You are currently viewing Comment admirer des maisons coloniales avant de monter au Corcovado de Rio

Comment admirer des maisons coloniales avant de monter au Corcovado de Rio

Quelques renseignements utiles

Pour vous rendre à la gare Cosmo Velho (513, Rua Cosme Velho) le bus est la meilleure option. Depuis les quartiers d’Ipanema ou Copacabana, prenez le bus 583. Il vous permettra en plus de traverser différents quartiers de Rio et d’observer le Pain de Sucre. Si le bus ne vous tente pas, vous avez toujours l’option des taxis / uber.

Les tarifs :

Les taxis sont plus chers que les transports Uber, mais restent à des prix très raisonnables par rapport à l’Europe. Le plus intéressant est de se déplacer en Uber, moins cher et hyper pratique.

Le métro est le transport le plus sur. Le métro à Rio est l’un des plus propres au monde. 

Comment admirer des maisons coloniales avant de monter au Corcovado de Rio

Mercredi 15 janvier. Petit coup d’œil par la fenêtre de la salle de restauration de l’hôtel. Chouette, il fait un temps splendide. Café au lait et fruits à volonté (c’est le paradis ici), puis on prend la direction de la bouche de métro. Vraiment, je ne regrette pas d’avoir pris un hébergement à proximité, ça va nous permettre de nous déplacer hyper facilement. Sous la terre, sécurité maximum. Aucun problème de délinquance. Allez go, on prend la direction du Corcovado qui se trouve en plein cœur du parc national de Tijuca, au sud de la ville, en retrait des plages de Copacabana et Botafogo.

Arrêt Largo do Machado. Tout le monde descend. Bon, maintenant il faut retrouver la place et la rue de Laranjeiras. Pas facile de trouver son chemin, surtout quand on ne parle pas un traitre mot de portugais. Après avoir tourné en rond pendant un bon quart d’heure, voici enfin la place Laranjeiras. Pan ! Je dégaine mon Nikon et mitraille avant de le ranger. Maître-mot de ce voyage au Brésil : ne pas trop se la jouer touriste et rester discret. En tout cas, cette place est jolie avec cette petite église blanche dont le clocher répond à la statue de la vierge érigée sur la place.

Bon, ok, l’idée c’est de remonter à pied la rue de Laranjeiras à pied jusqu’à Cosme Velho d’où monte le funiculaire nous permettant d’accéder au Corcovado. La rue de Laranjeiras avec ses quelques maisons coloniales qui la bordent est sympa, mais rien d’extraordinaire au final. Et en plus, elle est longue. Une bonne demi-heure de marche au final. Je regarde les bus qui remontent l’avenue avec envie. 

Au bout de notre peine, voici enfin Cosme Velho. Rien de très particulier mis à part ces grandes fresques murales qui recouvrent le quartier et la présence en nombre de policiers chargés de la sécurité des touristes. Des vendeurs de souvenirs et de chapeaux se mélangent à la foule. 

Bon, ce n’est pas tout ça, mais le temps presse. Direction les guichets. Nouvelle demi-heure d’attente pour apprendre que nous ne pourrons pas monter au Corcovado avant le train de 12 h 40. Je regarde ma montre : 10 h 30 passées. Ok, on en a pour deux heures à prendre notre mal en patience. Que faire en attendant ? Petit coup d’œil rapide sur le routard. A deux pas de là se trouve le Largo di Boticario. On tourne un peu en rond, on revient sur nos pas, puis on tombe sur la petite impasse située au 822 de la rue Cosme Velho. Là, on tombe nez à nez avec une belle place coloniale entourée de maisons colorées… hélas laissées à l’abandon. Un drapeau du Botafogo pendouille à une fenêtre. Quelque chose me dit que l’endroit est squatté depuis des lustres. Bon, c’est encore joli, mais pas vraiment extraordinaire. « Allez, on retourne à la gare. »

Retour à Cosme Velho. Pour combler l’attente, on file à l’intérieur de la gare et dans ce café installé à l’intérieur d’un ancien wagon. Photos géantes du Corcovado et du Pain de sucre affichées sur les murs. Des drapeaux de toutes les pays tombent du plafond. Bienvenue à Rio. Oui, là, je crois bien qu’on y est vraiment ! Du coup, on s’amuse un peu en faisant de la promo pour Coca et en se prenant en photo à la fenêtre des fausses voitures.

Laisser un commentaire