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De Cherating à Tioman en passant par Mersing, trip parfait en Malaisie

Pourquoi se rendre sur l’île de Tioman ?

L’île de Tioman se situe sur la côte Est de la Malaisie péninsulaire. Elle est habitée et elle propose plusieurs endroits où résider. La côte ouest (Tekek) est plus populaire. C’est là où se trouve le port d’embarquement principale. Ensuite, sur la côte Est, se trouve le village plus petit et plus rurale de Juara. Il faut compter environ 30 minutes pour rejoindre en 4×4 ce village reculé.

L’île est très écologique. Elle fait en sorte de respecter l’écosystème et il n’est pas rare de se voir servir une paille en métal ou encore de vous demander de consommer sur place car ils préfèrent ne pas servir de plastique. Impossible aussi de manquer les poubelles de tri des déchets. Il est également possible de rejoindre les bénévoles le dimanche pour nettoyer la plage.

Il y a plusieurs raisons de découvrir l’île de Tioman :

  • faire de la plongée, passer votre PADI ou tout simplement faire quelques sorties en bateaux pour découvrir les fonds marins en snorkel,
  • se relaxer en profitant des plages, de la nourriture à très bon prix et pourtant délicieuse,
  • dormir dans un bungalow au bord de la mer,
  • se déconnecter du monde (il n’y a pas de réseau téléphonique, mais vous pourrez avoir la wifi limité dans votre hôtel),
  • faire pleins d’activités différentes sur une île paradisiaque

Pour se loger, il y a tous les prix pour dormir sur l’île que ce soit sur l’Ouest ou l’Est :

  • petits bungalows sommaires au bord de la plage ou des chambres dans des guesthouses avec douche partagée entre 12 € et 15 €
  • petits bungalows avec salle de bain privée entre 20 et 30 €
  • hôtels plus conforts / bungalows avec activités proposées entre 35 € et 70 €
  • resorts et hôtels plus prestigieux plus de 70 €

Comment se rendre à Tioman depuis Cherating ?

Pour ce voyage que j’ai fait en mode routard, la transfert entre Cherating et l’île Tioman est un peu compliqué, mais tout à fait possible.

Pour cela, il vous faut d’abord prendre un taxi pour la gare routière de Kuantan qui se trouve à une trentaine de kilomètres de Cherating. Comptez au moins 45 minutes de route, un peu moins si vous avez un chauffeur de taxi comme le nôtre qui est un fou du volant.

Une fois arrivé à Kuantan, il vous faudra prendre un bus en direction de Mersing. Les bus vers cette destination sont assez fréquents depuis la gare routière. Comptez trois heures de route environ.

Une fois arrivé à Mersing, il vous faudra encore marcher une quinzaine de minutes pour atteindre le port. C’est ici que vous prendrez le ferry pour vous rendre à l’île de Tioman. Là, deux possibilités s’offrent à vous :

  • BlueWater : qui relie Mersing à Tekek (35 ringgit/p), le prix et l’heure de départ dépend de l’heure et de la marée, la traversée dure 2 heures environ.
  • Cataferry : qui relie Gemok à Tekek (55 ringgit/p), le prix et l’heure de départ dépend de l’heure et de la marée.

Il faut payer sont billet au port d’embarquement directement le jour-même ou la veille du départ. Vous devrez vous acquitter de frais supplémentaires de 30 ringgits/p pour accéder à l’île (réserve naturelle). Il faudra les payer au port d’embarquement. Présentez vous 45 minutes au bateau avant le départ.

Si vous prévoyez de dormir à Mersing, vous trouvez pleins d’hôtels à prix abordables et de nombreux bus qui viennent et partent quotidiennement. A Gemok, c’est un peu plus compliqué, voire très compliqué.

