Pourquoi aller voir les arènes de Madrid ?
Situées au nord est du centre de Madrid, dans le quartier de Guindelera, non loin du parc du Retiro, les arènes Las Ventas sont les principales de la ville.
Les dimensions de ces arènes madrilènes sont impressionnantes : le ruedo (la piste) mesure 60 mètres de diamètre et le couloir qui l’entoure, appelé le callejón, est large de 2,2 mètres. Elle peut accueillir précisément 23 798 personnes, ce qui en fait la plus grande arène de l’Espagne (de par sa capacité d accueil et sa taille), et la 3e plus grande au niveau mondial.
Inaugurées le 17 juin 1931, ces arènes de Madrid sont l’œuvre de l’architecte José Espeliú. Les décorations de style neo mudéjar, elles, sont le fruit du travail de Manuel Munoz Monasterio. On retrouve notamment des azulejos (ces carreaux de faïences décorés) peints avec les armoiries de toutes les provinces d’Espagne.
Comment visiter les arènes ?
Les visiteurs qui veulent découvrir le lieu sans pour autant assister à une corrida pourront profiter des visites guidées organisées quotidiennement. On y apprend l’histoire et les anecdotes du lieu grâce à une guide. La visite passera par la piste, les gradins mais également les coulisses et le musée Taurin installé à l’intérieur des arènes de Las Ventas.
Ce musée dédié à la tauromachie retrace l’histoire du lieu. Une chapelle dédiée aux patronnes du Mexique (la Vierge de Guadalupe) et de Madrid (la Vierge de Paloma) se trouve également au sein du lieu, ainsi qu’une infirmerie dotée de deux salles d’opération pour permettre de soigner les blessures.
Plein tarif : 14,90€. Etudiants et retraités : 11,90€. Moins de 12 ans : 5,90€. Moins de 5 ans : gratuit Ces tarifs comprennent la location d’un audioguide.
Au pied de las arenas de las Ventas, le temple de la tauromachie à Madrid
Vendredi 10 juin. 15 h 30. Station de métro Ventas. Tout le monde descend. On suit la foule et nous voilà dehors sur la Plaza de toros inondée de soleil.
Las arenas de las Ventas. Le temple de la tauromachie dans le monde. Les plus grandes arènes d’Espagne. La décoration est l’œuvre de Monasterio, réalisée à partir d’azulejos figurant les armoiries de toute la péninsule. Plus que des arènes. Un symbole. Inaugurées en 1931, elles ont vu les plus grands toreros du siècle se mesurer aux bêtes les plus fantastiques. Mes pensées vont vers Hemingway. Le Soleil se lève aussi, on y est.
Pas de chance. Vendredi de juin, arènes fermées. Personne n’est capable de nous dire la raison. Les marchands de friandises et de boissons fraîches font grise mine sous leur kiosque. L’arnaque du siècle. Léa se fait dépouiller une partie de son argent de poche pour quelques grammes de bonbons. Hilarité générale. Pour quelques rouleaux de réglisse, je répare l’injustice.
En désespoir de cause, on profite de la fermeture pour faire de belles photos des arènes et pour s’amuser un peu avec les statues environnantes. Dommage que nous ne puissions pas pénétrer à l’intérieur. Ce sera pour une autre fois. Et cette fois-ci, j’assisterai à une corrida.
