Thaïlande, d'Ayuttaya à Ko Tao
Budget, transport, bons plans, sécurité
Table des matières
Quel itinéraire ?
1er jour – Arrivée à Bangkok: visite nocturne de Bangkok
2e jour : Grand Palais – Wat Mahathat – Wat Pho – Wat Arun – Wat Suthat – Chinatown – Wat Saket
3e jour : Visite d’Ayuttaya
4e jour : Balade sur les Khlongs de Bangkok – Musée national – Quartier de khao San Road
5e jour : Route vers Koh Tao en bus et bateau
6e jour : Koh Tao, plage et plongée sous-marine
7e jour : Koh Tao, plage et plongée sous-marine
8e jour : Koh Tao, plage et plongée sous-marine et retour vers Bangkok
9e jour : Kanchanaburi – Pont de la rivière Kwai – Balade à dos d’éléphant – Descente de la rivière Kwai – Parc National de Sai Yok -train de Sai Yok
10e jour : Retour vers Paris
Comment se déplacer en bus en Thaïlande ?
Pour ce voyage, je suis allé au plus simple. Sachant que je restais à Bangkok et que je pouvais profiter d’excursion vers Ayuttaya et le parc national de Saï Yoy, et surtout que j’allais passer quatre jours sur l’île de Koh Tao, je n’ai pas pris de voiture de location. Du coup, j’ai privilégié les déplacements en bus.
Pour ce trajet en bus vers Koh Tao, c’est plutôt sportif puisque le voyage s’effectue de nuit, mais bon, il faut faire confiance en l’organisation aux petits oignons des Thaïlandais qui ne vous laisseront jamais tomber et seront toujours là pour vous orienter. Pour l’organisation d’un tel trajet, et en général pour toutes les autres destinations depuis Bangkok, aller et retour, vous trouverez toujours une agence sur Khaosan Road pour vous vendre une excursion pas trop cher.
- les bus : Ils sont plus rapides et un peu moins chers que les train, mais moins agréables pour les longues distances. Trois sortes de bus sont disponibles :
- – Les bus gouvernementaux, avec ou sans clim : on les prend généralement à un terminal central.
Les bus non climatisés, souvent bondés, desservent toutes les petites localités dans les environs d’une grande ville.
Pour les longs trajets, préférer ceux équipés avec clim (mais prévoir une petite laine, la clim étant souvent efficace !). Les bus gouvernementaux, comme Prempracha, sont moins chers que les bus privés, mais le confort est moindre et ils sont plus souvent annulés que les autres. - – Les bus privés climatisés : on en trouve dans toutes les villes où le tourisme existe. Ils sont confortables, rapides, ponctuels et plus chers. Ils circulent sur de longues distances, principalement de nuit. C’est ce bus que j’ai pris pour me rendre à Koh Tao.
- – Les bus VIP : il s’agit de bus climatisés de luxe, puisque le faible nombre de sièges permet une inclinaison maximale. Rapides et chers, mais on arrive frais et dispo.
Comment se déplacer en train en Thaïlande ?
Ils sont plus ou moins ponctuels, assez lents (en général 40 km/h de moyenne) et un peu plus chers que les bus. Pour les longs trajets (Bangkok-Chiang Mai notamment), le train est cependant plus pratique et plus confortable que le bus. Il y a souvent un wagon-restaurant ou, au moins, un vendeur ambulant.
Il existe 3 catégories de places :
- la 3e classe, que l’on vous déconseille sauf pour les trajets courts ;
- la 2e classe, ventilée ou climatisée ;
- et la 1re classe, chère, toujours climatisée et vraiment chic !
- Pour les horaires, le plus simple est de consulter le site en anglais seat61.com.
Il y a aussi le site thailandetrains.com, en français celui-là, bien fait également, qui permet de consulter les horaires des principaux trains et d’acheter son billet en ligne (billet qui vous sera ensuite envoyé par la poste), moyennant une commission. - Pour l’achat des billets en 1re et 2e classe, plusieurs possibilités : directement dans les gares (avoir son passeport), via une agence de voyages (locale ou non), ou encore sur Internet.
