Pourquoi se rendre aux îles Perhentian ?
Les îles Perhentian sont un archipel de la Malaisie situé dans la mer de Chine méridionale, à environ 19 km au large de la côte nord-est de la péninsule malaise et à 64 km au sud de la frontière thaïlandaise. Elles appartiennent à l’État de Terengganu.
Les îles Perhentian se composent de deux petits joyaux très connus par les locaux, mais aussi par les touristes : Pulau Besar et Pulau Kecil. Le duo d’îles tropicales se situe sur la côte nord-est. Pulau Kecil est la petite île tandis que Pulau Besar est la grande île.
La température de la mer est très agréable toute l’année ! Elle varie de 27 ° à 30 °. Les mois les plus pluvieux sont : octobre, avril et novembre . Je vous conseille les mois de février, mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre, pour visiter Pulau Perhentian.
Comment se rendre aux îles Perhentian ?
Il n’y a pas d’aéroport aux Perhentian. Il est facile de trouver un transport entre Kuala Lumpur et Kuala Besut, en bus par exemple, puis d’embarquer sur un ferry, direction les îles Perhentian.
En bus, vous devrez prendre un TBS. Le mieux est de prendre le bus de nuit pour arriver le matin à Kuala Besut, puis de prendre le ferry. L‘horaire des bateaux n’est pas fixe, mais commence à 7 heures et se termine à 16 heures.
Le plus simple est de prendre un avion depuis Kuala Lampur (50 minutes) ou les îles Langkawi pour se rendre jusqu’à Kota Bahru. Là, prenez un taxi jusqu’à Kuala Besut et embarquez dans un ferry pour vous rendre jusqu’aux îles Perhentian. Il faut environ une heure en taxi pour se rendre jusqu’à Kuala Besut moyennant une vingtaine d’euros.
De Kota Bahru aux îles Perhentians, bienvenue dans un petit paradis !
Jeudi 10 juillet. Derniers regards vers le Christal Lodge, notre hôtel à Kota Bahru, sans doute un des meilleurs que nous ayons eus depuis notre arrivée en Malaisie (douche séparée des WC… Yes !). Un taxi nous attend pour nous emmener jusqu’à Kuala Besut, le port d’embarquement vers les îles Perhentians. 45 minutes de route à travers la jungle. Notre taxi roule comme un dingue et double n’importe comment. Conduite malaisienne… « Mets ta ceinture, Léa ! »

En chemin, on s’arrête près de Bachok pour admirer un bouddha haut d’une trentaine de mètres qui se dresse face au fleuve. Près de lui, deux immenses dragons dorés gardent les portes du temple. Original.




De Kuala Besut, pas grand-chose à dire. Un gros village de pêcheurs, des eaux limoneuses, et surtout le principal port d’embarquement pour les îles Perhentians. Ah oui, j’oubliais, des banques ! Un petit détour que me facture 10 ringgits le chauffeur de taxi. Money is money.




Un peu plus d’une heure de traversée pour atteindre les Perhentian Islands. Voyage plutôt agréable dans un bateau d’une vingtaine de personnes. Bon, ça secoue un peu, mais tout va bien.
En arrivant dans les eaux des Perhentians, on découvre d’abord les côtes de Kecil (la petite) avant d’apercevoir Besar (la grande). Depuis le bateau, on aperçoit la jungle qui plonge dans la mer et parfois, qui laisse entrevoir des petits morceaux de plages paradisiaques. Quelque chose me dit que nous allons être bien dans ce petit paradis.




L’arrivée à Besar est des plus folkloriques. Le commandant du bateau demande à chacun notre hôtel, puis décide lui-même des arrêts. Pour nous, ce sera la plage du Shuahaila Palace où nous avons réservé un bungalow avec vue sur la plage. Bon, le hic, c’est que pour y accéder, il faut d’abord traverser la plage avec nos valises. Ce petit trajet de trois minutes dans le sable sera fatal à mon sac à roulettes ! Durée de vie : huit jours !






