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Comment la mosquée de Sokollu est devenue la petite sœur de la mosquée bleue

La mosquée aux faïences bleues

Jeudi 22 novembre 2012. Dernière étape de la journée. Il fait nuit maintenant. Descente dans la vieille ville. Rue pavé et pente raide. Ma jambe droite en voit de toutes les couleurs. Encore un petit effort. Tourne à droite et une rue transversale m’emmène à la mosquée. Lumière blonde. Des stèles mortuaires surgissent de la nuit. Alignement anarchique des tombes. La souvenir du cimetière juif de Prague me traverse. La mort ne connaît pas de religion.

Dernière prière de la journée. La mosquée abrite une école coranique. La cour de la mosquée est splendide. Au centre, une fontaine aux ablutions. La cour intérieure est encerclée par un ensemble de portiques à 30 dômes. Il faut attendre que la prière s’achève. Cela me donne un peu de temps pour faire un peu d’histoire. La mosquée de Sokollu a été construite sur des ruines d’une église byzantine par l’architecte Sinan en 1571.

Brusquement, c’est la cohue. Une centaine d’enfants surgissent de la mosquée et se chaussent en un éclair avant de détaler à travers la ville. Le gardien est de mauvaise humeur. Pas de photos à l’intérieur. Tout juste le temps d’admirer les faïences bleues d’Iznik et les calligraphies qui décorent la salle de prière. 

Des vitraux polychromes ajoutent encore une touche de splendeur à la mosquée du pacha Mehmet Sokollu. Visite terminée. « Il faut sortir maintenant ! Dehors ! » ça va, j’ai compris. Je me rechausse et je prends le chemin du retour. ça monte sec, maintenant. Dur, dur pour ma jambe folle. Enfin, la place de l’hippodrome. Allons manger quelques spécialités turques dans un petit resto recommandé par le Routard. Demain, il fera jour.

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