Comment se rendre à Bukit et Pentaï Uluwatu depuis Kuta ?
Deux solutions s’offrent à vous :
- soit vous prenez un taxi privé en vous adressant à la réception de votre hôtel et vous négociez le prix avec lui incluant l’aller-retour.
- Soit vous utilisez l’application “Grab” moins chère, et plus pratique. Que ça soit depuis l’aéroport ou n’importe où sur l’île, Grab est globalement moins cher et plus pratique (avec parfois des prix 50% moins chers que les taxis).
Combien coûte le trajet pour Uluwatu ?
Difficile de répondre à cette question. Il vous faudra négocier le prix avec le taxi privé. Mais le mieux est d’y aller avec Grab, le prix de la course est déjà fixée à l’avance.
Cap sur la presqu'île de Bukit et le Pentaï Uluwatu
Jeudi 2 juillet. Bon, autant le dire tout de suite, Léa a un peu de mal à quitter la plage et sa séance de surf pour partir avec nous découvrir la presqu’île de Bukit, pourtant réputée comme le plus beau spot de surf de Bali et comme l’un des plus dangereux du monde.
Bukit est un gros morceau de terre rattaché au reste de l’île par l’isthme qui abrite l’aéroport. Sa côte est une des plus belles de Bali avec de minuscules petites criques de sable blanc fouettées par de belles vagues. Pour le reste, il faut oublier (ou fermer les yeux) sur les vastes complexes hôteliers (de luxe) qui longent la côte de Nusa Dua, à l’extrême est de la presqu’île. Cela tombe bien, ce n’est pas là que nous nous rendons, cet après-midi. Cap vers Pentaï Uluwatu.
Pentaï Uluwatu, c’est d’abord une belle falaise, haute de presque 100 m qui domine une large crique aux eaux translucides, offerte aux marées, aux récifs, aux coraux, et derrière la barrière, aux vagues déferlantes. C’est en haut de la falaise que nous laisse le chauffeur que Chan nous a conseillé pour venir jusqu’ici. Une fois en haut, il nous faut serpenter dans le chemin, entre les multiples warungs offerts aux quatre vents où se rassemble la foule des surfeurs après l’effort. On en trouve une bonne vingtaine le long des escaliers qui descendent jusqu’à la faille. Léa qui n’en finit pas de bouder restera là à nous attendre. Dommage, elle ne verra donc pas le plus spot de surf de Bali.
Au bas de la falaise s’ouvre brusquement une étroite faille qui n’est pas sans me rappeler les roches et les passes étroites que j’ai vues dans le sud-ouest américain. Étrange. Un étroit escalier nous amène au pied des rochers tordus comme des osselets.
Une fois en bas, la surprise est totale. D’immenses blocs de roche tombent à pic dans la mer. Sur la plage, une multitude de rochers se disputent la place avec le massif corallien. La marée basse découvre une belle crique de sable blanc parsemée de trous d’eau où nichent poissons et crustacés. L’endroit est de toute beauté.
Au loin, derrière la barrière de corail, les vagues déferlantes offrent un spot de surf unique au monde. Réservé aux surfeurs confirmés. Il faut passer l’étroite passe, s’engager dans un goulet pour accéder au spot. Là des vagues de deux mètres déferlent sur le rivage. Les surfeurs glissent dans les rouleaux et ressurgissent au sommet de la vague. Impressionnant. Tant pis pour Léa qui ne les aura pas vus…