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Brésil – Toutes mes astuces et conseils

Table des matières

Quel itinéraire ?

1er jour – Arrivée à Rio de Janeiro. Hôtel Monte Castelo.

2e jour – Place et la rue de Laranjeiras – Cosme Velho – Largo di Boticario – Ascension du Corcovado – Au sommet du Pain de Sucre – De Praia Vermelha aux favelas du Maracaña – 

3e jour – Sur la plage d’Ipanema – Sur la plage de Copacabana – 

4e jour – Ingressa Nossa Senhora de Candelaria – Casa Franca-Brasil -Praça 15 de Novembro – Ruas do Ouvidor – Real Gabinete Portugues de Leitura – Eglise presbytérienne de Rio – Rua da Carioca – Igreja de Sao Francisco da Penitencia – Largo da Carioca – Igreja de Sao Francisco da Penitencia – Praça Floriano

5e jour – Transfert vers Paraty – Ancien fort portugais de Paraty – Port de plaisance – Ancienne ville coloniale – 

6e jour – Plage de Paraty – Front de mer – Croisière dans la baie de Paraty

7e jour – Transfert vers Ilha Grande – Arrivée à Abraao – Installation à la Pousada Naturalia – Praia do Canto – Parque estadual da Ilha Grande – Praia da Preta – Chute de la Feiticeira –

8e jour –  Praia do Palmas – Praia do Pouso – Prai Lopes Mendes

9e jour – Plage d’Abrao – Transfert vers l’aéroport de Rio en « speed connection » – Vol pour Salvador de Bahia – Arrivée à la Pousada do Baluarte –

10e jour – Salvador de Bahia : Vieux fort portugais – Place San Antonio – Rua Direita de Santo Antonio – Couvent des Carmes – église des Carmes – Rue des Carmes – Largo do Pelourinho – Igreja N.S. do Rosario dos Pretos – Rua Joao do Deus – Largo de Cruzeiro de Sao Francisco – Igreja da Ordem Terceira de Sao Francisco – Couvent de San Francisco – Terreiro de Jesus – Basilica da Sé – Praça de Sé – Praça Municipal – Baie de tous les saints – Ville basse – Soirée samba.

11e jour – Salvador de Bahia : Praia do Porto da Barra – Plage et phare de Barra – Chemin des forts – Avenida Oceanica – Morro do Cristo – Grande soirée samba

12e jour – Transfert vers Rio de Janeiro – Vol pour Paris

 

 

Comment se déplacer en avion au Brésil ?

Le Brésil est grand, très grand, voire très très grand. Si vous souhaitez voyager en dehors du classique triangle Rio-Paraty-Ilha Grande, il vous faudra immanquablement prendre l’avion. Ce sera la condition pour que vous puissiez voir le maximum de choses.

Les compagnies LATAM, GOL et Azul assurent la plupart des vols dans le pays. Pas de différence notable de prix, il faut juste faire attention aux conditions de transport des bagages. Attention, les compagnies low cost au Brésil n’existent pas. Du coup, les prix sont bien chers qu’en Europe. Par ailleurs, en décembre, janvier, février, ou encore en juillet, les Brésiliens sont en vacances, du coup les files d’attente peuvent être très longues. Enfin, gros gros conseil d’amis : ne réservez jamais un vol transfert vers Rio le jour même où vous devez vous envoler vers Paris. Les compagnies brésiliennes sont des adeptes du surbooking, et il est très fréquent, voire très très fréquent que des vols soient annulés parce qu’ils ne sont pas pleins.

Comment prendre le bus au Brésil ?

À n’en pas douter, la meilleure façon de se déplacer au Brésil. Les bus sont pour la plupart modernes, bien entretenus, très confortables. Ils sont hyperpratiques pour les voyages à l’intérieur d’un même État ou entre États voisins. Pour les destinations lointaines par contre, il faudra privilégier l’avion qui est beaucoup plus pratique. L’autre avantage, c’est que beaucoup de trajets se font de nuit, du coup cela peut peut-être vous économiser une nuit d’hôtel.