- Si vous optez pour la réservation en ligne, on vous conseille le site 12go.asia, qui permet de réserver (de 3 à 90 jours à l’avance) tout type de billets de transport en Asie. Site facile à utiliser, il suffit de sélectionner « Thailand » dans la page d’accueil puis de choisir le trajet que vous souhaitez. Différentes options (de trains et de classes, avec les prix correspondants, mais aussi de bus ou de vans…) vous seront alors proposées, et vous n’aurez plus qu’à choisir, régler avec une carte de paiement internationale et aller, ensuite, chercher votre billet à un endroit tout proche de la gare de départ. Sinon, on peut aussi se faire envoyer le ticket par la poste (en Thaïlande ou à l’étranger) mais il y a un surcoût.
Peut-on conduire en Thaïlande ?
Oui, oui et trois fois oui. C’est même la solution la plus simple pour se déplacer en Thaïlande, la plus pratique en tout cas. Sauf pour se rendre dans les îles, auquel cas il vous faudra laisser votre véhicule sur le parking du port de ferry et le récupérer quand vous serez de retour. Vous pouvez également louer un véhicule sur les îles, et mieux, un scooter.
Le réseau routier est en très bon état. Sur les grands axes, les panneaux routiers sont en thaï et en anglais, avec les distances exprimées en kilomètres. Si vous conduisez vous-même, on vous conseille vraiment de disposer d’un GPS : cela vous évitera quelques tracas et vous fera gagner un temps considérable, surtout sur le réseau secondaire, où la signalisation est toujours déficiente.
Si les Thaïs conduisent raisonnablement (il y a des exceptions, notamment les minibus !), la Thaïlande est aujourd’hui le 2e pays au monde concernant le nombre de morts par accident de la route. Il s’agit aux 3/4 de conducteurs de 2-roues qui roulaient sans casque.
On roule à gauche en Thaïlande (du coup volant à droite), mais on s’habitue vite, d’autant que les voitures sont généralement automatiques.
– Limitations de vitesse : 50 km/h en ville, 80-90 km/h sur route et voie rapide (highway), et 110-120 km/h sur autoroute (motorway).
– Ne roulez pas la nuit, les camions vont vite, ils ne sont pas toujours éclairés, et pas très respectueux des voitures. Sans compter les animaux sur le bord des routes.
– Interdiction absolue de téléphoner au volant : 1 000 Bts d’amende.
– Stations-service : nombreuses, aussi modernes qu’en Europe et faciles d’usage. Elles acceptent les cartes de paiement. Compter environ 30-35 Bts le litre d’essence.
Comment louer une voiture en Thaïlande, avec ou sans chauffeur ?
On peut louer une voiture très facilement dans le centre des grandes villes du pays, mais le plus simple est encore de louer son véhicule directement à l’aéroport, ce qui vous permettra de le remettre avant de reprendre votre vol retour. Pour ma part, après avoir essayé de nombreuses compagnies (Sixt, Avis, Hertz, etc.), mon choix s’est porté définitivement sur Europcar. Simple, efficace et compétent.
– Formalités et pièces requises pour la location : l’âge minimal est de 21 ans. Vous devez présenter votre passeport, une carte internationale de paiement et, parfois, le permis de conduire international, en plus du permis national.
– Location de voitures sans chauffeur : réservez de préférence depuis chez vous par Internet, vous serez plus sûr d’être correctement assuré. Faites un état des lieux détaillé lors de la prise en main du véhicule de manière à ce que l’on ne vous facture pas la moindre égratignure au retour de celle-ci.
– Location de voitures avec chauffeur : compter à peu près 1 000 Bts en plus, davantage si vous voulez que l’essence soit incluse ou si vous faites un circuit de plusieurs jours (le chauffeur doit alors trouver un hébergement pour se loger).
Faut-il vraiment louer un deux roues pour circuler en Thaïlande ?
Personnellement, je ne vous le conseille pas. Et ce, pour les mêmes raisons que j’ai expliquées plus haut : les accidents sont très nombreux, et souvent très graves. Ne vous laissez pas griser, si vraiment vous souhaitez circuler à deux-roues, pensez surtout à mettre votre casque !
Côté prix, il faut compter 200-300 Bts par jour, selon les endroits et la saison, pour la location d’un scooter (110-125 cc). Certains loueurs interdisent de dépasser un rayon de 50 km. Pour une moto, compter environ 1 000 Bts par jour pour une 250 cm3 et jusqu’à 1 500 Bts par jour pour les plus gros modèles.
