Prague, de la cour du Tyn à la maison municipale
Jeudi 28 avril. Après la place de la Vieille Ville, direction l’Est et la rue Celetna. Juste derrière l’église du Tyn, on passe un porche et on se retrouve dans une des plus veilles places de Prague : la Cour du Tyn. C’est bien simple, on se croirait plongé en pleine époque Renaissance !
Ses maisons pittoresques, ses façades baroques à souhait, ses colonnades élégantes teintées de brun et de pourpre, ses loggia et ses sgraffites peints sur les façades rappellent les splendeurs de l’Italie toute proche. Cette place est vraiment unique. Elle offre un décor unique de film de cape et d’épée. Il ne manque que Stewart Granger et Mel Ferrer pour croire que Scaramouche va apparaître au détour d’une colonne !
Passée cette place sublime, je reprends la rue Celetna bordée de boutiques de luxe et de magasins de souvenirs. La famille Kafka y vécut de 1888 à 1890. La rue est une succession de façades baroques, de porches et de palais.
Au bout de la rue apparaît la longue silhouette de la tour poudrière. Un des derniers vestiges des remparts de la vieille ville.
Edifiée à la fin du XIVe siècle sur ordre de Venceslas, avec pour modèle la tour du pont Charles. Au XVIIIe siècle, la tour perdit son caractère défensif… et abrita des munitions. D’où, la tour poudrière ! C’est la seule porte qui fut conservée après l’agrandissement de la ville.
Enfin, voici la Maison municipale, entrevue la veille, la nuit, entre le ballet des taxis jaunes. Les taxis sont toujours là, mais la Maison municipale dévoile désormais toute la splendeur de sa façade art moderne, chargée en décorations et mosaïques. Un des plus beaux édifices de la ville. Hélas, pas le temps de visiter l’intérieur qui, selon le Routard, vaut vraiment le détour. Une autre fois.