Pour prendre le bus, il faut se rendre en taxi ou en Uber jusqu’à la gare routière, la fameuse rodoviária. Ces gares possèdent toutes des lanchonetes pour manger, des boutiques, des consignes (guarda volumes), parfois aussi des douches, des distributeurs de billets et un bureau d’infos touristiques.

Un autre petit conseil d’amis, surtout si vous voyagez en saison, pensez à réserver votre billet retour dès votre arrivée (vous pourrez le faire sur place à la gare), car s’il y a bien une chose certaine, c’est que vous ne serez pas seul à voyager.

Autre conseil d’amis, ne laissez jamais vos bagages sans surveillance, et si vous placez votre bagage au-dessus de votre tête, ne laissez rien de précieux à l’intérieur.

Sur les moyennes et grandes distances, on peut choisir entre le convencional (pas de clim ni de w-c), l’executivo (avec clim, w.-c., sièges inclinables et distributeurs de café et d’eau) et le leito (sièges semi-couchettes, quasi à l’horizontale, avec oreillers et couvertures). Ce dernier, plus spacieux, est plus confortable pour les longs trajets, mais environ deux fois plus cher que le convencional (et souvent plus que l’avion). Pour ma part, je ne vous le conseille que pour y passer la nuit. Le plus simple est l’executivo.

Enfin, si vous recherchez des horaires de bus, je ne saurais que vous recommander de vous rendre sur le site TransPortal, très bien fait. Pour le consulter, c’est ici. Ou encore le site deonibus, c’est ici.

Pourquoi ne faut-il pas voyager en train ?

Tout simplement parce que ce mode de transport est quasi inexistant. Sauf pour se rendre dans la banlieue de Rio ou de São Paulo, relier Belo Horizonte à Vitória (sur la côte). Ou bien pour prendre les lignes touristiques Tiradentes-São João del Rei et Ouro Preto-Mariana dans le Minas Gerais en empruntant de vieilles locos à vapeur. Ou bien enfin pour explorer la petite sierra de Graciosa et Morretes au sud, dans le Santa Catarina.

Voyager en voiture, une très bonne solution !

Si vous souhaitez seulement visiter le triangle d’or (Rio-Ilha Grande-Paraty), visiter São Paulo ou Salvador de Bahia, franchement pas besoin de voitures. Vous pourrez facilement emprunter un bus entre ces destinations, et dans les villes, circuler à pied ou à métro.

Mais si vous souhaitez explorer en profondeur le pays, et notamment partir en excursions dans les différents parcs nationaux du Brésil (et ils sont nombreux !), la voiture reste le moyen le plus pratique.

Dans la plupart des cas, les routes ne sont pas trop difficiles au Brésil. Un bon GPS (Google Maps est idéal) fera très bien l’affaire pour vous repérer. Mais on ne roule pas trop vite au Brésil au Brésil (80-100 km/h en dehors des villes). Attention aux camions qui ne sont pas faciles à doubler sur les routes étroites.

Les routes sont correctes dans l’ensemble, surtout dans le Sud et le Sudeste, mais méfiez-vous des chaussées défoncées, sur les axes secondaires et dans les zones un peu reculées. Les routes bitumées peuvent aussi être parsemées de nids-de-poule et de dos d’ânes. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je ne vous conseille pas de rouler la nuit !

Les autoroutes sont payantes au Brésil, mais restent assez rares, sauf dans le Sud, autour de São Paulo et Rio notamment. Ailleurs, ce sont de voies rapides qui relient les principales villes. En Amazonie, les routes, peu goudronnées, ne sont parfois utilisables qu’à la saison sèche. C’est en particulier le cas de certains tronçons de la Transamazonnienne et de la BR-319, qui relie Manaus à Porto Velho.

Enfin, un gros conseil d’amis, si vous souhaitez tout de même circuler dans les grosses agglomérations comme São Paulo ou Rio, sachez que la nuit, dans certains quartiers, les Brésiliens ne s’arrêtent pas au feu rouge par peur des agressions ! Vous le constaterez dès votre arrivée en taxi depuis l’aéroport.

Limitations de vitesse, radars et controles de police

La plupart des routes sont limitées à 80 km/h. En ville, il ne faut pas dépasser 60 km/h. Attention, les radars fixes sont de plus en plus nombreux. Sur autoroute, on peut grimper jusqu’à 100, voire 110 km/h.