Attention, que vous rouliez à scooter ou à moto, ne pas oublier votre permis de conduire international tamponné du cachet A1. Même si, vis-à-vis du loueur, le permis moto national (à prendre également) suffit, la police essaiera souvent de vous coller une amende d’environ 500 à 1 000 Bts. En cas d’accident, vous risquez de ne pas être couvert par votre assurance personnelle. Or, si la moto constitue le meilleur compromis prix-indépendance, il faut savoir qu’en Thaïlande les loueurs ne proposent quasi jamais d’assurance… À défaut d’assurance, vous serez responsable des frais mécaniques et médicaux. La plupart du temps, en cas de problème, le touriste a tort et est pénalement responsable au regard des autorités locales. Résultat : confiscation du passeport et mise en route d’une procédure.
Par ailleurs, au vu des prix, les loueurs demandent la plupart du temps de laisser votre passeport en gage ou une grosse somme d’argent en dépôt (250 € environ). N’acceptez pas ! Ne laissez jamais votre passeport en gage ! Jamais ! A défaut, donnez une autre carte à la place
Comment conduire en Thaïlande ?
Attention, pour conduire en Thaïlande, il vous faudra vous munir d’un permis international. Si vous n’en possédez pas, il vous faudra en commander un en France. Surtout, ne vous y prenez pas au dernier moment. Les délais d’attente sont gigantesques. En juillet 2023, les délais dépassent largement les quatre mois d’attente ! Pour faire la demande, il vous faudra aller sur Internet. C’est facile et rapide (la demande !).
Pour l’ensemble du pays, rien de plus simple que de circuler en voiture, sur les îles y compris. Principales difficulté : Bangkok et les autres grandes villes. La circulation est souvent anarchique et la police veille au grain. Gare aux amendes en cas d’infraction au code de la route !
Pour vous diriger, téléchargez le plan sur Google maps et laissez-vous guider. Rien de plus simple. Pour éviter toute mauvaise surprise, pensez à avoir pris une carte téléphonique du pays pour bénéficier de la couverture des données internet. Cela vous aidera. Il est fréquent que le Gps perde son latin sur une simple carte téléchargée à l’avance.
Ah oui, j’allais oublier. En Thaïlande, on roule à gauche, avec volant à droite. Après une bonne journée d’adaptation, vous serez apte à la conduite.
Quel budget pour visiter la Thaïlande ?
Parlons d’abord des billets d’avion, pour l’achat d’un billet, il faut compter (en réservant à l’avance), entre 600 et 800 euros. Pensez donc à réserver à l’avance ! Les prix ont considérablement augmenté depuis la fin de l’épidémie de Covid.
Concernant l’hébergement, on peut trouver des hôtels convenables à partir de 30 ou 40 euros, voire beaucoup plus si on souhaite avoir des hôtels luxueux et très confortables. Si vous en avez la possibilité (et l’envie), visitez la chambre avant de vous engager, car certaines peuvent vous réserver quelques mauvaises surprises. Ne soyez pas étonné de trouver la douche au milieu des toilettes, c’est souvent le cas en Asie ! Quant à l’eau chaude, il faut pour cela miser sur des hôtels aux normes européennes. Le plus souvent l’eau sera tiède, au pire, à chaleur ambiante.
A Bangkok, évitez absolument de réserver une chambre dans les artères principales de Khaosan Road… Certes, les chambres sont à tout petit prix, mais vous risquez de dormir au-dessus des boîtes de nuit et des terrasses de café bondées une grande partie de la nuit.
Dans les îles, vous serez étonné (ou pas !) de constater que les prix des hébergements doublent, voire triplent par rapport aux hébergements d’une même catégorie à Bangkok, dans les grandes villes du centres du pays, et du nord. C’est l’effet « îles du paradis ». Un concept un peu surfait sachant que vous allez très certainement vous retrouver dans une des nombreuses stations balnéaires « usines à touristes » du sud de la Thaïlande. Mais bon, quand on aime, on ne compte pas. Pour ma part, je préfère le calme des plages de Malaisie ou de Birmanie à l’ambiance finalement très européennes des plages de Thaïlande. Mais bon, chacun voit midi à sa porte.
