Comment faire la croisière dans l’archipel des Komodo ?
Pour cette croisière dans les Komodo, sans doute le moment le plus fort de votre voyage, il vous faudra choisir entre le sens Bali-Komodo ou dans le sens du retour Komodo-Bali. Pour ma part, quand j’ai effectué la mienne, j’ai opté pour le départ de l’île de Flores dans les Komodo pour revenir vers Lombok et Bali. Pour cela, il fallait prendre l’avion directement pour l’île de Flores, puis une fois arrivé à Labuan Bajo, pousser la porte de l’agence Kencana pour réserver directement avec elle ma croisière.
L’énorme avantage de procéder de la sorte, c’est d’abord de pouvoir faire la croisière quasiment à vide, la plupart des touristes faisant l’inverse (nous étions 15 sur le bateau !) et ensuite, c’était de bénéficier d’un prix beaucoup plus abordable que dans le sens contraire.
Combien coûte la croisière à travers l’archipel ?
Pour cette croisière, en 2015, j’avais choisi l’agence Kencana avec laquelle j’avais directement négocié le prix de l’excursion, qui, dans le sens Komodo-Bali, m’avait coûté la somme de 90 euros par personne pour 4 jours/3 nuits. Absolument imbattable.
Hélas, l’agence a fermé récemment et il vous faudra faire votre choix parmi toutes les autres agences présentes à Labuan Bajo. Cette même croisière est aujourd’hui vendue, en 2024, au prix de 3,200,000 IDR, soit 190 euros. Un prix qui vous paraîtra peut-être cher, mais qui inclut les nuitées sur le pont du bateau. Si vous souhaitez bénéficier d’une cabine, ce prix passe à 215 euros par personne.
A ce prix, il vous faudra aussi ajouter le coût d’un billet d’avion entre Bali et Labuan Bajo qui vous coûtera une cinquantaine d’euros.
Fin de la croisière et traversée de Lombok, direction Gili Trawangan
Mardi 7 juillet. Voilà, la croisière s’achève. Toutes les bonnes choses ont une fin, et du coup, je me prends à détester ce vieil adage. Ok, faisons bonne figure. Derniers petits regards vers l’horizon, le bleu de l’archipel des Komodo, et on pose pour la photo-souvenir avec Wadi, notre super gentil organisateur durant ces quatre jours passés en mer. Boule au ventre…
Après quelques heures de navigation, on arrive enfin dans les eaux calmes de la baie de Lubuan Lombok. Sur la rive, des pêcheurs à pied tentent leur chance dans les eaux calmes de la baie. Des enfants nous saluent en riant et levant le bras. Un air de mélancolie file dans le sillage du bateau. Dernières photos-souvenirs avec tous nos nouveaux amis, puis on arrive au port.
Des rizières jusqu’à perte de vue, des haies de palmiers, champs inondés, irrigués, avec en toile de fond l’horizon bleuté de la mer et le dos gigantesque du volcan Rinjani… Lombok dévoile par petites touches l’étendue de ses secrets. Pas le temps, hélas de les découvrir. Nous ne ferons que passer, traverser l’île d’est en ouest, pour rejoindre le port de Mangsit où nous irons embarquer pour rejoindre les îles Gili.
Changement de programme donc. De Mataram, la capitale de Lombok où nous devions séjourner une nuit, nous ne verrons que la forêt de scooters et l’immense mémorial à la gloire de la résistance indonésienne à l’invasion japonaise durant la Seconde Guerre mondiale.
Arrivé à Senggigi, arrêt obligatoire à l’agence Kencana. Pas question de partir sans payer, je ne voudrais absolument pas que Wadi ait des histoires à cause de nous. D’autant que le couple de Néerlandais qui a fait le voyage avec nous se permet de lui faire toute une histoire pour cinq bières descendues par la troupe d’Australiens assoiffés. Merde alors ! Wadi leur a rendu l’Iphone qu’ils avaient oublié sur le pont du bateau ! Il y a des claques qui se perdent parfois… Allez zou, on paye, on jette un coup d’œil sur la carte de navigation de notre croisière et on repart en direction de Mangsit.
Ok, débarqués du bus, on file droit vers le port. Pour ça, il faut traîner nos valises sur un petit kilomètre, puis arrêt obligatoire au seul restaurant du coin où on en profite pour manger un bout et acheter nos billets pour le ferry. Direction Gili Trawangan. Sur le quai, encore une petite demi-heure d’attente avant de monter sur le bateau, le temps de se familiariser avec le dingo du coin qui prend sa guitare pour une mitraillette. « Ok, Léa, on grimpe à bord ! » Des types nous aident à monter les valises à bord et nous réclament une petite fortune. « Ben voyons ! »
Une fois à bord, on se fait une place comme on peut sur le ferry et on respire tranquillement les effluves de gasoil. La fin de l’aventure est proche.
Bon, du coup, il est bien 20 heures bien tassées quand on débarque enfin à Gili Trawangan. Bon, le hic, c’est qu’on n’a pas réservé de chambre pour cette nuit. La haute saison n’a pas encore débuté et finalement on trouve un hôtel pas trop cher à deux pas de celui que j’ai réservé pour les deux nuits prochaines. Hôte trop sympa et chambre plutôt pas mal. Elle est pas belle, la vie !