En cas de contrôle de police, ne jouez pas les malins. Les policiers brésiliens ont la gâchette facile. Ne vous arrêtez que si on vous le demande clairement. Un policier mal intentionné contrôlera votre véhicule jusqu’à vous extorquer un billet.

Permis international ou non ?

Le permis de conduire international est rarement exigé, un permis national suffit en principe, mais vérifiez auprès de votre loueur.

Essence et éthanol ?

Les agrocarburants sont distribués dans toutes les stations-service sous le nom d’Éthanol. Ce combustible fabriqué à base de canne à sucre est le carburant le plus utilisé au Brésil. On en trouve de plusieurs qualités. Le Super, lui, est plus cher, mais comme il brûle moins vite que l’éthanol, on parcourt plus de kilomètres, ce qui revient quasi au même côté dépenses. Les voitures de location acceptent généralement les deux.

Louer une voiture au Brésil

La plupart des grands loueurs internationaux sont présents dans les halls des grands aéroports du Brésil. Pour ma part, comme je l’ai déjà écrit plusieurs fois, on choix de compagnie se porte sur Europcar, légèrement moins cher que Hertz ou Avis, et un service très efficace. Personnellement, je n’ai jamais eu aucun problème avec eux.

Sans quoi, l’agence nationale la plus répandue est Localiza, qui a localement fusionné avec Hertz, mais attention, elle n’est pas toujours moins chère que ses concurrents internationaux.

Enfin, dernière précision, et elle est de taille : pensez toujours à louer votre voiture avec une carte de crédit, pas une carte de débit. La plupart des gens ne font pas attention, mais la différence est de taille. Car certains loueurs refuseront tout simplement de vous louer la voiture même si vous avez réservé depuis la France (ce que je vous conseille vivement car les tarifs sont nettement moins cher !). Pour savoir si votre carte est de « crédit » ou de « débit », il suffit de la regarder attentivement, c’est écrit dessus. Généralement, vos frais sont débités avec un mois de décalage. Par ailleurs, sachez que si vous n’avez qu’une carte de crédit, le loueur risque de vous faire souscrire une assurance supplémentaire hors de prix (cela m’est arrivé aux Etats-Unis, et ce n’est vraiment pas drôle !).

Quel budget pour visiter le Brésil ?

Parlons d’abord des billets d’avion, pour l’achat d’un billet A/R Paris-Rio, sachez qu’il y a une grosse différence entre la saison haute (grosso-modo, décembre et janvier) et la saison basse. Pour la saison haute, vous pourriez payer plus de 1.000 euros votre billet, pour la saison basse, en s’y prenant au moins trois mois à l’avance, on peut toucher des billets entre 600 et 700 euros, voire parfois moins ! Pistez les promotions ou bien inscrivez votre vol sur Google Flight qui vous préviendra en temps réel sur les hausses ou les baisses de prix.

Concernant l’hébergement, on peut trouver des hôtels pas trop cher pour moins de 60 euros la chambre, mais pour quelque chose de plus confortable, il vous faudra dépenser autour de 80 €. Tout cela bien sûr, en saison haute ! Car les prix gonflent littéralement entre décembre et janvier, et je ne vous raconte même pas au moment du carnaval de Rio ! Dans très la grande majorité des cas, le petit déjeuner est compris dans le prix de la chambre.

Sur la côte et dans les îles, les prix sont en moyenne plus élevés que sur le continent. On  peut le constater ainsi à Ilha Grande ou Paraty où les prix sont quasiement « européens ». Par ailleurs, ne soyez pas étonnés, dans la majorité des endroits touristiques, les hôtels imposent un pacote (prononcer « pacotché ») durant les périodes de fêtes comme Noël, le Nouvel An ou le carnaval : il s’agit d’un séjour minimum de 3 à 5 nuits, à prix nettement gonflés…

Hors saison, n’hésitez pas à négocier les prix des chambres dans les hôtels et pousadas. Des remises sont parfois aussi accordées si on paie en espèces, pour des séjours en basse saison ou à partir de 2 ou 3 nuits.