Enfin, sachez que les prix varient très fortement selon les saisons, surtout dans le sud bien sûr. Evitez de fréquenter les plages du golfe de Thaïlande au moment de la mousson. Pour ceux qui l’ignorent, le tarif peak season (« pleine saison »), s’étale du 15 décembre au 15 janvier
Comme toujours, un petit mot sur les appartements. Avec le temps, c’est le genre d’hébergement que je privilégie : souvent très confortable, spacieux bien évidemment, certes plus chers à la location, ils offrent toutefois l’avantage d’être vite rentabilisé si vous vous donnez la peine de cuisiner. Ce que vous économiserez au restaurant vous permettra de disposer d’un logement spacieux et de limiter considérablement vos dépenses pendant votre séjour.
Concernant votre budget nourriture, comme je l’ai écrit plus haut, il est plus intéressant de manger dans son appartement, sans quoi, si vous souhaitez vous faire plaisir, vous pourrez trouver des restaurants bon marché pour 5 à 10 euros, pour un peu plus si vous souhaitez vous faire plaisir. Dans la rue, vous pourrez manger pour encore moins cher.
Enfin, concernant le budget musées, temples et sites, les prix d’entrée des musées, sites et autres temples sont en général assez, voire très raisonnables. Sauf pour certains parcs nationaux, qui ont vu leur droit d’accès doubler… pour les farang (étrangers), passant ainsi de 200 à 400 Bts ! Certains musées ou monuments pratiquent aussi un droit d’entrée élevé, pouvant atteindre 350 Bts, voire 500 Bts. Mais en général, le coût est modique (de 50 à 100 Bts en moyenne).
Pour résumer, Thaïlande reste un pays assez bon marché (mais beaucoup plus cher par exemple que le Laos, le Cambodge ou la Birmanie voisine), quoique le coût de la vie pour un touriste dépende beaucoup de la région. Dans les coins moins touristiques, il reste très raisonnable, mais c’est beaucoup moins vrai dans les îles et stations balnéaires du Sud, où l’hébergement, notamment, a connu une sérieuse inflation ces dernières années.
Quelles sont les formalités pour voyager en Thaïlande ?
Pour voyager en Thaïlande, il vous faudra un passeport impérativement valable au moins 6 mois à partir de la date d’entrée dans le pays. C’est une règle à absolument respecter. Les agents de l’immigration sont très stricts avec ça. Il vous faudra aussi disposer d’un billet aller-retour égal ou inférieur à 30 jours ou un billet d’avion d’entrée + un billet d’avion de sortie dans les 30 jours maximum après le jour d’arrivée, tous les billets devant être achetés avant de se présenter à l’aéroport de départ (sinon, l’accès à bord peut être refusé).
Si vous possédez un billet aller-retour à 30 jours et que vous souhaitez étendre votre séjour, vous pouvez faire une seule demande d’extension de séjour de 30 jours, auprès des bureaux d’immigration (Bangkok, Samui, Phuket, Chiang Mai, etc.). Coût : 1 900 Bts.
Si vous souhaitez demeurer plus de trente jours dans le pays, il vous faudra obtenir un visa au préalable. Pour ce faire, se connecter à thaievisa.go.th. Créer un compte, choisissez le type de visa demandé et téléchargez les documents demandés.
A noter que depuis fin septembre 2021, le visa d’entrée pour la Thaïlande est devenu électronique. Il n’est plus apposé sur le passeport par le service consulaire de l’Ambassade. Toutes les catégories de visas électroniques sont délivrées en ligne à l’exception du visa Élite. Coût : 35 € pour un visa touristique de 60 jours.
Pour ceux qui souhaitent entrer en Thaïlande par la voie terrestre, il est tout à fait possible d’entrer deux fois par année calendaire en Thaïlande depuis la Malaisie, le Laos et le Cambodge et de faire les visas d’entrée de 30 jours suivant la nationalité. Il est conseillé d’avoir un billet sortant dans les 30 jours.
Enfin, sachez que les mineurs doivent être munis de leur passeport. Pour les mineurs français, la loi a rétabli l’autorisation de sortie du territoire. Pour voyager à l’étranger, ils doivent être munis de leur passeport, d’un formulaire signé par l’un des parents titulaires de l’autorité parentale et de la photocopie de la pièce d’identité du parent signataire.