Ok, nous y voici enfin. Il est un peu plus de onze heures, et c’est Shuhaila en personne qui nous accueille. « Et je vous dois combien ? » « On verra ça plus tard, tranquille, profite… » Génial, les gens sont trop sympas ici. Du jamais vu !
Le temps de déposer nos sacs dans la chambre et de prendre une petite douche, et on fait un petit tour sur la plage. « Tiens, papa, c’est marrant, mais on voit la douche du voisin par le trou dans le mur… » Mort de rire. On s’en fout. Il fait beau, la plage est à trois mètres de la porte. La mer est bleue, limpide et transparente et des milliers de poissons transpercent ses eaux. Un vrai paradis.






Bon, pour ceux qui n’avaient pas encore compris, nous sommes ici pour profiter d’une des plus belles îles du monde et pour faire de la plongée sous-marine. L’idée, c’est de faire découvrir la plongée à ma fille, et pourquoi pas, de la convertir… Direction le Seahorse Dive Center, à dix mètres de notre chambre.
« Hey guys ! How are you ? Fine ? » Première rencontre avec Jessie, le moniteur diver du centre. En vérité, la star incontestable de cette partie de l’île. Jessie et son art de vivre, de profiter à plein de chaque moment de l’existence. Jessie et son « je m’enfoutisme bon enfant »… Jessie et son bordélisme. Bref, Jessie ! Le meilleur Australien que j’ai jamais connu jusqu’ici (c’est le premier en fait !).
Bon, tout ça pour dire que Jessie me dresse le topo en moins de cinq minutes : pas de soucis pour Léa, elle peut commencer dès qu’elle le veut. Pour ça, le mieux, c’est une initiation Scuba Diving, le premier degré des diplômes PADI. Génial ! Pour moi qui suis titulaire de mon Open Water, ce sera un simple « refresh » comme le dit si bien Jessie. Merde, ce type est carrément génial. En moins de cinq minutes, il vient de faire disparaître l’appréhension de ma fille à l’idée de plonger en bouteilles pour la toute première fois… Incroyable.


Bon, du coup, tout juste le temps d’aller enfiler un maillot de bain et de partir manger des nouilles dégueulasses au restaurant de la plage, et on est déjà de retour. « Hey Jessie ! We’re coming back ! » Hey guys ! » Briefing dans un anglais à couper au couteau (de l’australien en somme), et nous voilà à enfiler nos combinaisons de plongée et à porter nos bouteilles en direction de la piscine naturelle réservée au Seahorse.
C’est dingue, mais en moins de cinq minutes de « refresh », tous mes instincts de plongée reviennent. Pour Léa, c’est une grande découverte. Et après une bonne petite demi-heure passée sous l’eau, elle a compris les rudiments de la plongée sous-marine. Trop fort, ce Jessie ! « Ok, guys, demain matin pour le première plongée ? » Un peu, mon neveu ! Merde, j’ai trop hâte de replonger.


Il est à peine 17 heures quand on prend congés de Jessie et de tous ses amis. « Hey guys, will see you tomorrow ! » Ok, Jessy ! Du coup, on a encore tout le temps pour aller se baigner… et déguster une bonne glace à la terrasse du Shuaihla palace. C’est l’occasion pour nous de croiser les Français avec qui nous avions fait connaissance sur l’île de Penang. Le couple et son ado logent au nord de Besar, vers Tuna Bay. Trois jours « snorkeling » comme dirait la maman… Ok, on finit notre glace et on décide d’aller explorer à notre tour cette partie de l’île.
A peine une petite demi-heure de marche pour faire le trek de Tuna Bay qui nous emmène directement sur la plage de Turtle Beach. Une tuerie. Immense anse de sable blancs bordée de cocotiers, et au centre, un minuscule pier en bois, qui donne un cachet incroyable à ce petit paradis.
Allez plouf ! Il est grand temps de tester l’eau qui doit avoisiner les 33°C… Franche partie de rigolade avec ma fille. Le bonheur tient à peu de choses. Du coup, on prend tout notre temps pour profiter à plein de cette fin d’après-midi. Pas question de retourner sur nos pas à travers la jungle en suivant la canalisation d’eau. Pour le retour, on prendra le taxi-boat.
Quelle journée ! Taxi, bateau, plage, plongée sous-marine, baignade… J’aime ces longues journées bien remplies. Léa commence à y trouver aussi son compte. Elle a hâte de faire son vrai baptême de plongée. Vivement demain !






































