Comment se rendre aux volcans Bromo et Kawa Ijen ?
Le volcan Bromo se trouve à l’Est de l’île de Java, à 78 km au sud-sud-est de Surabaya, au sein du massif du Tengger. Pour s’y rendre, il existe deux solutions.
- Y aller par ses propres moyens. Pour cela, depuis la ville de Yogyakarta, prendre le train Sri Tanjung jusqu’à Probolinggo. Ensuite, depuis cette ville prendre un mini-bus jusqu’à Cemoro Lawang, le village le plus proche du volcan. Cemoro Lawang est un village au pied du Mont Bromo. C’est le choix idéal pour passer la nuit avant l’ascension matinale afin d’admirer le lever du soleil. Accessible depuis Probolinggo, il offre une gamme d’options d’hébergement avec de belles chambres. Depuis Cemoro Lawang, marchez environ 1 heure jusqu’au Mont Bromo, ou louez un jeep en groupe pour plus de commodité.
- Acheter une excursion depuis Yogyakarta. C’est la solution que j’ai choisie en me rendant dans une des nombreuses agences de tourisme de Yogyakarta, dans le quartier de Malioboro.
- Attention, si vous souhaitez assister au lever du soleil sur le point de vue Penanjakan, prévoyez des vêtements chauds (pantalon de type randonnée, des polaires ou des coupes vents…).
Combien coûte l’excursion combinée Bromo et Kawa Ijen ?
Découvrir le Mont Bromo et le Kawa Ijen vous coûtera : 1 090 000 IDR à payer à Yogyakarta + 217.000 IDR à payer au Mont Bromo + 100.000 IDR à payer au Kawah Ijen ce qui revient à 1.407.000 (soit un peu moins de 100 €) par personne au total.
Ce tarif comprend : le transport de Yogyakarta à partir de l’hébergement jusqu’à Cemoro Lawang + nuit à l’hôtel + ticket d’entrée Mont Bromo (217.000 IDR à donner sur place) + parcours en jeep (point de vue de Penanjakan, cratère du Mont Bromo, retour à l’hôtel) + transport en minibus jusqu’à l’hébergement à Sempol + nuit à l’hôtel + transport de Sempol jusqu’au Kawah Ijen + ticket d’entrée Kawah Ijen (100 000 IDR à donner sur place) + Blue Fire au fond du Kawah Ijen + transport de Sempol à Denpasar avec ferry inclus et bus jusqu’à Denpasar. Attention, le bus s’arrête à l’entrée de Denpasar (Bali), à Mengwi, vous obligeant à prendre un taxi vers votre destination (des frais en plus).
Attention, ce tarif ne comprend pas les repas et les locations de masques à gaz pour le Kawah Ijen..
Comment faire le trek du volcan Bromo au départ de Jogjakarta
Dimanche 28 juin. Notre chauffeur de taxi (toujours le même) nous dépose devant l’agence de Malioboro où nous avons traîné nos guêtres, hier soir. Pas fâché tout de même de quitter Jogjakarta, son armée de scooters bruyants et sa circulation débridée. Mon seul regret sera de ne pas avoir vu le palais du sultan…
Une grosse demi-heure plus tard, le bus pour Cemoro Lawang, un tout petit village planté au pied du volcan Bromo, lieu de notre prochaine destination, vient nous prendre au passage. Mauvaise surprise, nous sommes les derniers à monter dans le bus et nous héritons des plus mauvaises places, à côté du chauffeur. Espace réduit pour les jambes. Plus de 8 heures de route dans de telles conditions, ça va être dur. Heureusement, nous faisons plusieurs arrêts afin de nous restaurer et de nous dégourdir les jambes. À l’arrière du bus, nous faisons connaissance avec Gunther, l’Allemand de service, grande gueule et peur de tout qui blêmit à chaque virage pris par le chauffeur. Avec Léa, on se marre bien quand même…
Cap vers l’est, donc. Direction Cemoro Lawang et le pied du volcan Bromo. En quittant Jogjakarta, nous avons droit de voir nos premières rizières. Les paysans coiffés de leurs chapeaux pointus récoltent le riz. D’autres travaillent sous un soleil de plomb. D’autres encore jettent des regards étonnés vers les voitures qui filent sur l’asphalte. Deux mondes se rencontrent.
Les routes indonésiennes sont parsemées de surprises. Le lent convoi des camions chargés d’ouvriers agricoles remonte une voie qui n’a de rapide que le nom, encombrée qu’elle est de voitures, de chargements hétéroclites, de becaks, cyclopousses de toutes les couleurs, de motos, scooters et tout autre engin motorisé. La route indonésienne est une foire dont on ne se lasse jamais. Des passages à niveau rappellent cependant qu’il existe aussi d’autres moyens de transport…
Au bout de cette longue journée de route, on arrive exténués à Cemoro Lawang. Il fait déjà nuit. Le bus fait étape dans chaque hôtel et il est déjà plus de 21 heures quand on arrive enfin à notre destination. Le bus déposera nos affaires à la réception. Quant à nous, nous devons faire des derniers mètres à pied, grimper une butte (glisser !), et pénétrer enfin dans l’enceinte. Au-dessus de nos têtes, la voûte céleste dépose sur nous ses myriades d’étoiles. La voie lactée semble comme un long manteau qui nous enveloppe tous. Il suffirait de tendre la main pour piocher une étoile. Inoubliable. Pas vraiment le temps de dîner, ce soir. On profite du confort de la chambre pour se reposer un peu et s’endormir de bonne heure. Demain, lever 3 heures du matin. Allez zou, au dodo !