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Comment faire du parachute ascensionnel sur la plage de Pentaï Cenang, aux îles Langkawi en Malaisie

Comment se rendre aux îles Langkawi ?

Langkawi est la principale île habitée de l’archipel de Langkawi, qui compte un peu plus de 100 îles et îlots.

On peut s’y rendre par voie aérienne ou maritime à partir de différents points de la Malaisie et de la Thaïlande.

La météo est toujours un facteur lors de la planification des vacances, mais c’est moins un problème à Langkawi.
Bien qu’elle ait officiellement une saison sèche (décembre-février) et pluvieuse (mars-novembre), elle possède l’un des climats les plus stables de toutes les îles malaisiennes.
La raison en est que Langkawi est protégée des grandes tempêtes par le continent d’un côté et Sumatra de l’autre.
Les températures sont assez constantes allant jusqu’à 35 ° C le jour et 29 ° C la nuit.

L’île abrite des forêts luxuriantes, des plages de sable blanc, des cascades, des grottes et des mangroves. Outre sa beauté naturelle, c’est une île riche en folklore.

Quels horaires et quel prix ?

Pour se rendre aux îles Langkawi depuis l’île de Penang, rien de plus simple. Il suffit de se rendre jusqu’à la gare maritime, d’acheter un billet pour le ferry et le tour est joué.

Depuis Kuala Lampur, le plus simple est d’acheter un billet d’avion pour une cinquantaine d’euros. Le mieux est de prendre son billet au moins deux mois à l’avance. Le vol dure environ une heure.

Depuis Langkawi, vous pouvez louer des services de transfert vers d’autres régions touristiques de Malaisie telles que Penang, Cameron Highlands, Taman Negar ou les îles Perhentians.

On peut aussi s’y rendre depuis l’île thaïlandaise paradisiaque de Koh Lipe, toute proche, grâce au ferry.

Sachez aussi qu’un ferry quitte Kuala Perlis pour Langkawi toutes les heures environ de 7 à 19 heures. Le trajet en ferry dure un peu plus d’une heure. Pour les adultes, le trajet coûte 18 RM, un aller simple, et 36 RM l’aller retour.

Plage, soleil et parachute ascensionnel aux îles Langkawi

Dimanche 6 juillet. C’est la course, ce matin. Un taxi nous attend devant l’entrée du Hutton Lodge, mais un groupe de touristes a bien failli nous chiper la course. Une petite explication plus tard pour faire comprendre à nos amis que nous avions réservé, et on se retrouve à bord, direction les quais de Georgetown. La gare maritime a des faux airs d’aéroport, et au bout d’une longue marche à travers de multiples couloirs, nous voilà enfin sur le quai d’embarquement où nous attend le ferry. 9 heures, on est à l’heure pour partir. Petite photo-souvenir à bord…  » Euhhh Léa, tu peux faire un sourire… « 

A 30 km de Kuala Perlis, et à quelques encablures de la Thaïlande, nous voici donc dans les îles Langkawi, un archipel de 99 îles dont seulement quatre sont habitées. Langkawi concentre la quasi-totalité de la population et des infrastructures. Les côtes basses succèdent à de hautes falaises (jusqu’à 600 m !), tandis que la forêt s’aggripe aux sommets calcaires de l’île, glissant jusqu’au bord des criques et des baies, rendant inaccessibles de multiples grottes. Autrefois, Langkawi servit de repaire aux pirates de Malacca ! 