Comme toujours, un petit mot sur les appartements. appartements. Avec le temps, c’est le genre d’hébergement que je privilégie : souvent très confortable, spacieux bien évidemment, certes plus chers à la location, ils offrent toutefois l’avantage d’être vite rentabilisé si vous vous donnez la peine de cuisiner. Ce que vous économiserez au restaurant vous permettra de disposer d’un logement spacieux et de limiter considérablement vos dépenses pendant votre séjour. 

Concernant votre budget nourriture, comme je l’ai écrit plus haut, il est plus intéressant de manger dans son appartement, sans quoi, si vous souhaitez vous faire plaisir, vous pourrez trouver des restaurants bon marché pour 5 à 10 euros, pour un peu plus si vous souhaitez vous faire plaisir. Dans la rue, vous pourrez manger pour encore moins cher.

Quel est le prix du pourboire au Brésil ?

Dans les restaurants, le service peut, ou non, être compris dans l’addition. Mais de nombreux établissements, chic ou non, ajoutent d’office 10 % à la note. Dans ce cas-là, inutile de laisser en plus un pourboire.

Attention, pour ceux qui circulent en voiture, il convient de donner 2-3 Rls aux personnes qui gardent les voitures dans la rue. Faites le si vous ne voulez pas avoir une mauvaise surprise.

Quelles sont les formalités pour voyager au Brésil ?

Pour voyager au Brésil, il vous faudra un passeport impérativement valable au moins 6 mois à partir de la date d’entrée dans le pays. C’est une règle à absolument respecter. Les agents de l’immigration sont très stricts avec ça. Il vous faudra aussi disposer d’un billet aller-retour.

Sachez que le visa n’est pas exigé pour les Français, les Belges, les Suisses et les Canadiens si le séjour touristique ne dépasse pas 90 jours (par période de 6 mois). Attention, lorsque vous entrez sur le territoire, la douane vous remet un cartão de entrada/saída. Conservez-le, il vous sera demandé à votre départ.

Les mineurs doivent être munis de leur propre pièce d’identité (passeport pour le Brésil). Ils doivent être munis d’un passeport, d’un formulaire signé par l’un des parents titulaires de l’autorité parentale et de la photocopie de la pièce d’identité du parent signataire. 

Parlons sécurité

Voilà le point le plus noir du Brésil. pour être honnête avec vous, c’est le seul pays dans le monde où je me suis senti en insécurité. Ou peut-être un sentiment d’insécurité quand j’ai vu de mes propres yeux des touristes se faire dévaliser dans la cabine de l’élévador de Salvador de Bahia par une bande de gamins de rue. Cela veut-il pour autant dire qu’on risque sa vie au Brésil. Je vais vous faire la même réponse qu’en Colombie, pays que je connais plutôt bien pour m’y être rendu à plusieurs reprises : si vous ne trafiquez pas de drogues ou d’armes, si vous ne vous affichez pas avec des signes extérieurs de richesse, si vous ne vous comportez pas comme un idiot avec les gamins des rues et que vous ne fréquentez pas les quartiers interlopes, et que vous veillez à ne pas vous promener dans des quartiers mal famés à des heures indues, il y a peu de chance qu’il vous arrive quelque chose.

La règle d’or pour voyager au Brésil, c’est de rester vigilant. Il faut déjà distinguer l’intérieur du pays,les petites villes, où la violence est rare, des grands centres urbains. À Rio, São Paulo, Salvador, Recife, Natal, Fortaleza ou Belém, prudence, une concentration de pauvreté s’est accumulée à côté d’une grande richesse. 

Du coup, avant le voyage, il y a déjà des précautions à prendre. Et la première est de faire des photocopies de tous vos papiers avant de partir : passeport, permis de conduire, etc. Mieux, scannez-les avant de vous les envoyer à votre adresse e-mail.

