Le Caire - Louxor
Train de nuit et coucher du soleil sur le Nil
Comment faire une croisière sur le Nil ?
Normalement, votre croisière sur le Nil démarre dans la ville de Louxor. Celle-ci possède son propre aéroport, ainsi qu’une gare. Vous pouvez réserver cotre croisière depuis la France, mais vous pouvez également vous lancer dans l’aventure depuis Louxor. Les agences de voyage sont partout dans la ville.
Les agences de voyage vous accueillent donc directement à votre sortie de l’avion, ou du train, et effectuent le transfert jusqu’au navire de croisière.
Prix d’une croisière :
En règle générale, le voyage entre Louxor et Assouan dure quatre ou cinq jours. Mais la durée peut s’étendre ou se raccourcir, de trois à sept jours. Cela dépendra des prestations désirées, des monuments à visiter, ainsi que des divers sites touristiques additionnels choisis.
En fonction du type de bateau, du niveau de confort à bord et des divers extras, chaque croisière est proposée à un prix unique et personnalisé. Pour un trajet de cinq jours à bord d’un navire confortable, comptez u budget entre 600€ et 800€ par personne.
La croisière s'amuse avant le coucher du soleil sur le Nil
Bonne nouvelle à notre arrivée à Louxor. Le bateau que nous devions prendre, un 4 étoiles, a été laissé à une horde de jeunes étudiants américains… Du coup, nous sommes surclassés et posons nos bagages à bord d’un bateau 5 étoiles plus, beaucoup plus spacieux, flambant neuf… et quasiment inoccupé ! Nous allons faire la croisière avec une quarantaine de personnes à bord contre près de 400 habituellement ! Elle est pas belle, la vie !
Arrivés tardivement à bord, on prend une petite collation en cuisine en tout début d’après-midi. Les dattes sont fraîches et les fruits tout simplement délicieux !
Après cette petite pause déjeuner, on remonte sur le pont du bateau pour profiter pleinement de la vue sur le Nil. Il fait une chaleur étouffante, un véritable four ! Mais la vue sur le fleuve et sur ses rives est à couper le souffle. Quelques felouques remontent le cours du Nil, d’autres restent amarrés au port.
Une chaleur étouffante
On profite de ces quelques instants pour prendre quelques photos-souvenirs. Mais il fait trop chaud et la perspective de bouillir dans l’eau de la piscine ne m’enchante guère. Alfred nous donne rendez-vous vers 17 heures pour partager avec lui et quelques membres de l’équipage une infusion à l’hibiscus, la boisson royale. Délicieux !
En attendant, j’en profite pour prendre une bonne petite douche. Et là, c’est la catastrophe. La baignoire fuit et inonde la chambre ! Il faut tout éponger ! Un petit coup de fil à la réception du bateau et on nous change de chambre. Cette fois-ci, nous avons vu directement sur le Nil ! Chouette alors !
Enfin, arrive le clou de la journée. Le coucher de soleil sur le Nil. Pour rien au monde, je n’aurais manqué ça. La nuit tombe et des minarets alentours monte la voix des muezzins. C’est à cette heure-ci aussi que s’élève le parfum du désert : étrange mélange de fleurs de lotus et d’autres plantes que je ne connais pas. C’est une sensation unique. Un moment inoubliable. Juste pour cet instant, je reviendrai en Egypte.
Le Caire-Louxor en train de nuit
Samedi 19 septembre 2009. Après le plateau de Gizeh, les pyramides et le Sphinx, pas le temps de souffler, il faut encore se rendre à la grande gare centrale du Caire, affronter les embouteillages, pour prendre le train de nuit qui doit nous mener jusqu’à Louxor où débute notre grande croisière sur le Nil.
Sur le quai, c’est un peu la cohue. Impossible de déchiffrer les horaires de départ et d’arrivée des trains. Heureusement, Alfred est encore là pour nous aider. Et c’est avec beaucoup d’émotion qu’on dit au revoir à Ahmed, notre chauffeur et accompagnateur, qui a été si gentil avec nous pendant ces trois premiers jours.
Train couchette et repas à bord
A l’intérieur, c’est le grand luxe ! Un homme d’un certain âge est chargé de nous apporter le dîner et le petit-déjeuner du matin. Sa barbe blanche et son fez rouge égyptien sur le crâne lui donne un air martial et très respectable. L’homme est d’une gentillesse déconcertante.
Pour ce voyage en train, j’occuperai la couchette du bas, plus longue que celle du haut. Mais pas assez, j’ai beau me contorsionner dans tous les sens, la couchette est trop petite pour moi. Du coup, je passe une toute petite nuit mais profite à plein de ce moment unique. Quel bonheur d’être ici !