Le Caire
Dix jours en Égypte. Un rêve d’enfant qui se réalise enfin ! Pour ce voyage, je pars avec mon amie brésilienne, Ursula. Pas de road trip en solo cette fois. Pour une première (et sans doute la dernière fois !), j’ai fait le choix d’un voyage organisé. Profitez-en bien, vous n’êtes pas près de me revoir deux fois dans cette boîte à voyage !
Ouhlalalala… En 2009, ça faisait des plombes que je n’avais pas pris l’avion… Du coup, j’ai le trouillomètre à zéro au moment du décollage… Et arrivé l’atterrissage, je manque d’arracher le siège avant. Restons calmes. Le type à moumoute à côté de moi en a perdu sa perruque. Bon ok, tout va bien, on est encore vivant.
L’aéroport est noir de monde. Notre accompagnateur nous attend avec sa pancarte. Formalités minimums. Bonjour l’Afrique et les passe-droits. Le contrôle en pleine épidémie de grippe aviaire passe à l’as. Idem, à l’immigration. Contrôle minimum. Tout juste le temps de voir l’épaisse fumée bleue qui monte du bocal où sont entassés les fumeurs. Interdiction de fumer… Au-dessus du bocal, la fumée se disperse et se propage à tout le terminal. Sympa, l’Égypte !
Bonne nouvelle. Nous ne sommes que deux, Ursula et moi, à avoir choisi l’option complète. Visite du Caire et des Pyramides. Apparemment, ça n’intéresse personne, sauf nous. Du coup, nous allons rester trois jours avec Alfred, notre guide francophone, et Ahmed, notre chauffeur.
À peine sortis de l’aéroport, on grimpe à bord d’un Espace et on attrape la voie rapide. Le Caire, 25 millions d’habitants, peut-être plus, entassés dans une boîte de sardines coincée entre les bras du Nil et le delta. La foule est partout. De jour comme de nuit. Et sur la route aussi.
Le chauffeur jongle avec les piétons qui traversent l’autoroute ! Une mère de famille nous engueule en faisant traverser ses enfants, sac en plastique dans une main, téléphone portable dans l’autre.
Au bout d’une heure, on arrive enfin à l’hôtel. C’est l’occasion de décompresser un peu et de s’amuser dans le hall avec les répliques des statues égyptiennes. Quelque chose me dit qu’on va bien rigoler pendant ce séjour ! Sympa, le piano à queue posé sur l’estrade au milieu de la piscine…