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Comment découvrir les plages d’Ilha Grande au Brésil en faisant le trek de la Cachoeira de Feliceira

Une belle marche sur le chemin de la Cachoeira de Feiticeira

Lundi 19 janvier. Les plats de Dom Pepe sont une tuerie, mais l’attente nous a coûté une bonne partie de l’après-midi. Du coup, pour entreprendre le trek de la Cachoeira de Feliceira, il va falloir faire fissa. Il est plus de 15 h 30 quand on quitte la table. En chemin vers le Parque estadual da Ilha Grande, on ne peut qu’admirer la superbe baie d’Abrao et sa belle plage do Canto. De nombreuses embarcations mouillent dans la baie. Des bateaux-taxis attendent les clients. Des drapeaux brésiliens flottent au vent. Des gamins jouent au beach-volley. La belle vie brésilienne !

A droite en sortant de la forêt primaire, on accède à la Praia da Preta. Une plage de sable noir merveilleuse. D’immenses blocs de pierre patinés par les vagues hérissent les flots. Le soleil éclabousse de bleu la surface de l’océan. Des îlets surgissent ici et là de la baie protégée des courants. Cet endroit est un vrai paradis sur terre.

Du coup, on s’attarde une bonne heure pour profiter de la baignade et de la bronzette. On fait même la connaissance de deux Cariocas de Rio qui viennent ici passer quelques jours de vacances. Super sympas. Bon, allez zou, on se sèche et on file retrouver le chemin de la Cachoeira de Feiticeira, la chute d’eau du bonheur en portugais. Tout un programme !

La chute de la Feiticeira

17 heures. Un peu tard pour entreprendre le trek de la chute de la Feiticeira, mais on tente quand même le coup. Une heure et quart pour atteindre la cascade, avec en point d’orgue, une vue imprenable depuis un des sommets de l’île. De là, on voit la mer découpée entre les branches d’arbres.

Bon, ok, ça monte et ça descend, quelques moustiques tournent autour de nos mollets, mais on arrive largement à temps. La chute est plutôt sympa, mais rien d’exceptionnel au final.

Le vrai bonheur, c’est d’être là sans la foule des touristes. C’est tout juste si on croise une dizaine de personnes sur le chemin. Un vrai paradis, Ilha Grande. Par contre, impossible de se rendre jusqu’à la belle plage de la Feiticeira. Pas sûr qu’on pourra rentrer avant le coucher du soleil. Il faut faire demi-tour. Un peu d’angoisse sur le chemin du retour, mais on parvient à sortir de la forêt avant la nuit.

Du coup, on profite de la soirée pour dîner tranquille et prendre un verre face à la mer. C’est la fête au village… Il y a même une messe donnée en plein air. Ils sont fous, ces Brésiliens !

On profite même d’une belle farandole de parasols colorés…

Arrêt obligatoire au Parque estadual da Ilha Grande

Sur le chemin de la Praia da Preta, arrêt obligatoire au Parque estadual da Ilha Grande.

Cette partie protégée de l’île abrite de larges pans de la forêt primaire qui recouvre une grande partie d’Ilha Grande. Des arbres gigantesques se dressent tout le long de la côte escarpée. Il y a même des ouistitis qui sautent de branche en branche ! 

Là, on comprend mieux pourquoi Vespucci, en contemplant la baie d’Ilha Grande, se serait exclamé qu’ici était le paradis sur terre. Le contraste entre la forêt luxuriante et les eaux bleues de la baie est saisissant. 

L’île, avec ses 193 km2 est en effet un vrai paradis : pas de voitures, pas de grandes foules de touristes comme en Thaïlande. Un miracle ? Non. Pendant des décennies, l’île abritait le plus grand pénitencier du pays qui accueillit, hélas, de nombreux prisonniers politiques dans les années 70.

Si ce lieu reste donc si sauvage, c’est qu’il fut longtemps mis à l’abri des Brésiliens eux-mêmes ! Pas de béton, donc. Le parc naturel s’étend sur une grande partie de l’île.

La praia do Canto en images

La Praia da Preta en images

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