Comment se rendre à Penang Hill ?
Le moyen le plus simple et le plus rapide pour se rendre à Penang Hill est de prendre le funiculaire qui part de la station inférieure d’Air Itam . Le funiculaire est un moyen de transport moderne et confortable qui vous emmène jusqu’à la station supérieure au sommet de Penang Hill en 10 minutes environ.
Quels horaires et quel prix ?
Le funiculaire est ouvert de 6 h 30 à 23 heures.
Le billet aller-retour coûte 16 RM par la voie normale, 40 RM par la voie rapide ; 8 RM et 20 RM pour les enfants ; 8 RM pour les personnes âgées.
Pour avoir plus de renseignements, veuillez consulter le site, c’est ici.
Au sommet de Penang Hill, un beau panorama sur Georgetown
Samedi 5 juillet. De retour à l’hôtel, on mange, puis on passe de l’autre côté de la route à l’arrêt de bus de Jalang Penang. Petit détour par la case banque ATM, puis on s’assoit sur les sièges vissés au sol. Super pratiques, ces stations de bus ! Un petit quart d’heure plus tard, nous voilà dans le bus local qui nous emmène au pied de Penang Hill. En chemin, c’est l’occasion de découvrir les faubourgs de Georgetown : marchés de quartiers, temples, églises évangéliques, mosquées, architectures anarchiques et vieilles maisons coloniales.




Penang Hill se trouve à environ 6 km du centre-ville de Georgetown. A l’époque de la domination anglaise, ce lieu était privilégié des colons qui y appréciaient la relative fraîcheur et s’y faisaient transporter en chaises à porteurs. Un funiculaire fut par la suite construit le long des flancs de la colline (1923) avant d’être remplacé au début des années 2000 par un petit train électrique suisse qui transporte les passagers au sommet de Penang Hill en moins de dix minutes chrono ! Altitude au sommet : 735 m, ce qui permet d’avoir une vue panoramique sur toute l’île, et de l’autre côté du détroit, sur Butterworth et ses deux immenses ponts.






Au sommet de l’île de Penang, le mélange culturel se poursuit. On trouve tour à tour une mosquée, un temple hindou de toute beauté et de très beaux jardins. Des tuks-tuks pressent les touristes désireux de faire une balade dans les environs. On peut même louer des vélos. Cependant, on préfère encore, Léa et moi, escalader le pic de la colline pour aller voir ce magnifique temple hindou. Un peu kitch, très coloré, mais toujours hors du temps.






L’après-midi est bien avancé quand on reprend le bus dans le sens inverse, direction Georgetown. Le temps de déposer nos affaires à l’hôtel et on file prendre un goûter dans un café sympa du centre-ville. Jus de fruits délicieux. Léa est aux anges.

On en profite ensuite pour remonter la rue Campbell, l’artère commerçante de Georgetown avec son chapelet de petits magasins, de boutiques de souvenirs, anciennes maisons coloniales où se nichent des hôtels, cafés à la mode, fleuristes, décorateurs, marchands de tissus, tailleurs et artisans. On y trouve aussi des épiceries, des boutiques de luxe, bijoutiers, argentiers, magasins de fringues. Bref, le paradis du shopping !






Au bout de la rue se trouve l’un des plus anciens restaurants de la ville : Hameediya, qui existe depuis plus de 80 ans. Devant l’entrée, un des cuistots s’attaque aux fameux murtabaks, des sortes de pains omelettes qui peuvent accueillir n’importe quelle viande ou légume. Un vrai délice. Pour cela, il faut attendre la fin du rush consécutif à la rupture du jeûne. Une heure plus tard, nous voici attablés à l’intérieur du restaurant pour déguster le fameux murtabak. Une tuerie ! Léa se régale !






Bien, il est tard à présent. Il est grand temps de rentrer. Petites glaces prises à la terrasse de l’hôtel, puis on regarde un dernier match de la coupe du monde avant d’aller nous coucher. Demain matin, on doit se lever tôt si on ne veut pas manquer le ferry qui doit nous emmener jusqu’aux îles Langkawi.











