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Bienvenue à Eilat, la perle de la mer Rouge en Israël

Pourquoi visiter l’observatoire sous-marin d’Eilat ?

L’observatoire sous-marin d’Eilat (également appelé Coral World Underwater Observatory) offre une immersion fascinante dans les fonds marins de la mer Rouge sans même se mouiller.

Eilat abrite une biodiversité marine exceptionnelle, avec des coraux colorés et des poissons tropicaux.

L’observatoire dispose d’une tour sous-marine à 6 mètres de profondeur, offrant une vue à 360° sur la vie marine.

Le site comprend aussi un musée présentant des expositions sur la mer Rouge.

Comment visiter l’observatoire sous-marin d’Eilat ?

Généralement ouvert de 9 à 17 heures (vérifier sur le site officiel (https://www.coralworld.com/eilat/)).

Tarifs : 30 euros pour les adultes/réductions pour les 3 à 12 ans.

Comptez 1h30 à 2h30 pour tout explorer. Le site est adapté aux personnes à mobilité réduite.

A noter que la réserve marine de Coral Beach se situe à proximité.

Eilat, depuis la tour de l'observatoire sous-marin

Lundi 16 avril. Bienvenue à Eilat ! Ce matin, j’ai pris un bus de très bonne heure depuis la gare routière de Jérusalem pour me rendre tout au sud du pays, au bord de la Mer Rouge. Ligne n° 444, la même que celle qui, hier, m’a permis de me rendre à Massada. Mais cette fois-ci, je suis monté dans le bus direct. Du coup, je ne mettrais qu’environ 4 heures pour me rendre jusqu’à Eilat.

La bonne nouvelle, c’est que mon hôtel, le Sea Princess Motel (très moyen), ne se trouve qu’à trois minutes à pied de la gare, du coup, je n’ai pas à marcher trop longtemps pour le trouver… La mauvaise nouvelle, c’est qu’il se trouve à plus de cinq kilomètres des centres de plongée de la ville. La tuile. Je vais devoir faire des choix. Et ce choix va s’imposer très naturellement. Le temps de déposer ma valise dans ma chambre, et j’attrape le bus n° 16 qui dessert le front de mer. Direction l’observatoire sous-marin d’Eilat. À ne surtout pas manquer !

Il est presque 16 heures quand je parviens enfin à l’observatoire. La plupart des centres de plongée ont déjà fermé leurs portes. Pas de regrets. Et je vais en avoir moins encore quand je vais découvrir tous les trésors de vie sous-marine que renferme cet observatoire.

Mais avant ça, impossible de résister à l’envie de mettre un pied dans les eaux chaudes de la Mer Rouge. Oui, oui, celle-là même que l’ami Moïse traversa quand Dieu lui ouvrit un passage entre les eaux pour lui permettre d’échapper aux armées de Pharaon. Rien que ça !
La véritable star de cet observatoire est cette incroyable tour d’observation dressée en plein milieu de la mer qui permet d’observer une multitude de poissons en circuit fermé, mais avec une eau sans cesse renouvelée, alimentée par le débit de la Mer Rouge.

Depuis son sommet, on a une vue fantastique sur la côte, sur les bancs de coraux plantés au large du rivage, et plus loin, en écarquillant les yeux, vers le rivage égyptien de la Mer Rouge. Eh oui, l’Égypte ne se trouve qu’à quelques encâblures de là.
Autant le dire tout de suite, la beauté de la Mer Rouge tranche littéralement avec la ville d’Eilat, station balnéaire sans aucun charme, bordée d’une immense marina, de grands hôtels, de boîtes de nuit et de restaurants… En un mot, tout ce que je ne supporte plus. C’est simple, on se croirait presque à Cancun !

Par contre ici, pas de saison des pluies… Le soleil brille 330 jours par an, et c’est peut-être le seul endroit au monde où le vent souffle de la terre vers la mer… Autant le dire, il fait très chaud ici. Le thermomètre dépasse allègrement les 45 °C. Et nous ne sommes qu’en avril !

Mais surtout, et comme on le devine ici, le Golfe de la Mer Rouge est réputé pour ses fonds marins et ses nombreux spots de plongée. Mais je vais devoir faire des choix… Et je vais tellement voir de poissons magnifiques et multicolores durant cette visite que finalement, je vais faire l’impasse sur les plongées que je devais faire pour privilégier mon séjour dans le désert du Néguev.

Un choix que je ne vais pas regretter. Mais c’est promis, je reviendrai piquer une tête et faire de la plongée dans ces eaux merveilleuses.

Allez, une petite photo-souvenir avec mon tee-shirt rouge du Vietnam, et je m’en vais voir des milliers de poissons…

Au niveau inférieur de la tour d’observation de l’observatoire sous-marin d’Eilat, on peut observer « à eau ouverte » la vie aquatique du récif de corail au milieu duquel est planté ce phare maritime. Sincèrement, je ne sais pas si ça existe ailleurs dans le monde, mais c’est bien la première fois de ma vie que j’ai l’occasion de voir une telle installation sous-marine. Tout simplement exceptionnel.

