Comment prendre le bateau ?
La compagnie publique reste la meilleure alternative, tant au niveau du prix très attractif que de l’avantage des horaires (et de la sécurité). De plus, c’est la seule à effectuer la remontée vers la mer Noire, jusqu’à Anadolu Kavağı. Les passagers sont plus des Stambouliotes que des touristes.
La compagnie privée Turyol assure elle aussi de nombreux trajets entre les deux rives, possibilité de payer avec la carte Istanbulkart. Il est également possible de se rendre sur les îles des Princes au départ de Karaköy, Eminönü (toutes les heures). La compagnie propose des croisières sur le Bosphore au départ d’Üsküdar et de Kadıköy (départ toutes les heures). Beaucoup de quais sont desservis et les tarifs sont semblables à ceux proposés par les navettes de la mairie. Consultez les horaires sur le site, possibilité de réserver les billets à l’avance.
Des dizaines de possibilités s’offrent à vous pour avoir la chance de profiter du spectacle unique que le Bosphore Istanbul nous offre chaque jour.
Prix d’entrée :
Pour les horaires, il est préférable de se les procurer sur le site internet. Attention, un seul bateau en hiver. Le gros vapur, cet autobus des eaux, part depuis l’embarcadère « Boğaz iskelesi » à Eminönü. Il a pour terminus Anadolu Kavağı.
Pour la promenade sur le Bosphore à Istanbul la très grande majorité des bateaux partent de Eminonu. Une seule compagnie part d’Uskudar mais s’arrête tout de même à Eminonu. Il y a aussi des départs de Kadıkoy.
Les prix sont environ entre 5€ et 450€ par personne; suivant le service proposé, le genre de bateau et la saison.
La qualité de la Promenade dépend de la ballade choisie: à 5 euro pas de guide pour les commentaires, le bateau est souvent surchargé, difficile de bien se placer pour prendre des photos et très bruyant. Quand le prix monte les voyageurs ont des services supplémentaires comme guide privé, confort, durée etc.
Sur le ferry, entre la Corne d'Or et Sultanahmet
Samedi 24 novembre 2012. Retour au centre d’Istanbul. Un taxi me ramène jusqu’à la première station de tramway et direction le quartier d’Eminonu. Je peste encore contre ce cireur de chaussures ! Allez zou ! Petite halte déjeuner dans un resto du port. Nourriture toujours aussi excellente. Je regarde passer les bateaux qui remontent le Bosphore en direction de l’Asie toute proche. Par ici l’addition, je paye, et à moi la croisière vers l’autre rive d’Istanbul.
Après consultation du routard, nul besoin d’entreprendre une longue croisière. L’embarcadère de Kadikoy sera bien suffisant. Ticket à une livre et me voici installé à l’arrière du ferry. Le bateau quitte le port. Une nuée de mouettes vole dans le sillage du ferry. Les mosquées et les palais d’Istanbul défilent le long des deux rives du Bosphore. C’est beau, mais rien d’extraordinaire. Tout ça ne vaut pas une lente remontée du Nil.
Vingt minutes, plus tard, me voici en Asie. Une grande mosquée se dresse sur la rive. A peine le temps de l’admirer que je remonte à bord. La pluie ne cesse toujours pas. Cette fois-ci, je ferai le voyage retour à l’intérieur.
De nouveau sur la rive européenne d’Istanbul. Il est grand temps pour moi de me remettre de mes émotions du jour et de me reposer. Ce soir, ce sera restaurant chic du côté Gulhane et petit thé en terrasse. Le bonheur.