Comment se rendre à Koh Tao ?
Il y a cinq façons de parcourir la distance de 835 km (519 miles) entre Koh Tao et Bangkok :
- en Bus + Ferry (10 heures), train via Chumphon (8h 17m – 16h 18m).
- vol + ferry (2h 45m – 4h 45m),
- bac (16 heures).
- Train via Surat Thani (13h 05m – 19h 16m). Le trajet dure 2h 45m – 19h 16m et la
- Le moyen le plus rapide est le vol + le ferry.
- Les billets les moins chers commencent à 21 euros pour le train via Chumphon.
Prix du PADI (brevet de plongée international) :
L’Open Water est le premier niveau de formation en plongée loisir. L’obtention de celui-ci vous permettra de plonger partout dans le monde dans la zone des 0-18m, dans tous les centres de plongée et en toute autonomie ! Elle se déroule sur 3 jours et vous aurez l’opportunité de réaliser 6 plongées.
Les journées commencent vers 8 h 30 et ce terminent vers 17 heures.
Le prix de la formation à l’Open Water est d’environ 11.000 baths (280 euros).
De Koh Tao à Bangkok, le long trajet du retour
Jeudi 21 novembre 2013. Après ces quatre journées de plongée sous-marine, il est grand temps, hélas, de quitter Koh Tao. Derniers coups d’œil sur mes photos de voyage et le bus collectif vient nous chercher à l’entrée du Seashell dive center. Au revoir à Jean-Pierre et je monte à l’arrière de la bétaillère ! Trajet retour. Nœud dans le ventre. Les boutiques du village défilent sous mes yeux. Sensation étrange de ne pas en avoir assez profité. Je ne suis même pas allé à la Full Moon party, la fête gigantesque organisé à Ko Phangan, la petite île voisine. Arrivée à l’embarcadère de Koh Tao, tout le monde descend. Rues étroites et alignement de boutiques et de cafés. Objectif : trouver le quai de la Songserm.
Cinq minutes de marche et je trouve enfin l’embarcadère. Noir de monde. La foule des grands jours. Au bout du quai, un bateau ronronne et attend les voyageurs. Une queue monumentale prend d’assaut les guichets. Ouf ! J’ai mon billet en poche. Posté devant l’accès au quai, un type me fait comprendre que je dois retourner au guichet. Mais c’est quoi cette embrouille ! Une demi-heure de queue plus tard, j’accède enfin au guichet. Là, une femme me fait comprendre que mon billet n’est pas le bon et que je dois l’échanger avec un ticket de la Lompraya…
Le ferry de la Songserm reste à quai. Trop de houle pour prendre la mer. Aïe ! La catastrophe. Plus que quinze petites minutes avant le départ du Catamaran de la Lompraya. Gros coup de colère et de stress. Je sors dare-dare de la boutique et je remonte en courant la rue qui mène à l’embarcadère de la Songserm. Echange des billets et petit supplément. Nouvelle pastille de couleur sur le tee-shirt. Retour fissa vers l’embarcadère de la Lompraya. Ouf ! Le bateau est toujours là. Merci pour le retard !
Quinze minutes d’attente sur le quai. La femme de tout à l’heure me décoche un grand sourire. Tiens, c’est étrange, mais elle a quelque chose de bizarre, celle-là… Merde ! C’est un homme ! Grand éclat de rire intérieur. Ici, ça fait longtemps qu’on a dépassé la polémique du mariage pour tous. Bref, on monte enfin à bord. Elle est pas belle, la vie ?
A l’arrivée à Chumpon (Chumphong ? impossible à savoir, tout s’écrit de mille et une manières ici !), je vois passer le gros des voyageurs de la Lompraya monter dans les bus qui doivent les ramener vers Bangkok. Pas moi.
Pastille verte de la Songserm, je monte dans un minibus, direction une ville de nulle-part et une gare routière où j’attends à quai. Pas un européen dans les parages. Des Thaïlandais du coin viennent me parler gentiment. Ils sont sympas, ces Thaïlandais ! Des bus attendent de partir pour Bangkok.
Enfin, au bout de deux heures d’attente, je grimpe dans le bus du retour. Chouette, à l’intérieur je fais la connaissance d’une Française exilée en Equateur. ça a l’air pas mal du tout. Ok, je sais où je vais aller bientôt. Apparemment, le mieux, c’est de partir en été pour éviter la neige sur les sommets des Andes… Génial. Bon, ce n’est pas tout ça, mais j’ai besoin de dormir.
Une nouvelle excursion vers Kanchanaburi et la rivière Kwaï m’attend depuis le hall du New Siam II. Il est six heures quand j’arrive. Khaosan Road ? Je t’en ficherai, oui ! Le bus nous laisse à la plus grande gare routière de Bangkok ! Un couple de Français est dans la même galère que moi.
Bon ok, je cherche un peu ma route avant de comprendre, puis j’appelle un taxi. « Khaosan Road, please… » J’ai besoin de dormir une petite heure avant de reprendre la route vers le nord !