Pourquoi visiter la cathédrale Almudena ?
Les premiers plans de l’église sont tracés en 1879 par Francisco de Cubas afin d’accueillir le panthéon de la défunte reine Mercedes d’Orléans. La première pierre est posée en 1883 mais quand le pape Léon XIII émet en 1885 la bulle instituant l’évêché de Madrid-Alcalá, le projet d’église se transforme en cathédrale.
Cubas prépare alors un projet inspiré par le gothique français du XIIIe siècle, auquel s’ajoutent des éléments des cathédrales de Reims, de Chartres et de Léon. Ce projet comportant pour la première fois une grande crypte romane est celui qui sert de support à la construction définitive.
La crypte est inaugurée en 1911 mais les travaux sont suspendus pendant la Guerre civile. En 1950, les travaux reprennent, le cloître est achevé en 1955 et la façade principale en 1960. La cathédrale est considérée comme terminée en 1993.
Que visiter dans la cathédrale ?
La cathédrale comporte aussi un musée abritant diverses offrandes et donations aux saints patrons de la ville : la Vierge de la Almudena et saint Isidore le Laboureur, et elle présente une retranscription de la vie de l’Église au travers des sept sacrements.
Entrée gratuite. Une offrande d’un euro est demandée.
Audioguide par wifi (en anglais, français, espagnol, italien et français) : gratuit
Entrée au Musée :
– Tarif général : 7 €
– Tarif réduit : 5 € (voir les conditions sur le site internet officiel concernant le tarif réduit et le tarif gratuit)
– Tarif scolaire : 3 €.
Du quartier San Miguel à la cathédrale de Madrid
Samedi 21 juin. Il est midi. Le soleil brille déjà haut dans le ciel et nous nous éloignons un peu de la Plaza Mayor pour prendre vers l’Est et le quartier San Miguel. La halle bat son plein. Nous y reviendrons. Il est encore trop tôt pour manger. Direction la basilique pontificale. Statues de saints haut perchées. Voûtes élégantes à l’intérieur. Les ors se disputent la place aux pierres précieuses et au marbre. Trop chargé à mon goût. On est loin de l’élégance et du raffinement des églises italiennes. Dehors, le soleil tape dur. Léa pose devant une statue d’un étudiant célèbre. La faculté n’est pas loin.






Après notre crochet par le quartier et la basilique San-Miguel, direction la grande cathédrale de Madrid. Par San Miguel, il faut grimper un passage piétonnier à travers un joli parc boisé. La montée est rude.




Au sommet, un petit square conserve l’une des plus surprenantes ruines de la ville : l’ancienne muraille musulmane de la ville. Elle date du IXe siècle quand l’émir de Cordoue décide de bâtir ici une forteresse, près de la rivière Manzanares. A proximité, une petite cité sort de terre : Mayrit, Magerit pour les Chrétiens. Madrid est née.


La cathédrale de l’Almudena se dresse juste derrière la muraille. Impressionnante vue de l’extérieur : 104 mètres sur 76. 73 mètres de hauteur. Sa coupole baroque domine le quartier. Son style néoclassique surprend, mais ne parvient pas vraiment à convaincre. L’intérieur est une cruelle déception. Les piliers sont massifs, mais l’ensemble manque cruellement d’élégance. Une déception.