Deux très larges fenêtres ouvertes sur le monde aquatique environnant de la tour permettent ainsi d’observer les fonds sous-marins. Cette installation me rappelle de lointains souvenirs d’écolier quand pour la toute première fois j’assistai à une projection cinématographique dans l’enceinte de l’école Edouard-Herriot, à Mérignac. Un drap blanc tendu sur le mur de la classe, les volets fermés et la lumière éteinte… Je voyais mon premier film de cinéma… 20.000 lieues sous les mers et le fameux capitaine Némo ! Quel souvenir !

Tout autour de la tour d’observation, au niveau des grands hublots ouverts sur la faune marine, d’immenses massifs coralliens ont été recréés. Artificiels sans doute, mais il n’empêche. Les poissons sont nombreux à venir les fréquenter. Il y en a de toutes les couleurs et de toutes tailles. Un rêve de gosse !
Avec une telle prolifération de poissons qui s’abattent de l’autre côté de la vitre épaisse qui ceinture la tour d’observation, mes envies de plongée regagnent en intensité… et baissent à l’unisson. Que verrai-je de plus en revêtant ma combinaison de plongée ? L’intensité du moment, la communion avec la faune, l’ivresse des profondeurs, le bonheur de vivre le « grand bleu » font toute la différence.

Hélas, je suis arrivé trop tard à Eilat, et tous les centres de plongée ont déjà fermé leurs portes. Impossible d’organiser une plongée au dernier moment. Je sais comment les conditions sont strictes en matière de sécurité pour tous les centres. Et je doute que je sois admis au dernier moment… On verra bien demain.
En attendant, je me régale à la vue de ces milliers de poissons qui viennent fréquenter le récif corallien.

La salle d’observation de la tour descend à 5 mètres en dessous de la surface de l’eau. Nul besoin de combinaison ou de bouteilles pour plonger au cœur de la faune. Pas de décompression possible. Autour de moi, les enfants sont ravis. Et je les comprends !
Dans un fabuleux paysage d’anémones de mer et de coraux nagent des centaines de poissons tropicaux : des « poissons-lions » aux piquants venimeux (j’en ai un drôle de souvenir en Indonésie !) aux rayures bleu et jaune des « poissons-pyjamas », en passant par les ptéroïs zébrés de blanc et de noir ou le chatécodon avec son cercle noir près de la queue, il y en a pour tous les goûts !

Pour les familles un peu réticentes ou craintives à l’idée d’enfiler une combinaison de plongée ou de passer leur brevet, l’occasion est unique d’observer la faune aquatique de la mer rouge. Un vrai spectacle sans tuba, sans palmes et sans bouteilles !
Derrière les vitres, je reste fasciné comme les enfants à la vue d’un tel spectacle. Quelque chose me dit que j’en verrai même moins au cours d’une plongée !

Une chose est sûre, je reste admiratif devant ce récif de corail reconstitué et j’imagine, bichonnée par les scientifiques de l’observatoire.

Après l’observation sous-marine, l’observation panoramique ! C’est ce que permet la tour dressée en plein milieu de la Mer Rouge. Depuis son sommet, on a une vue plongeante sur la station balnéaire et ses drapeaux qui claquent au vent.
Depuis son sommet encore, on peut comprendre comment s’est construit Eilat, le long du rivage de la Mer Rouge, et poussé par les dunes marquées du désert du Néguev.

En se tournant face à la mer, on peut distinguer au loin les rives occidentales de la Mer Rouge, les montagnes désertiques de l’Égypte.

Depuis le sommet encore, la vue sur le banc de corail est spectaculaire avec toutes ces nuances de bleu à mesure que l’on s’approche de la plage, le sable blanc à la surface donnant des éclats émeraude à la mer.

Comme partout en Israël, les drapeaux du pays sont omniprésents, ce qui n’est pas sans rappeler la fierté qu’ont les Américains de faire claquer au vent leur bannière étoilée.

Retour au milieu des bassins de l’observatoire. Le premier qui se présente à moi n’est autre que celui consacré aux tortues.
Bon, alors autant le dire tout de suite… Pour avoir déjà nagé et plonger à plusieurs reprises avec des tortues de mer, voir ces animaux barboter dans quelques centimètres d’eau me laisse un goût amer… Du coup, je ne m’étendrais pas sur le sujet. Next !

À ne surtout pas manquer quand on visite l’observatoire sous-marin d’Eilat : le bassin consacré aux requins et aux raies. Alors là aussi, je mets tout de suite un bémol. Voir nager des prédateurs des mers et des océans dans un aquarium géant, ce n’est vraiment pas mon truc. Par contre, on peut observer ces grands poissons comme rarement on peut les voir. J’ai encore le souvenir dans ma tête de ces requins pointes noires qui nous tournaient autour en Malaisie…
Les requins, en Mer Rouge, sont surtout visibles sur les sites éloignés en haute mer, donc visibles en croisière. Les espèces sont nombreuses en Égypte et en Israël : plus d’une quarantaine dont le requin-baleine. Dieu merci, ici, je n’en verrai pas. Trop monumental, je suppose pour le bassin de l’observatoire !