Depuis une vingtaine d’années, hélas, l’île a cédé aux sirènes du tourisme… Hôtels et guesthouses ont envahi ses côtes. A peine arrivés à l’embarcadère (le jetty), on attrape un taxi et on file directement vers Pentaï Cenang où notre location nous attend. « Papa ! Regarde ! Un singe ! » Un macaque traverse la route nonchalamment, puis s’enfonce dans la jungle. Léa est ravie, moi aussi. Pentaï Cenang est située sur la côte sud-ouest de l’île. Sa plage s’étend sur près de deux kilomètres de long et abrite la seule station balnéaire de l’archipel. Chouette alors, on est là pour bien en profiter. Direction le Langgura Baron Resort. Notre chambre n’est pas encore prête… 

Ok, on revient sur nos pas et on file directement vers Underwater world. Génial ! Les aquariums d’eau douce et d’eau de mer se succèdent. Les bestioles et les lézards aussi. Quant aux poissons, ils sont des centaines d’espèces à s’ébattre dans l’eau, avec mention spéciale pour les requins, les barracudas et les superbes raies manta. Mais le clou de la visite reste sans conteste les otaries, les loutres et les pingouins. On peut même les regarder nager sous un tunnel de verre !

Léa est à la fête cet après-midi : les magasins de plage et de souvenirs se succèdent le long du bord de mer. Petits prix et bonnes affaires. Tout ce qu’il faut pour le porte-monnaie de ma fille ! Et si en plus, elle trouve une boutique spéciale « Bob Marley », alors la vie est vraiment belle.

Ok, après ce moment de shopping, direction la plage de Pentaï Cenang. On est là pour ça, après tout ! Bon, le temps n’est pas top, il faut bien le reconnaître, mais il fait chaud et les activités sur la plage sont nombreuses. Direction la mer pour une petite baignade bien méritée. Eau à 33°C… Ma fille commence à comprendre ce que veut dire le terme : « se baigner sous les tropiques »… ça ressemble au paradis. 

Le long de la plage, les paillotes sont partout : cafés, restaurants bien sûr, mais aussi vendeurs de jus de fruits, masseurs, loueurs de chaises pliantes, location de jet-skis et animations en tout genre.

Après cette bonne petite baignade dans les eaux chaudes de Pentaï Cenang, que faire ? « Eh Léa, ça te dirait de faire du parachute ascensionnel ? »  » – Tu plaisantes ? » « – Non, sérieux, ça te dirait ? » Allez zou, à peine le temps de dire oui au rabatteur assis sous le toit de sa paillote qu’un autre Malais s’approche de nous et nous conduit vers la plage. 70 ringgits les dix minutes… Banco ! 

Deux minutes plus tard, un troisième malais rapplique avec son scooter des mers et on enfourche l’engin. A peine le temps de mettre le sac photo en sécurité dans le coffre étanche et nous voilà partis. Go ! Chang appuie à fond sur l’accélérateur et le jet-ski s’envole au-dessus des vagues ! Génial ! Il faut juste s’accrocher à mort par les épaules pour éviter la chute.

Cinq minutes plus tard, nous voilà sur la petite île qui fait face à Pentaï Cenang. Trois jeunes Malais nous attendent avec leurs parachutes. Un autre fait déjà vrombir les moteurs de son bateau. A peine après avoir posé son pied sur le sable, Léa enfile déjà son harnais et son gilet de sauvetage.

En deux minutes chrono, la voilà attachée au hors-bord. Un petit signe de la main de la part de Chang et ma fille décolle dans les airs. Un jeune Malais qui a à peine son âge saute dans son sillage, s’aggripe à son harnais et conduit la manoeuvre… Ils sont fous, ces Malais ! Derrière le parachute s’ouvre en grand et voilà ma fille suspendue à une trentaine de mètres au-dessus des eaux de la baie ! Impressionnant ! Trop forte ma fille ! Je suis vraiment fier d’elle. Deux allers-retours plus tard, la voilà qui revient. Le jeune Malais accroché derrière elle pilote l’atterrissage. Tout le monde descend !

Retour en hors-bord vers la plage de Pentaï Cenang. Adrénaline encore au top. Léa est aux anges. « Trop bien, les vacances ! » Tout simplement inoubliable. J’en viens presque à regretter de ne pas avoir accepté de le faire moi-même… Pour fêter ça, on file au KFC du coin pour manger des nuggets trop épicés. On s’en fout, plage, détente et cocotier, on profite !

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