Une petite fête à Khosan Road et je fais mes adieux à la Thaïlande
Vendredi 22 novembre 2013. Une bonne douche, une bonne sieste et je décide de sortir pour fêter mon dernier jour en Thaïlande. Direction Khaosan Road et ses centaines de bars qui pullulent dans ses rues envahies de touristes.
Je traîne un moment dans le quartier, puis finalement me pose à la terrasse d’un restaurant. Plat du jour et Singha Beer. Ce soir, je me sens d’une humeur festive. Cela tombe bien, l’Irlandaise assise à côté de moi est dans le même état d’esprit. Lara. Joli prénom. Son copain et un type entre deux âges, moitié britannique moitié hongkongais nous rejoignent. Singha Beer à volonté. Une seule idée en tête, raconter des conneries et s’amuser.
Lara, ma blonde irlandaise avale les bières comme du petit-lait. Difficile de suivre la cadence. Les Singha Beer défilent à la vitesse grand V. Soirée de folie. Inoubliable. Deux heures plus tard, je dis au revoir à tout ce petit monde et traîne un moment dans le quartier avant de rentrer à l’hôtel.
Les rues sont infestées de policiers, de touristes éméchés, de voleurs à la petite semaine et de prostituées… Pas très sains, tout ça. Ok, je rentre et je m’effondre sur mon lit. Demain sera un autre jour.
Samedi 23 novembre. Levé 10 heures du matin. Mal de crâne et gueule de bois. Douche tiède et vêtements propres. Je fais les comptes. Juste assez pour la journée et faire un peu de shopping à Khaosan Road. Petit-déjeuner complet, je règle ma chambre, dépose mes valises à la réception, puis file vers Khaosan Road.
Cette fois-ci, je n’ai pas oublié mon appareil photo. Je ne veux rien manquer de cette vie qui fourmille dans le quartier sur le dos des farangs.
On trouve de tout à Khaosan Road : les taxis jaunes côtoient les tuks-tuks, les fabricants de contrefaçon se mêlent aux vrais artisans, les restaurateurs aux vendeurs de glaces et de beignets. Si on souhaite se faire une carte professionnelle, pas de problème ! Avec un peu d’imagination, on peut devenir flic ou journaliste ! Il suffit juste d’une photo d’identité qui sera faite à l’arrière de la boutique… Il n’est pas midi encore que les cuisinières de pâtes thaïs sont déjà aux fourneaux. D’autres refilent aux touristes assoiffés des jus de fruits faits maison. Plus loin, une fausse paysanne de Bangkok revend des légumes et des épices sur le bord du trottoir.
Allez zou, je m’enfonce plus à fond dans le quartier. Là, sur les trottoirs des ruelles étroites, des colonies de touristes allongés se font masser les mollets pour une poignée de baths. Singha Beer dans le poing et sourires en coin. Plus loin encore, on s’enfonce dans le paradis de la contrefaçon. Des centaines de magasins de souvenirs et de fringues alignés les uns après les autres. L’inondation made in China. Pour l’authentique, il faudra repasser… ou aller ailleurs. Bon, ok, le coup de feu de midi approche à grands pas. Les restaurants se remplissent. Les cuistots s’affairent à préparer les barbecues. Les vendeurs de jus de papaye et de mangue sont sur les starting-blocks… Attention, farangs en approche !
14 heures. Il est temps de partir. Un taxi m’attend à la sortie de ma guest house. Direction l’aéroport. Les tours de Bangkok défilent derrière la fenêtre. Boule au ventre. Envie de revenir le plus tôt possible. Vol 747 pour Paris. Retour au pays.