Istanbul, nuit magique en Orient
Mercredi 21 novembre 2012. De retour sur les routes enfin ! Il fait trop froid à Paris. Direction l’extrémité orientale de l’Europe, le Proche-Orient pour les puristes, pour un premier contact avec l’Asie. Istanbul. Turkish Airlines comme dans un rêve. Départ à l’heure. Arrivée à la tombée de la nuit. Les jours sont plus courts en Orient. A peine 17 heures et le soleil se fait la malle.
Premiers contacts avec la perle de l’Orient. La deuxième Rome. Istanbul la nuit. Long trajet en tramway depuis l’aéroport. La ville bouge. Mélange des cultures. Femmes voilées contre femmes libérées. Etudiantes trop maquillées. Ô liberté ! Que du bonheur ! Descente à Gülhane à deux pas du Romantic Hôtel.
Tout juste le temps de voir briller l’éclat de la mosquée bleue. Trois heures de vol. Claqué. Ce sont des choses qui arrivent. Une petite sieste réparatrice et me voilà de nouveau dehors. A nous deux Sultanahmet !
Le souffle coupé. A peine le temps de couper à travers la vieille ville que me voici en plein coeur de Sultanahmet.
A gauche, Sainte-Sophie, à droite, la mosquée bleue. Au centre, une fontaine géante crache des jets d’eau spectaculaire. Ebouissant.
Les minarets de la mosquée bleue percent le ciel. Les nuages forment de petits paquets rouges au-dessus de la voûte céleste. Sainte-Sophie se couvre d’une belle lumière blonde. Les palmiers dressent leur silhouette dans la nuit orientale. L’eau de la fontaine jette des lueurs bleues. Les allées du jardin sont illuminés comme en plein jour. Des couples se reposent sur des bancs. Quelques vendeurs à la sauvette tentent encore de soutirer quelques lires aux touristes. Il fait bon. Novembre est encore doux, ici.
De l’autre côté de la mosquée bleu, les obélisques de l’ancien hippodrome romain dressent leur flèche dans le ciel crémeux de feu Constantinople. Hiéroglyphes égyptiens. La colonne torsadée de Constantin s’entortille dans les nuages. Quelle nuit magique !