Une fois au Brésil, il y a quelques règles d’or à respecter :

  • Évitez les vêtements et accessoires de marques. En clair, essayez au maximum de passer inaperçu. Ne montrez pas tout de suite que vous êtes un gringo en voyage touristique. Jean, tee-shirt, sandales, pas de montres en or au poignet ou de bagues en or aux doigts, etc.
  • Si vous devez sortir, sortez léger. Evitez de vous trimballer avec votre sac à main avec vos papiers à l’intérieur, votre téléphone ou votre carte bleue. Idem pour les sacs photos. Ne partez pas avec tout votre matériel. Un appareil en bandoulière suffira. Vos clés de voiture, votre carte bancaire et votre argent seront dans la poche de votre jean. Si possible, votre téléphone doit rester dans votre main. Ne le laissez pas sur la table d’un café quand vous consommez, c’est si tentant pour les gamins de rue.
  • Attention ! Si vous êtes sur une plage, ne partez jamais vous baigner seul en laissant vos affaires derrière vous. C’est le coup classique pour les petits voleurs de Copacabaña ou d’Ipanema. Il se peut que vous ne retrouviez rien à votre retour du bain. Pas même votre serviette. Du coup, si vous êtes en couple : allez chacun à votre tour vous baigner, c’est plus prudent.
  • La nuit enfin, dans les grandes villes, évitez de vous balader à pied dans les quartier peu fréquentés.

Si vous devez retirer de l'argent en ville

Là encore, il y a quelques règles d’or à respecter :

  • Effectuer toujours ses retraits dans une agence bancaire et en plein jour. Pour le change, c’est pareil, en plein jour. Ne jamais changer son argent dans la rue. Jamais !
  • Ne jamais se trimballer avec tout son argent sur soi ! Et par expérience, toujours prévoir une petite somme, genre une trentaine d’euros, en cas de braquage dans la rue. Soyez malin ! Le reste de l’argent et des affaires de valeur doivent rester dans le coffre de l’hôtel. Jamais dans sa valise ouverte (vieux souvenir d’un ordinateur dérobé dans une chambre d’hôtel au Mexique…)
  • Evitez d’avoir de grosses coupures. Si on vous les propose au change, refusez. Les petites coupures sont en plus bien mieux acceptées chez les commerçants.
  • Ne jamais accepter un verre d’un inconnu. Et de manière générale, ne vous éloignez jamais de votre verre. Les cas de cachets glissés dans les boissons sont très fréquents au Brésil.
  • Enfin, si vous participez au carnaval de Rio ou à d’autres événements du même genre (les festival de musique sont nombreux !), sortez avec le strict nécessaire. Les pickpockets sont à l’affût….
  • Dernière recommandation, et elle est de taille. En cas de braquage, ne jouez pas au malin. Donnez ce que vous avez dans votre poche et surtout ne regardez pas votre braqueur dans les yeux. Ne résistez pas. Un accident est si vite arrivé.  C’est une règle élémentaire à respecter impérativement. Votre vie vaut plus que quelques euros ou qu’un téléphone portable…

Si vous souhaitez éviter les ennuis...

Une seule règle d’or : ne venez pas au Brésil si vous avez l’intention de trouver de la drogue. De grandes quantités de drogues illicites à bas prix circulent, principalement marijuana (maconha) et cocaïne. Leur consommation est fréquente. Pour aller directement au fait du sujet : le trafic est omniprésent. Ne vous en mêlez pas, d’autant plus que la police veille au grain et que souvent, elle est corrompue. Bref, ne tentez pas le diable et passez votre chemin.

Les femmes peuvent-elles voyager seules au Brésil ?

Très honnêtement, il n’y a pas plus de risque à voyager seule au Brésil que dans un autre pays… à condition de respecter les règles de sécurité que j’ai déjà évoquées plus haut.

Quelles sont les précautions à prendre en termes de santé ?

La première des précautions, et elle est de taille car les services de soins au Brésil sont très chers, c’est d’avoir contracté une bonne assurance santé avant de partir. Si vous avez une carte Gold, tous les frais sont déjà pris en compte si vous avez acheté vos billets avec votre carte.

Quelques généralités maintenant :

  • La dengue est en progression considérable, et la fièvre jaune a fait un retour en force un peu partout et particulièrement dans le Sud touristique.
  • Le virus Zika a aussi sévi dans le pays, mais est encore circonscrit. 
  • Pour les séjours en forêt amazonienne, vous devez absolument partir avec des médicaments contre le paludisme
  • La vaccination contre la fièvre jaune impérative quand on va au Brésil.
  • Le bon plan est aussi d’emporter des systèmes de purification de l’eau : selon les cas, comprimés pour désinfection chimique ou filtres microbiens type Katadyn.