Parlons sécurité
Que dire sur la sécurité, franchement, pas grand chose, tant les Thaïlandais sont gentils et accueillants. Vous ne risquerez rien à vous promener le soir dans les rues de Bangkok ou autres stations balnéaires.
Les seuls ennuis que vous pourrez rencontrer se situent aux frontières. Au sud, en proie à des violences. Ici, les voyages sont formellement déconseillés dans les provinces de Pattani, Narathiwat, Yala et, dans une moindre mesure, dans la province de Songkhla.
Evitez aussi les zones frontalières avec la Birmanie, au nord-ouest de la Thaïlande. Le franchissement de la frontière entre la Thaïlande et la Birmanie en dehors des points de passage autorisés est illégal et peut occasionner de très graves ennuis.
Enfin, dans la mesure du possible, tâchez de vous tenir à l’écart des manifestations ou rassemblements politiques.
Les femmes peuvent-elles voyager seules en Thaïlande ?
Là encore, mis à part faire de mauvaises rencontres… avec des touristes étrangers, les femmes ne risquent absolument rien à voyager seules en Thaïlande.
Parlons argent, banque et change
Bon, pour faire simple, l’unité monétaire de la Thaïlande est le baht. En août 2023 : un euro valait 38 baths. Du coup, 10 euros équivalent à 380 baths.
Le change des euros s’effectue sans commission, que ce soit dans les bureaux de change ou dans les banques. Dans les coins touristiques, celles-ci ont souvent un comptoir dédié donnant sur la rue, qui reste ouvert plus tard que la banque elle-même (jusqu’à 20 heures, parfois 22 heures), tous les jours y compris le week-end.
Une règle d’or à respecter : ne changez pas tous vos euros à l’aéroport. Les taux de change sont en votre défaveur. Changez juste l’argent du taxi et attendez d’être en ville pour changer.
Pour ce qui est des distributeurs automatiques (ATM en anglais), on en trouve partout dans le pays, avec une carte de paiement internationale. Un petit conseil d’ami : retirez plutôt de grosses sommes pour éviter de multiplier les petits retraits qui vous seront facturés jusqu’à 300 baths par retrait. Une petite fortune à la longue !
Pour ce qui est des règlements par carte bancaire, on peut l’utiliser dans un grand nombre d’hôtels et restaurants un peu chic, dans les stations-service et autres agences de voyage. Le mieux quand même est de toujours avoir des baths sur soi.
Quels sont les vaccins à faire pour voyager en Thaïlande ?
Bonne nouvelle, aucune vaccination n’est obligatoire pour les voyageurs en provenance d’Europe.
Toutefois, il vaut mieux être à jour pour les vaccinations « universelles », encore plus utiles là-bas : diphtérie, tétanos, polio, coqueluche, hépatite B. Attention, le vaccin contre l’hépatite A est absolument indispensable.
Le vaccin contre la typhoïde peut être utile pour les séjours dans des conditions précaires ou de longue durée ; immunité partielle (70 %) 3 ans. Sachez qu’il existe un vaccin combiné hépatite A + typhoïde ;
Pour les séjours longs ou ruraux : vaccin rabique préventif contre la rage est conseillé. Ne vous approchez jamais des chiens et des petits singes. Attention : 3 injections nécessaires. En cas d’exposition, il faudra néanmoins rajouter 2 injections, à 3 jours d’intervalle, d’un vaccin similaire.
Pour les séjours ruraux, même courts, et particulièrement en zone de rizières : encéphalite japonaise.
Quelles sont les précautions à prendre en termes de santé ?
En plus du virus de l’hépatite A (voir plus haut), il faudra en plus faire attention aux moustiques qui sont très nombreux en Thaïlande. Pensez à utiliser des répulsifs antimoustiques. La plupart (pour ne pas dire la quasi-totalité) des répulsifs antimoustiques/arthropodes vendus en grande surface ou en pharmacie sont insuffisamment efficaces. Pour ma part, je vous recommande : Insect Ecran.
Pour ce qui est des médicaments, les pharmacies sont bien approvisionnées, mais mieux vaut prévoir un petit stock personnel (contre les diarrhées et autres problèmes digestifs, paracétamol, désinfectant et pansements, etc.).
Concernant le paludisme, sauf à vouloir résider dans les villages des zones frontalières avec la Birmanie, il n’y a aucun risque.
