Palais de Topkapi

Bienvenue au palais du sultan

Comment s’y rendre ?

En plein milieu du quartier de Sultanahmet, il se trouve juste derrière Sainte-Sophie.

Si vous souhaitez découvrir les grands palais et mosquées d’Istanbul tels que le palais de Topkapi, la Mosquée bleue ou la basilique Sainte-Sophie, entre autres, vous pouvez le faire avec un guide spécialisé qui vous montrera les endroits les plus intéressants au cours d’une visite.

Prix d’entrée :

Le palais est ouvert du mercredi au lundi de 10 heures à 17h30. Fermé le mardi.

Prix par personne combiné : 1 500 TL (41,80 )..

De la porte impériale à la salle du Divan

Jeudi 22 novembre. Levé de bonne heure. Un rayon de soleil traverse les rideaux de la chambre. Ce sera le dernier de la journée. Petit déjeuner rapide dans la salle du restaurant, puis direction le centre-ville. Sultanahmet au bout des rails du tramway. Aïe ! Il pleut. Autant commencer par le palais de Topkapi en espérant que la pluie aura cessé pour visiter Sainte-Sophie et la mosquée bleue.

A gauche, vers le palais de Topkapi. ça monte sec. Deux militaires turcs surveillent l’entrée du site. Petit sourire de circonstance. Soguk Cesme. Rue magnifique bordée de maisons en bois. Habitat traditionnel. Istanbul a connu plusieurs séismes dévastateurs. Les anciens avaient prévu le coup. Mélange des couleurs et maisons élégantes. Superbe.

Au bout de la rue, l’entrée du palais de Topkapi. Porte impériale recouverte de marbre. 1478. Par là, entrait le sultan. Succession de cours. La première, la cour des Janissaires mène à la porte du Salut. A gauche, l’église Sainte-Irène jamais détruite par les Ottomans. A servi d’entrepôt et d’arsenal. Vue magnifique sur le Bosphore. 

Longue marche jusqu’à la porte du Salut flanquée de deux grandes tours orthogonales crénelées. 1542. Influence byzantine. À part les officiels et les dignitaires étrangers, personne n’était autorisé à franchir cette porte. Seul le sultan pouvait la passer à cheval. 

A gauche, sitôt l’entrée passée, une petite fontaine. Là, le bourreau se lavait les mains ainsi que son glaive après une décapitation… Oups ! En ce temps-là, le bourreau ne chômait pas.

Etape suivante. Me voici dans la seconde cour. A l’époque de de la splendeur du palais, seul le sultan la traversait à cheval. Aujourd’hui, une nuée de touristes bat son pavé. Toiles des parapluies tendues. ça bruine sec. Pas le temps pour les cuisines, la collection de porcelaines ou les écuries. Direction la salle du Divan. Là, se réunissaient les ministres d’État, le conseil des ministres (Dîvân Heyeti), le Conseil impérial, composé du grand vizir (Paşa Kapısı), des vizirs et d’autres fonctionnaires de l’État ottoman. Multiples entrées. Piliers de marbre et de porphyre. La déco rococo tranche avec le pavillon du XVIe siècle.