Comment se protéger des moustiques ?

Le principal risque de maladies vient des moustiques. En forêt, c’est le palu, la fièvre jaune, le virus zika, la leishmaniose, la dengue… Cette dernière, en très forte progression, sévit aussi dans les zones urbaines, avec des taux records recensés chaque année.

En raison de la présence du virus Zika transmis par des piqûres de moustiques-tigres, il est recommandé aux femmes enceintes de différer leur séjour.

Préservez-vous, autant que possible, des piqûres ! Et ce, de nuit comme de jour. En forêt, dans les zones infestées de moustiques, couvrez-vous, aspergez-vous de répulsifs efficaces (pour ma part, je n’utilise qu’Insect écran, hyper efficace) et, à défaut de clim, évitez de dormir sans une bonne moustiquaire.

Quelle est la meilleure saison pour partir au Brésil ?

Alors franchement, il est très difficile de répondre à cette question, encore plus avec le changement climatique ! Le pays est si grand, si étendu, que les saisons diffèrent selon que l’on se trouve au nord ou au sud, à l’est ou à l’ouest, ou au cœur de l’Amazonie.

Grosso-modo, voici ce qu’on peut dire :

  • Dans le sud, l’été va de décembre à mars. C’est la période la plus agréable, et aussi la plus animée, car elle correspond aux vacances d’été et à la période pré-carnaval, très festive. 
  • Dans le nord, il fait chaud toute l’année, avec un pic de décembre à mars aussi, qui correspond à la « saison des pluies » (le Nordeste par exemple est relativement épargné). C’est la région à privilégier si vous voyagez au Brésil en juillet-août.
  • Pour l’Amazonie, il pleut en gros toute l’année (mais un peu moins de juin à décembre).

Durée de vol et décalage horaire

Quand il est 12 heures en France, il est 7 heures à Brasília (ainsi qu’à Rio, São Paulo) entre mars et octobre, et 9h entre novembre et février.

Le Brésil est découpé en 4 fuseaux horaires, avec une heure de décalage pour chacun d’eux (de fin février à début novembre) :

  • le fuseau de l’île de Fernando de Noronha, située à 400 km dans l’océan Atlantique, au large de Natal ;
  • le fuseau de Brasília (le principal, dans lequel vit la grande majorité des Brésiliens), regroupant les régions du Nordeste, du Sudeste, du Sud, ainsi que les États du Goiás, de l’Amapá, et la moitié est du Pará ;
  • le fuseau de Manaus avec les États du Roraima, de l’Amazonas, du Mato Grosso, du Rondônia, du Mato Grosso do Sul, du Tocantins et la moitié ouest du Pará (dont Santarém) ;
  • le fuseau de l’État de l’Acre (tout à l’ouest, ne concerne pas grand monde).

Que mettre dans la valise pour partir au Brésil ?

Concernant les vêtements, optez pour des pantalons, des shorts, des jupes et des robes en cotons. Mettez également des imperméables en réserve pour vous couvrir quand il pleut.

Pour ce qui est des chaussures, elles doivent être adaptées à la marche si vous comptez faire des randonnées dans la forêt amazonienne par exemple. Pensez aussi à emmener des sandales et des tongs pour les balades en ville. C’est beaucoup plus pratique et plus confortable.

Pour la trousse de toilette, assurez-vous aussi que tous les médicaments dont vous aurez besoin sont à portée de main.

Votre trousse à pharmacie devra absolument contenir un gel antibactérien. Vous devrez également penser à emporter une boîte de pansements, une lotion contre les moustiques, un sirop contre la toux, des médicaments contre la diarrhée ou encore contre les maux de tête et les courbatures. Pensez aussi à des compresses, de l’alcool et tous les ustensiles de premiers secours qui pourront vous être utiles.

Comment marchander un prix dans un marché ou dans une boutique ? Et ça marche !