Quant à la dengue, une épidémie peut survenir à tout moment en Thaïlande, comme dans tout pays de l’Asie du Sud-Est, en particulier lors de la mousson. Transmise par les piqûres de moustiques en plein jour, la dengue est une forte fièvre d’origine virale, un peu comme une très grosse grippe. On ne dispose pas de traitement spécifique à l’heure actuelle. La seule prévention consiste à se protéger des moustiques, la nuit et surtout le jour.
Enfin, un petit mot sur le SIDA. La Thaïlande est un des pays du monde le plus touché par cette épidémie. Et au vu du nombre de prostituées qu’il y a dans le pays, cette épidémie n’est pas prête de s’éteindre. Une seule règle : sortez couvert !
Quelle est la meilleure saison pour partir en Thaïlande ?
Ou plutôt, quand ne pas partir ! Août, septembre et octobre, voire juillet… C’est la saison des pluies ! A moins que vous n’aimiez être rincé, préférez donc de décembre à mars, quand les températures sont agréables et le ciel dégagé. En avril-mai, le thermomètre grimpe, et la chaleur devient vite insupportable.
Entre mi-novembre ou décembre et mi-février ou mars, c’est la meilleure saison pour fréquenter l’ensemble du pays. Durant cette période, la pluie se fait discrète dans le Nord et dans le Sud-Ouest. Les températures demeurent élevées en journée – entre 28°C et 34°C – et les nuit sont plus fraîches.
La fréquentation est moins forte entre mai et juin.
Quand plonger en Thaïlande ?
Sur la côte Ouest, en mer d’Andaman, la meilleure saison s’étale de fin novembre à fin avril. À ce moment-là la plongée se pratique autour des îles de la mer Andaman.
Sur la côte Est, dans le golfe de Thaïlande, la meilleure saison est entre février et août. Le temps est clément pour plonger autour des îles du golfe de Thaïlande : îles Samui, Pha Ngan, Koh Tao, etc.
Durée de vol et décalage horaire
Bangkok vit 5 heures en avance sur Paris en été, 6 heures en hiver. Quand il est 12 heures à Paris, il est 17 heures (été) ou 18 heures (hiver) à Bangkok.
Que mettre dans la valise pour partir en Thaïlande ?
Instantanément, je vous dirais… voyagez léger ! La Thaïlande se situe en zone tropicale. Du coup, pensez à emmener pas mal de tee-shirt dans votre valise. Surtout qu’avec l’humidité, vous en changerez plusieurs fois par jour. Surtout dans le sud. Pensez également à un imperméable, cela pourrait vous servir. Quand il pleut en Thaïlande, il pleut ! Enfin, si vous résidez dans le nord et que vous partez en trek, pensez à prendre avec vous une veste, cela pourrait vous servir.
Petit conseil d’amis, prenez aussi une bonne paire de chaussures pour marcher, car si vous souhaitez visiter un maximum de sites lors de votre séjour en Thaïlande (et dieu sait qu’ils sont nombreux!), vous en aurez sacrément besoin. Vous allez avaler les kilomètres.
Enfin, pensez aussi à des chaussures légères, voire très légères si vous restez sur les îles.
Comment marchander un prix dans un marché ou dans une boutique ? Et ça marche !
Première règle d’or, ne jamais acheter dans la première boutique. Commencez par une première (en général, vous retrouvez les mêmes souvenirs dans toutes les autres), commencez à tâter le prix et faites-vous une idée de ce que l’on va vous demander. Allez maintenant dans une autre boutique, demandez le prix de l’objet qui vous intéresse (ne parlez jamais le premier), faites-vous répéter le prix, faites une offre au tiers de ce que l’on vous demande (pas le double, le tiers !). Ce prix sera votre base de négociation. Exemple, si on vous propose un souvenir à 15 euros, soyez ferme, offrez 5 euros. Pas plus. Le marchand, en règle générale va descendre son offre du tiers. Dans notre exemple, il va passer à 10 euros. C’est maintenant qu’il vous faut négocier : accrochez-vous à votre proposition de départ et négociez ferme. Dans notre exemple, cédez entre 7 et 8 euros. Jamais au-dessus. En cas de refus, commencez à partir. Poliment mais fermement. Un bon vendeur vous rattrapera toujours par la manche. Là, vous aurez gagné. Enfin, dernier grand conseil. Si possible, négociez toujours avec un homme. Une femme est toujours plus dure en affaire. Toujours.