Les raies sont très présentes en Mer Rouge. Celles que l’on voit le plus sont les raies pastenagues à taches bleues. La raie manta est aussi visible sur les sites éloignés.
On observe aussi la raie-guitare, la raie-aigle ou encore la torpédine, appelée aussi raie électrique.

Le requin longimane, appelé aussi longimanus, requin océanique, ou encore aileron blanc du large, est fréquemment aperçu sur les sites éloignés de la Mer Rouge.

Le requin-marteau, le requin soyeux, le requin-renard et le requin pointes blanches sont aussi régulièrement croisés dans les eaux de la Mer Rouge.
Le requin gris de récif est celui que l’on croise le plus, il est assez peu farouche et n’hésite pas à s’approcher des plongeurs.

Occasionnellement, et surtout dans le sud de la Mer Rouge, on peut rencontrer des requins-tigres et des requins makos.

Un autre grand bassin de l’observatoire est consacré exclusivement aux poissons emblématiques de la Mer Rouge.
Au menu de cette découverte : poissons-papillons (citrons, cochers, à dos noir etc..), poissons-anges, poissons-empereurs, carangues, barracudas, poissons-lions, demoiselles, poissons-clowns, poissons-perroquets, fusiliers, platax, poissons-coffres.

À vrai dire, un de mes poissons préférés est le poisson-empereur que j’ai pu croiser à de nombreuses reprises lors de mes plongées à travers le monde.
À voir également : le labre napoléon, le préféré des plongeurs. On en voit sur presque partout en Mer Rouge. Il est peu farouche et se laisse facilement approcher.

D’autres espèces sont visibles comme le labre peigne, le labre damier, le labre ruban, le labre à long museau, la girelle verte ou encore la girelle arc-en-ciel.

La réputation des fonds sous-marins de la Mer Rouge, ce sont aussi toutes ces belles formations coralliennes qui parfois sont à fleur d’eau : coraux mous, coraux durs de couleur vive ou gorgones.

En Mer Rouge, la faune est diverse et colorée. Autant de regrets de ne pas avoir pu plonger. Mais, c’est sûr, je reviendrai pour aller plonger. Un véritable paradis aquatique !

Au-delà des seules espèces de la Mer Rouge, l’observatoire sous-marin d’Eilat possède une très vaste collection d’autres poissons vivant dans les eaux chaudes du globe.
Les poissons-ange ou poissons papillons tout d’abord. Parmi les plus beaux et plus colorés poissons du monde marin ! Des mythiques papillons jaunes qui baladent en couple, aux anges géographes ou empereurs.

Les labres et poissons-perroquets ensuite. La famille des labres fait partie des familles de poissons les plus diversifiés, autant en taille qu’en formes et couleurs ! Il est souvent assez difficile de les identifier lorsque l’on ne les connaît pas bien, car chaque espèce ou presque, possède plusieurs livrées en fonction du sexe et du rang social. Du petit labre nettoyeur à l’immense Napoléon, des dizaines d’espèces fréquentent les récifs coralliens.

Assez proches des labres, mais possédant des dents soudées en véritable bec, les poissons-perroquets sont impressionnants à regarder lorsqu’ils croquent dans les coraux durs comme dans du chocolat !
En Mer Rouge, on peut aussi rencontrer des animaux extrêmement venimeux, comme les poissons scorpions et poissons pierres. Ces poissons sont la plupart du temps bien camouflés. Le poisson pierre, quant à lui, possède un des venins les plus puissants du règne animal.

Les poissons balistes ne sont pas rares non plus en Mer Rouge et Mer Méditerranée. Ces poissons, dont la morphologie est plutôt curieuse, ont la tête qui fait environ la moitié de leur corps. Ils nagent entre deux eaux, souvent inclinés, fabriquent un nid dans le sable avec du corail, et certains attaquent lorsque l’on s’en approche. Ils sont malgré tout splendides à observer.
Quant aux poissons ballons, certains ont une tête de chien battu ! Les diodons se différencient des ballons par la présence d’épines plaquées se redressant lorsqu’ils se gonflent. Les poissons coffre ont eux la forme d’un rectangle.

Autour des épaves, on peut également trouver de beaux bancs de « glassfish », les poissons de verre ! Tout comme les poissons hachettes qui doivent leur nom à leur forme.
Très appréciés aussi : les poissons clowns et demoiselles. Les poissons clown sont parmi les plus célèbres des poissons et c’est bien sûr dans les anémones qu’il faut se pencher pour les observer.

Quant aux demoiselles, elles virevoltent de manière synchrone au-dessus des coraux dans lesquels elles se réfugient à la moindre menace…
Les gaterins et les lutjans sont parmi les espèces de poissons tropicaux les plus commercialisées pour la consommation. On les observe sur les récifs coralliens et petites grottes ou sous les surplombs au ras du sable pour certains. D’autres espèces proches fréquentent plutôt les zones sableuses comme les becs-de-cane…

On trouve aussi des beauclaires ou autres poissons soldats. Les poissons écureuils eux préfèrent les cavités coralliennes…

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