Première règle d’or, ne jamais acheter dans la première boutique. Commencez par une première (en général, vous retrouvez les mêmes souvenirs dans toutes les autres), commencez à tâter le prix et faites-vous une idée de ce que l’on va vous demander. Allez maintenant dans une autre boutique, demandez le prix de l’objet qui vous intéresse (ne parlez jamais le premier), faites-vous répéter le prix, faites une offre au tiers de ce que l’on vous demande (pas le double, le tiers !). Ce prix sera votre base de négociation. Exemple, si on vous propose un souvenir à 15 euros, soyez ferme, offrez 5 euros. Pas plus. Le marchand, en règle générale va descendre son offre du tiers. Dans notre exemple, il va passer à 10 euros. C’est maintenant qu’il vous faut négocier : accrochez-vous à votre proposition de départ et négociez ferme. Dans notre exemple, cédez entre 7 et 8 euros. Jamais au-dessus. En cas de refus, commencez à partir. Poliment mais fermement. Un bon vendeur vous rattrapera toujours par la manche. Là, vous aurez gagné. Enfin, dernier grand conseil. Si possible, négociez toujours avec un homme. Une femme est toujours plus dure en affaire. Toujours.

Quels souvenirs acheter au Brésil ?

Alors pour moi, il y a quelques incontournables qui sont tout d’abord le maillot du Brésil ou le drapeau brésilien, la paire de tongs (une paire d’Havaianas), le hamac.

Mais on peut aussi faire le choix de ramener des bijoux créatifs ou les bracelets, mais aussi des survêtements, des casquettes, des ballons, etc.  typiquement brésiliens.  Ces dames peuvent aussi ramener des robes et des accessoires avec des motifs tropicaux tels que les cangas à Ipanema. On peut aussi acheter de la cachaça, l’eau de vie du Brésil  Ou encore des baies de goji ou des graines d’açai. Sans oublier le chocolat d’Aquim emballé par des motifs typiquement brésiliens.

Les tissus et leurs dérivés font d’excellents cadeaux souvenirs. Le canga, serviette de plage typique que l’on trouve à Salvador de Bahia et sur toutes les régions côtières. Les savons, lotions et autres produits de soin sont le plus souvent issus de la flore amazonienne. Sacs de plage, sacs à main et portefeuilles constituent aussi une opportunité. Et bien sûr, les bikinis brésiliens, les serviettes de plage et les paréos.

Comment circuler à Rio et dans les grandes villes du Brésil ?

Alors franchement, pour moi, le plus simple, pour se rendre du point A au point B, Uber est ton ami. Rapide, simple, pas cher, c’est à mon sens le plus efficace. Sinon, le métro. Tout aussi simple et efficace, très propre, mais parfois un peu bondé.

Peut-on boire l'eau du robinet ?

En principe, l’eau du robinet est potable dans les grandes villes comme Rio et São Paulo. Pour autant, les habitants préfèrent généralement boire de l’eau purifiée ou en bouteille. Faites-en de même.

Pouvez-vous trouver l'amour au Brésil ?

Pour répondre à cette question, je vais faire une réponse quasi semblable à la Thaïlande… On ne compte pas le nombre d’Européens (et de Français !) qui s’embarquent gentiment à bord d’un avion, destination le Brésil, pour y retrouver l’amour de sa vie…

Messieurs, pensez surtout que ces dames (parfois ces dames-messieurs, on ne compte plus le nombre de trans !) pensent en priorité à ce que vous avez… dans le portefeuille ! L’amour avec une femme de 20 ans de moins de vous ? ça sent l’arnaque à plein nez : au mieux, celle-ci vous dépouillera au jour le jour de vos économies, au pire, vous vous retrouverez un beau matin, la tête embrumée par quelques substances illicite, votre carte bleue évanouie dans la nature, sans le sou, et en proie à tous les maux. Bref, ne vous laissez pas griser par la vision de toutes ces jeunes femmes aux bras des européens : pour 99% d’entre elles, ce sont des prostituées qui vont plumer leur sugar daddy !

Surtout ne consommez pas de drogue au Brésil !

Franchement, si vous ne voulez pas avoir de problèmes, que ce soit avec les autorités ou avec les revendeurs, je ne vous le conseille pas du tout, mais alors pas du tout !

