Assouan
En felouque sur le Nil
Comment faire une croisière sur le Nil ?
Normalement, votre croisière sur le Nil démarre dans la ville de Louxor. Celle-ci possède son propre aéroport, ainsi qu’une gare. Vous pouvez réserver cotre croisière depuis la France, mais vous pouvez également vous lancer dans l’aventure depuis Louxor. Les agences de voyage sont partout dans la ville.
Les agences de voyage vous accueillent donc directement à votre sortie de l’avion, ou du train, et effectuent le transfert jusqu’au navire de croisière.
Prix d’une croisière :
En règle générale, le voyage entre Louxor et Assouan dure quatre ou cinq jours. Mais la durée peut s’étendre ou se raccourcir, de trois à sept jours. Cela dépendra des prestations désirées, des monuments à visiter, ainsi que des divers sites touristiques additionnels choisis.
En fonction du type de bateau, du niveau de confort à bord et des divers extras, chaque croisière est proposée à un prix unique et personnalisé. Pour un trajet de cinq jours à bord d’un navire confortable, comptez u budget entre 600€ et 800€ par personne.
Et vogue le navire sur une felouque !
Mercredi 23 septembre 2009. Naviguer à bord d’une felouque, ce bateau à voile symbole du Nil, est une expérience unique. Un souvenir impérissable. C’est ce que nous allons faire après notre escapade jusqu’à la frontière du Soudan pour admirer le temple d’Abou Simbel.
A peine le temps de manger que nous débarquons du paquebot pour grimper à bord d’une felouque affrêtée par l’agence de voyage. A bord, c’est l’effervescence. Un karkadé bien frais nous attend à notre arrivée. Toujours aussi délicieux. Cette infusion à base de feuilles d’hibiscus est la boisson nationale en Egypte comme dans de nombreux autres pays d’Afrique.
On commence à peine à sortir du petit port d’Assouan et c’est déjà la grande déconnade ! Cool ! Les eaux du Nil sont d’un bleu profond. On en profite pour faire quelques photos-délires… et pour prendre la barre de la felouque !
Surprise une fois montés à bord, une troupe musicale assure l’ambiance sur le pont du bateau. Le tambourin résonne au-dessus des eaux du Nil. Tout le monde chante, danse et fait le con ! Ursula s’éclate. C’est un peu ça les vacances, non ?
Après ce pur moment de délire, on navigue une bonne petite heure sur les eaux du Nil. Envoûtant. Les rives de l’île Eléphantine se dressent dans le couchant. Nous ne la visiterons pas, hélas. Une autre fois, j’espère. Le ballet des felouques remontant et descendant le cours du fleuve est saisissant. Le désert autour du Nil nous enveloppe de tout son mystère.
« Eh, mon capitaine, est-ce que je peux prendre la barre, un moment ? » Le type opine du chef et me sourit. Cool ! J’attrape la barre du gouvernail et vogue la galère ! Ils sont sympas, ces Egyptiens !
Deux minutes plus tard, un enfant du fleuve nous accoste en plein milieu du Nil. Sa planche flotte on ne sait trop comment et le gamin s’agrippe de toutes ses forces à notre embarcation. « Français ? » Et voilà que le gamin nous chante la Marseillaise pour quelques pièces de monnaie ! Carrément incroyable !
La nuit tombe à la vitesse grand V en Egypte. On n’a même pas le temps de dire ouf que le soleil plonge derrière les grandes dunes du désert. Du coup, depuis notre felouque qui nous ramène vers le port d’Assouan, nous assistons à un superbe coucher de soleil sur le Nil. A couper le souffle.