De Cherating à Tioman en passant par Mersing

Mercredi 16 juillet. Pour une fois, c’est bien sans regret que nous quittons Cherating ce matin. Mises à part la mangrove et les tortues de mer, pas grand-chose à voir en fait. L’idéal (avis aux voyageurs qui préparent leur itinéraire…) ce serait de n’y rester qu’un jour puis de filer vers le sud. C’est ce que nous faisons ce matin.

Un taxi vient nous chercher à notre hôtel et nous emmène à une trentaine de kilomètres de là, à Kuantan. La gare routière se trouve à l’entrée de la ville. Le temps de nous diriger vers la salle d’attente et c’est une figure connue qui s’approche de nous : Yaya ! Incroyable ! Le maître « touring operator » s’est déplacé en personne pour s’assurer que nous n’allions pas manquer notre bus. Yaya, le type le plus gentil de la terre ! Passé ce moment d’émotion, on grimpe donc dans le bus.

Trois heures de route encore pour arriver à Mersing. C’est d’ici que partent tous les bateaux pour se rendre à l’île Tioman. Un petit quart d’heure de marche de la gare routière jusqu’au port… Une éternité avec une valise dont les roues usées par le sable des Perhentian sont devenues carrées ! Ok, au bout de la peine, on achète nos tickets pour le ferry. Pas de chance, le bateau de midi est annulé… Du coup, on attend encore trois heures avant de grimper à bord. Assez de temps pour piquer une bonne petite sieste à l’abri du soleil et de la chaleur dans la salle d’attente bardée de ventilateurs.

Nous voici enfin arrivés sur l’île Tioman élue dans les années 80, plus belle île du monde, par le Times Magazine. Nous allons bien voir ça. Ilha Grande au Brésil avait également eu ce privilège pour sa belle plage Lopes Mendes, belle oui, mais pas extraordinaire… Bon du coup, la méfiance est de mise.

Le Daiman Tioman Resort se situe à cinq minutes à pied du quai. Avec une valise aux roulettes carrées, c’est un véritable supplice ! Promis, dès qu’on arrive à Singapour, j’en rachète une autre… Enfin, voici notre bungalow. Bon, c’est vrai, le taux d’humidité de l’air a eu raison de la propreté des lieux, mais la plage et le centre de plongée sont à moins de huit mètres, le restaurant de l’autre côté de la rue, que demande le peuple ! Bienvenue au paradis ! On a même droit à un drapeau français sur la devanture… Le Mondial est encore dans toutes les têtes.

Bon, il faut bien se rendre à l’évidence, comme à Cherating, ce n’est pas la grande foule sur l’île. Mis à part quelques touristes étrangers et une colonie de Coréens venus ici pour plonger, les rues du village sont plutôt désertes. Le ramadan a fait fuir le reste des touristes plus au nord, vers la Thaïlande voisine. Alcool oblige. Après tout, tant mieux pour nous, nous avons toutes les plages pour nous.

19 heures, il est grand temps de manger. Nous cherchons un restaurant ouvert le long des plages du nord de l’île. La nuit ne va pas tarder à tomber et c’est le moment ou jamais pour mitrailler ce chemin aux allures de paradis bordés de hamacs, de jardins d’Eden et de cocotiers. Un épais manteau nuageux empêche d’assister au coucher de soleil. Quel dommage. L’horizon rosit par endroits et embrase la flopée de bateaux amarrés derrière la grande barrière de corail. Sur la plage, les rochers allongent leur carcasse de pierre tandis que la mer paisible rentre peu à peu dans la nuit. Puis brusquement, le soleil parvient à percer la croûte des nuages, le feu se propage en un instant sur la surface de la baie, courant jusqu’aux pieds des transats allongés face à la mer. Saisissant et magique.

Retour au village. Cette fois-ci, la faim est la plus forte. Direction le café de la plage où œuvre Miss Coco, une transsexuelle singapourienne échouée sur la plus belle île du monde. Rencontre improbable. Trop sympa Miss Coco. Léa l’adore et on passe un super moment à la terrasse ensablée, face à la mer qui s’endort sous le manteau de la nuit. Du bonheur.

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