez y acheter des billets pour visiter tous les sites du quartier juif de Prague.

Musée juif, ouvert du dimanche au vendredi de 9 heures à 16h30 de novembre à mars  et de 9 à 18 heures, d’avril à octobre.

S’il y a une file d’attente devant le cimetière, vous pouvez acheter l’entrée dans n’importe quelle synagogue et revenir pour y accéder directement. L’entrée est combinée et est valable pour ces deux lieux.

Tarif d’entrée ?

Le billet d’entrée comprend quatre synagogues, la salle de cérémonie juive, le vieux cimetière juif et la galerie Robert Guttmann. Il donne accès à la synagogue Maisel, à la synagogue Pinkas, au vieux cimetière juif, à la synagogue Klaus, à la salle de cérémonie, à la synagogue ancienne-nouvelle, à la synagogue espagnole et à la galerie Robert Guttmann. 

Tarif : Adultes : 330 Kč. Etudiants et moins de 15 ans : 220 Kč . Moins de 6 ans et Prague Card : entrée gratuite. 

Le quartier juif de Prague, son cimetière et ses synagogues

Jeudi 28 avril. Placé au centre du quartier, le cimetière juif est incontournable, un des endroits les plus extraordinaires et insolites que j’ai pu visiter dans le monde.

Fondé au début du XVe siècle et fermé en 1787 sur ordre de Joseph II, il est le plus ancien cimetière juif d’Europe. Après s’être acquitté du droit d’entrée, je me retrouve propulsé au milieu d’un chemin de terre qui permet de sillonner entre les tombes et les sépultures. Derrière moi, la foule est considérable, attirée par cet incroyable enchevêtrement de pierres tombales posées de biais, tordues par le vent, comme déracinées de la terre dans laquelle elles sont plantées.

Plus de 12.000 stèles jaillissent de la terre dans un désordre inouï, au milieu des arbres et dans l’ombre des maisons qui encerclent le cimetière. Buttes et mamelons parsèment le terrain, témoignant des douze couches de sépultures qui s’empilèrent ici pendant trois siècles. La religion juive interdit de toucher aux tombes. Tout s’explique. Du coup, lors des enterrements, on se contentait de mettre de la terre au-dessus des tombes déjà existantes.

Reste que l’impression est forte, quasi surréaliste, de voir cet enchevêtrement de tombes, comme des plantes poussant au milieu des arbres et des mauvaises herbes, les pierres surgissant au hasard, dans n’importe quel sens.

Après la visite du cimetière, j’erre encore au milieu du quartier juif, allant de synagogue en synagogue, pour finalement me planter devant la synagogue Vieille-Nouvelle, la plus ancienne d’Europe, érigée vers 1270. Elle est aujourd’hui la seule synagogue médiévale épargnée par les siècles. Selon la légende, elle abrite les restes du Golem, personnage d’argile créé par Rabbi Low. Elle est reconnaissable entre toutes avec son haut toit crénelé tout en brique, typique du gothique flamboyant.

Après ça, j’erre un bon moment dans le quartier des synagogues. Toutes sont concentrées dans un petit périmètre : Klaus, Maïsel, synagogue espagnole et de Jérusalem. Pas le temps et pas l’envie de les visiter toutes. Je préfère me promener dans le quartier, m’attarder un moment devant les marchands ambulants qui occupent la rue face à la synagogue Kaus, puis me perdre dans le dédale des rues, marcher dans les pas de Kafka et admirer la multitude de façade art nouveau, toutes plus belles les unes que les autres.

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