Quels souvenirs acheter en Thaïlande ?
Exceptionnellement, je vais commencer par une recommandation : ne cédez pas à la tentation et ne remplissez pas vos valises de produits de contrefaçons, vous pourriez avoir à payer une amende très salée à votre arrivée à Paris ! Voire très très salée ! Soyez raisonnable, si vous souhaitez vraiment acheter quelques babioles, achetez-les, mais pas plus. Pour rappel, l‘importation de contrefaçons expose leur détenteur à des poursuites judiciaires et à des amendes douanières sévères à son retour en France. Voilà qui est dit. Passons maintenant aux achats que vous pourriez faire en guise de souvenirs.
Là, vous n’aurez que l’embarras du choix : tissus, pierres précieuses, argent, bijoux en or, bracelets de jade et d’onyx, laques, bronze, poterie, frottis de temple, masques du Khon, objets en teck, vannerie de rotin et mobilier de bambou, chapeaux chinois pointus, ombrelles de papier, etc.
Enfin n’oubliez pas, c’est à Bangkok et à Chang Mai que l’on fait les meilleures affaires. Dans les îles, les prix passent du simple au double.
Une dernière petite recommandation : pour vos petits achats, préférez le liquide à la carte bleue. On n’est jamais assez prudent…
Comment circuler à Bangkok et dans les grandes villes de Thaïlande ?
Le plus pratique, le métro à Bangkok. A pied bien sûr (attention à ne pas vous faire renverser quand vous traversez une route !), et surtout en tuk-tuk.
Il s’agit la plupart du temps d’un triporteur aménagé à partir d’une moto, avec une banquette (pour 2 personnes maximum) sous un auvent métallique. Attention, certains sont de véritables œuvres d’art !
Un petit conseil d’ami : négocier le prix avant de monter, et sachez que ce n’est pas vraiment moins cher que le taxi. Ne vous fiez pas non plus au chauffeur qui prétendra que l’hôtel ou le resto demandé est fermé, il aura naturellement une autre adresse sous le coude où il aura une commission. Certains se prennent aussi pour un pilote de Formule 1, n’hésitez pas à leur dire « cháa cháa noï » (« moins vite, moins vite » !)
Peut-on boire l'eau du robinet ?
Franchement, je ne vous le recommande pas. Voire, pas du tout. Préférez l’eau minérale.
Pouvez-vous trouver l'amour en Thaïlande ?
On ne compte pas le nombre d’Européens (et de Français !) qui s’embarquent gentiment à bord d’un avion, destination la Thaïlande, pour y retrouver l’amour de sa vie… Messieurs, pensez surtout que ces dames (parfois ces dames-messieurs, on ne compte pus le nombre de ladyboys !) pensent en priorité à ce que vous avez… dans le portefeuille ! L’amour avec une femme de 20 ans que moins de vous ? ça sent l’arnaque à plein nez : au mieux, celle-ci vous dépouillera au jour le jour de vos économies, au pire, vous vous retrouverez un beau matin, la tête embrumée par quelques substances illicite, votre carte bleue évanouie dans la nature, sans le sou, et en proie à tous les maux. Bref, ne vous laissez pas griser par la vision de toutes ces jeunes femmes aux bras des européens : pour 99% d’entre elles, ce sont des prostituées qui vont plumer leur sugar daddy ! En outre, je vous rappelle qu’il est totalement illégal d’avoir des relations avec des mineures : cela porte un terme bien précis, la pédophilie.
Enfin, réfléchissez bien à deux fois avant d’avoir des relatins sexuelles avec des prostituées ou des femmes d’apparence très légères… La Thaïlande est connue pour un taux très élevé de SIDA.
Surtout ne consommez pas de drogue en Thaïlande !
Essayer une drogue, même douce, peut coûter très cher en Thaïlande. Les sanctions sont terribles, plusieurs Occidentaux sont actuellement sous les verrous pour 5 à 15 ans faute d’avoir respecté les lois thaïes.
Ne jamais oublier : les dealers sont les balances (de mèche avec la police). À Ko Phangan, lors des Full Moon parties, le trafic-dénonciation-emprisonnement-racket contre libération est un véritable sport.
