Jérusalem, de la porte de Jaffa à la Citadelle de David
Vendredi 13 avril. C’est à la porte de Jaffa, au pied des remparts de Jérusalem que commence mon voyage en Israël. Je n’ai pas besoin d’aller loin. Il me suffit ce vendredi matin de longer l’avenue qui passe devant le Post Hôtel pour atteindre les premières murailles de la cité médiévale de Jérusalem.
Ces remparts de Jérusalem datent de Soliman le magnifique. C’est lui, qui succédant au royaume des croisés, les fit construire entre 1535 et 1538, donnant ainsi à Jérusalem son aspect d’aujourd’hui.
Le rempart sud relie la porte de Jaffa à la porte des Détritus. Le rempart nord, la porte de Jaffa à la porte des Lions. Pour avoir une idée de l’étendue de la vieille ville, la meilleure solution est justement d’accéder à ces remparts et de marcher sur son chemin de rondes. Oui, mais… Pendant toute la durée de mon séjour, l’accès aux remparts est fermé. La tuile. D’autant plus que depuis les murailles, on a, paraît-il, une vue étonnante sur les toits de la vieille ville.





La porte de Jaffa est la principale porte d’accès à la vieille ville de Jérusalem quand on vient de la ville nouvelle. L’accès à la vieille ville se fait par une brèche dans la muraille, sur la droite de la porte. Cette ouverture a été percée en 1898 en l’honneur de l’empereur Guillaume II d’Allemagne pour qu’il puisse passer avec son carrosse impérial !
De l’autre côté de la porte de Jaffa, il suffit de relever les yeux pour admirer la tour et la citadelle de David, sans doute un des ensembles monumentaux les mieux conservés de tout Jérusalem. Une citadelle qui donne un cachet incroyable à la vieille ville.


La citadelle et la tour de David, situées à l’ouest de la vieille ville, sont une introduction parfaite à l’histoire de Jérusalem. Car découvrir la ville de toutes les religions sans s’intéresser un tantinet à son histoire, c’est comme visiter une coquille vide. Indispensable.
Cette forteresse élevée au XIIe siècle par les Croisés a été édifiée à l’endroit même des trois tours d’Hérode, à deux pas de son ancien palais où le grand souverain du royaume de Judée recevait ses invités de marque. On pense ainsi que c’est ici même que Jésus fut jugé et condamné par Ponce Pilate qui demeurait certainement ici plutôt que dans le casernement romain établi près du temple.







