Temple de Philæ

Au cœur du sanctuaire

Comment s’y rendre ?

La seule façon d’atteindre ce temple est de prendre le bateau car il est situé sur une île. Si vous êtes seul et que vous souhaitez uniquement voir le temple de Philae, vous pouvez louer des bateaux-taxis à Assouan. Une autre option consiste à réserver un forfait de visite guidée qui comprend ce temple, le haut barrage d’Assouan et l’obélisque inachevé.

Les heures de visite du temple de Philae sont du lundi au dimanche de 7 à 16 heures. L’heure des spectacles du soir varie en fonction de la saison, mais ils ont généralement lieu entre 21 et 22 heures.

Prix d’entrée :

Le droit d’entrée est de 100 EGP pour les adultes et de 50 EGP pour les étudiants. Si vous souhaitez louer le spectacle son et lumière, vous devez payer un supplément de 125 EGP.

Le prix du forfait qui comprend le temple de Philae, le barrage d’Assouan et l’obélisque inachevé varie, selon l’agence à laquelle vous faites appel, entre 55 et 65 euros.

Pour les photos, le droit est gratuit.

Un sanctuaire, symbole de fertilité

Mardi 22 septembre 2009. L’entrée dans le sanctuaire est émouvante à plus d’un titre : d’abord pour la majesté des lieux bien sûr, mais aussi pour le symbole de fertilité et de vie que représentait le temple d’Isis.

La salle hypostyle possède de très beaux chapiteaux. Cette salle fut transformée en église en 557, sous Justinien lorsque, sur ordre de l’empereur, tous les temples égyptiens durent fermer leurs portes (550). Des inscriptions grecques et des croix coptes sur les murs et les colonnes en témoignent.

Dans le sanctuaire, entouré de douze chambres pour la plupart très sombres, se dresse encore un socle de barque.

Les représentations sont en grande parties abîmées par le limon du Nil. Scènes d’offrandes. Pénombre mystérieuse. Quelques gravures superbes évoquent la naissance de l’enfant solaire. On trouve ainsi Isis allaitant Horus qu’elle tient affectueusement sur ses genoux. Photo obligatoire !

Mais la plupart des visages ont été martelés par les Coptes qui se sont parfois acharnés. Par une chambre latérale située à gauche, on peut monter sur le toit du temple, jusqu’au petit sanctuaire d’Osiris ou des reliefs, comme à Edfou et Dendérah, décrivent la mort d’Osiris, sa momification, son inhumation et surtout sa résurrection.

La visite s’achève. Derniers regards jetés sur le temple. Et dire que tout ça aurait pu disparaître à jamais sous les eaux du lac Nasser. Le temple de Philae compte parmi les temple sauvés des eaux lors de la construction du barrage d’Assouan, avec le temple d’Abou Simbel.

En 1894, le temple fut partiellement immergé, et la seule façon de le visiter le temple était en barque.

En 1979, lors de la construction du second barrage, le temple aurait été complètement immergé. Il fallait le démonter et le transporter sur un îlot voisin, l’îlot Aguilkya, situé à 300m en aval, au nord.

Les travaux furent effectués avec la participation de l’UNESCO, du ministère de la Culture égyptien, des services d’archéologie du Caire, en 1974, durant deux ans.

De retour à Assouan, notre guide nous emmène visiter une fabrique artisanale de papyrus. Ici, tout est encore fait à la main. Et les papyrus que nous achetons ne sont pas de vulgaires peau de banane séchées. J’en ramène un pour Léa, et l’autre pour Monika, mon amie polonaise. Chose promise, chose due !