Les prises électriques sont-elles les mêmes en Thaïlande ?
Attention, n’oubliez pas votre adaptateur. Le système électrique fonctionne en 220 V avec des prises dites « américaines » à 2 broches plates. On peut trouver un adaptateur sur place. Sachez quand même que la plupart des hôtels sont équipés de prises compatibles avec les appareils européens.
Quelle langue parler en Thaïlande ?
A moins d’être d’être très doué pour les langues étrangères, vous aurez surtout besoin de parler anglais pour vous débrouiller. Si vous espérez vous en tirer avec votre français de base, c’est peine perdue. Autre petite particularité des Thaïlandais, leur anglais est particulièrement mauvais. On croirait presque des Français qui s’essaient aux langues étrangères ! C’est vous dire. Bref, soyez patient, essayez décrypter gentiment ce que votre interlocuteur tente de vous dire et tout ira bien. Au besoin, faites le répéter. Un indice chez vous, le « thirty » de la langue de Shakespeare se transforme très souvent en « teurti »… Sans oublier le reste ! Bon courage !
Comment puis-je utiliser mon téléphone en Thaïlande ?
Comme je le répète souvent, le mieux, et certainement le plus pratique, est d’acheter une carte sim dès votre arrivée dans le pays. Attention aux arnaques ! Dans de nombreux pays, les opérateurs vous proposent des forfaits 3 à 4 fois plus cher dans un aéroport qu’en ville.
Si vous le pouvez, attendez donc d’être en centre-ville pour acheter une carte sim et l’utiliser sur votre téléphone. Vous en trouverez partout, et notamment dans les fameuses supérettes 7 Eleven. Pour une poignée d’euros, vous pourrez utiliser votre téléphone comme en France, avez les données Internet. A vous d’évaluer votre consommation pour prendre le meilleur forfait. Se munir d’une pièce d’identité. On vous attribue alors un numéro de téléphone local et un petit crédit de communication.
Demandez au vendeur d’installer la puce dans votre téléphone afin de s’acquitter des opérations de service qui nécessitent généralement de lire le turc. En moins de cinq minutes, vous serez ainsi parfaitement équipé pour tout votre séjour. Surtout n’oubliez pas de garder en lieu sûr votre propre puce française que vous remettrez sur votre téléphone à votre retour.
Se connecter au wifi est le meilleur moyen d’avoir accès au Web gratuitement si vous ne disposez pas d’une carte. Votre hôtel sera très certainement connectés. Sinon, descendez au restaurant du coin, ils sont tous équipés.
Pour passer un appel en Europe : 00 + 66 + l’indicatif de la région (sans le « 0 ») suivi du numéro à 7 chiffres de votre correspondant.
De la Thaïlande vers la France : faites le 00 + 33 (pour la France) ou 32 (pour la Belgique) ou 41 (pour la Suisse) + le numéro de votre correspondant à 8 ou 9 chiffres (sans le 0 initial).
Et les toilettes, c'est comment ?
L’horreur. Je l’ai dit ? Ah ui, je l’ai dit. Bon, si vous pouvez, attendez d’être à l’hôtel pour vous soulager, sinon… Bon courage !
On trouve encore des toilettes « à la thaïe » dans certains établissements, les hébergements bon marché et les petits restos notamment. Elles ressemblent aux toilettes « à la turque », mais un peu plus hautes (il n’y a pas toujours de papier toilette, on se nettoie plutôt à l’eau…). Mais, en général, ce sont des sanitaires semblables aux nôtres, avec un tuyau en plastique à jets d’eau, mais aussi du papier.
Peut-on voyager avec des enfants ?
Oui, bien entendu. Et les enfants seront tellement heureux d’être avec vous sur les plages ou au milieu des temples du pays. Les Thaïlandais adorent les enfants et vos enfants n’auront absolument aucun problème. Cependant, faites attention aux mouvements de foule. Si vous êtes en présence d’une manifestation, éloignez vos enfants. la police n’est pas tendre en Thaïlande. Gardez quand même toujours un œil sur vos enfants, hélas le pays est réputé pour être la proie de pédophiles, alors ne laissez pas vos enfants traîner sans surveillance.
Pour le reste, la Thaïlande est idéale pour vivre une aventure avec ses enfants. Il y a énormément d’activités à faire en famille.