Comment prendre le vaporetto ?
Comme toutes les villes, Venise dispose de son réseau de transports en commun. Mais en étant sur l’eau, il a bien sûr fallu s’adapter ! Les transports en commun à Venise s’effectuent donc en bateau par le biais du Vaporetto. Ces gros bateaux sillonnent les principales artères de Venise et desservent toute la ville ainsi qu’un certain nombre d’autres îles de la lagune. Si vous prévoyez de visiter Venise, il y a de fortes chances pour que vous ayez besoin vous aussi de vous déplacer en Vaporetto.
Le Vaporetto est également une vraie attraction à lui seul. Car il s’agit de l’une des seules façon de découvrir le Grand Canal et de naviguer au milieu des plus beaux palais de la ville ! Ces promenades sur le Grand Canal sont toujours des moments forts. Voilà pourquoi il faut absolument prendre le Vaporetto au moins une fois à Venise (ou plutôt deux fois, pour faire le Grand Canal de jour ET de nuit).
Prendre le Vaporetto à Venise, c’est partir en excursion à chaque fois qu’on a besoin de se déplacer. C’est pouvoir admirer Venise à ciel ouvert du matin au soir. C’est un endroit privilégié pour observer les beautés de la ville, les palais, les églises, la lagune et tous les charmes de la vie vénitienne.
Tarif d’entrée ?
Les Vaporetti circulent régulièrement, environ toutes les 10/15 minutes pour les lignes les plus passantes (1 et 2), un peu moins pour les lignes qui desservent les îles (toutes les demi-heures environ). Pour la ligne de nuit (N), la fréquence de passage est d’environ 20 minutes en début de nuit, puis 30 minutes, puis 1 heure en fin de nuit.
Mais le Vaporetto est un moyen de transport qui peut vite coûter cher si on ne se renseigne pas un minimum avant de l’emprunter ! Néanmoins, il sera compliqué de s’en passer car il permet de gagner du temps pour se déplacer entre les différents quartiers et les différentes attractions. Surtout si votre séjour à Venise est court, ils vous sera d’un précieux secours.
En 2024, le prix à l’unité était de 9,50 €. Le mieux est donc de prendre un pass : un jour (25 €), deux jours (35 €), trois jours (45 €), une semaine (75 €). Vous l’aurez compris, plus la période de validité du pass est longue, plus le prix des trajets diminue. Et avec un prix de ticket à l’unité qui avoisine les 10€, les pass illimités sont très rapidement rentabilisés !
Il est possible d’acheter les billets sur place (aux guichets ou distributeurs) de certains arrêts de Vaporetto ou bien directement en ligne à l’avance.
Découvrir Venise et le Grand Canal par le Vaporetto
Vendredi 20 janvier. Levé de bonne heure. Programme chargé. Dès 9 h 30, je suis à l’embarcadère du vaporetto, direction San Marco et la plus belle artère du monde : le Grand Canal. Historiquement, les bateaux l’empruntaient pour se rendre jusqu’au Rialto, le quartier des marchands de Venise. Long de 3,8 km, large de 70 mètres, et profond par endroits de 5 mètres, il prend la forme d’un S renversé.
Le point de départ est le fameux pont de la Constitution, qui permet depuis 2008 d’amener les touristes à Venise depuis la gare. Trois autres ponts enjambent le Grand Canal : le Rialto bien sûr, l’Accademia et le Scalzi, reliant les deux parties de la ville, chacune divisée en trois quartiers (sestieri).
Il fait encore froid, mais moins qu’hier. La lente remontée du Grand Canal (mais bruyante avec le moteur du vaporetto) est de toute beauté. Les familles les plus fortunées se devaient de faire construire un palais le long du Grand Canal. Du coup, c’est un vrai festival d’architecture baroque et Renaissance ! Chaque palais servait à la fois de siège social et d’habitation. Les quelque 100 palais qui bordent le Grand Canal ont été construits sur une période de 500 ans. Le rez-de-chaussée est un vaste hall qui occupe toute la surface du bâtiment. On peut y entrer à la fois par l’eau que par la rue. La plupart des palais sont construits en briques, matériaux plus légers pour être supporté par les pilotis.
Impossible de retenir le nom de tous les palais. Ils sont tellement nombreux, tellement extraordinaires qu’on ne peut en préférer l’un plus que l’autre. À droite comme à gauche, c’est comme un film d’architecture qui défile sous les yeux. Voici la carte pour mieux se repérer :