La répression de leur possession, transport, usage ou trafic, est extrêmement sévère, quelle qu’en soit la quantité. La corruption globale de la police et son implication généralisée dans le trafic ne font qu’aggraver les choses. Aussi, ne vous laissez pas griser par le sentiment d’exotisme et évitez toute imprudence dans ce domaine.

Les prises électriques sont-elles les mêmes au Brésil ?

Non, pas du tout. D’une région à l’autre, les prises sont alimentées soit en 110 V, soit en 220 V, avec des prises à 2 fiches plates ou 3 fiches rondes (différentes des européennes). Par chance, vous trouverez des adaptateurs dans de très nombreux magasins. Y compris dans les stations-service.

Quelle langue parler au Brésil ?

Le brésilien bien sûr, qui a su lentement se démarquer au portugais. Si vous parlez portugais, vous êtes sauvé. Sinon, dans les grandes villes, vous trouverez toujours quelqu’un qui parle anglais. Quant au français, il sera rare de trouver quelqu’un qui parle votre langue, ou bien un autre touriste français !

Comment puis-je utiliser mon téléphone au Brésil ?

Comme je le répète souvent, le mieux, et certainement le plus pratique, est d’acheter une carte sim dès votre arrivée dans le pays. Attention aux arnaques ! Dans de nombreux pays, les opérateurs vous proposent des forfaits 3 à 4 fois plus cher dans un aéroport qu’en ville.

Si vous le pouvez, attendez donc d’être en centre-ville pour acheter une carte sim et l’utiliser sur votre téléphone. Vous en trouverez partout, et notamment dans les fameuses supérettes 7 Eleven. Pour une poignée d’euros, vous pourrez utiliser votre téléphone comme en France, avez les données Internet. A vous d’évaluer votre consommation pour prendre le meilleur forfait. Se munir d’une pièce d’identité. On vous attribue alors un numéro de téléphone local et un petit crédit de communication.

Attention, en principe, il faut même posséder un numéro de CPF (Cadastro de Pessoas Físicas) pour obtenir ce numéro de téléphone local. Parfois, le vendeur se charge de l’opération mais pas toujours. Ce CPF n’est pas simple à obtenir non plus, mais il peut aussi être celui d’un ami brésilien… Mais en pratique, vous n’aurez aucun problème pour obtenir ce numéro dans une boutique.

Demandez au vendeur d’installer la puce dans votre téléphone afin de s’acquitter des opérations de service qui nécessitent généralement de lire le turc. En moins de cinq minutes, vous serez ainsi parfaitement équipé pour tout votre séjour. Surtout n’oubliez pas de garder en lieu sûr votre propre puce française que vous remettrez sur votre téléphone à votre retour.

Se connecter au wifi est le meilleur moyen d’avoir accès au Web gratuitement si vous ne disposez pas d’une carte. Votre hôtel sera très certainement connectés. Sinon, descendez au restaurant du coin, ils sont tous équipés.

Pour passer un appel en France : 00 + un numéro d’opérateur (021 par exemple) + 33 + numéro du correspondant.

Et les toilettes, c'est comment ?

Alors franchement, c’est un peu la loterie, et au bon vouloir de l’établissement. Attention, dans de très nombreux établissements, et chez les particuliers, il est interdit de jeter le papier toilettes dans la cuvette, vous trouverez une petite poubelle à cet effet.

Peut-on voyager avec des enfants ?

Oui, bien entendu. Et les enfants seront tellement heureux d’être avec vous sur les plages. C’est quand même un peu le paradis, le Brésil !

Le topless sur les plages ?

Absolument interdit ! Au pays de la liberté sexuelle, il est tout à fait interdit, mesdames, de montrer ses seins en public sur la plage.

Doit-on manger au kilo au Brésil ?

Oui, et c’est même vivement recommandé au Brésil si vous voulez faire des économies. Du style buffet, les restaurants au kilo sont très populaires au Brésil. Le principe ? On remplit son assiette de viande, poisson, salade et de pleins de mets succulents, puis on la pèse. Le prix à payer sera celui affiché sur la balance.

Sinon, le bon plan est aussi de manger dans la rue. Des petits stands proposent toute sorte de bouffe de rue notamment des grillades, des spécialités brésiliennes telles que les galettes de tapioca, pastéis et même des spécialités libanaises comme des kibes et des esfihas !

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