Eilat, une balade tranquille au bord de la Mer Rouge

Lundi 16 avril. Plus de trois heures de visite de l’observatoire sous-marin… Franchement, j’en ai pris plein les mirettes. Alors c’est vrai qu’il me manque l’ivresse des profondeurs, cette sensation unique de ne faire qu’un avec la nature quand on plonge en bouteille, mais niveau faune et flore, je ne pense vraiment pas voir plus.
Du coup, je suis beaucoup moins déçu quand je trouve tous les centres de plongée fermés depuis belle lurette. Pour une plongée matinale, demain, c’est râpé. Impossible d’improviser dans ce milieu. Une plongée, ça se prépare au moins la veille au soir… Franchement, je suis hyper déçu. J’ai fait tant de kilomètres pour rien. Mais bon, j’ai vraiment l’intention de revenir. Et pourquoi pas avec ma fille ?

À la sortie de l’observatoire, je vais attendre une petite demi-heure un bus qui ne viendra jamais… Ok, je décide de faire comme les deux jeunes Russes qui m’ont précédé. Je rentrerai à pied en longeant le front de mer. Au niveau de la marina, deux autres Russes (décidément !) sont assez gentilles pour me prendre en photo et immortaliser ce moment.

Mais au fait… Pourquoi appelle-t-on cette mer, la Mer Rouge ? Il existerait plusieurs théories.
La première serait que sa teinte rouge proviendrait d’un micro-organisme qui colore abondamment la surface de l’eau lorsqu’il prolifère… Problème, on est bien loin des teintes rouges du lac Natron en Afrique ! L’eau est d’un bleu très pur au contraire.
La deuxième hypothèse serait que dans l’antiquité les points cardinaux étaient désignés par des couleurs… Du coup, le rouge indiquait communément le sud. Et comme cette mer était la plus au sud de l’empire romain… Ceci explique peut-être cela.
Bon voilà, je marche depuis des minutes entières et je n’en vois toujours pas le bout. Du coup, je me rabats vers un taxi qui a flairé la bonne affaire en me voyant tirer la langue sous cette chaleur harassante !