Comment se rendre à Ayutthaya
En train : au départ de la gare de Hua Lamphong à Bangkok. Appelez le 66 (0) 22 20 43 34 ou Hotline 1690 pour plus d’informations.
En bus : au depart de la Gare routière du Nord de Bangkok (Mo chit) (Tél. 66 (0) 25 37 80 55-6), des cars climatisés partent pour Ayutthaya toutes les demi-heures de 5h30 à 19h20. De nombreux bus non climatisés (Tél. 66 (0) 22 72 57 61-5 ext. 117) à destination de Bang Pa-in, Bang Sai et Ayutthaya partent entre 5h30 et 19h20.
En voiture : prendre l’autoroute 1 (Phahonyothin Road) puis l’autoroute 32 vers Ayutthaya.2. Prendre l’autoroute 304 (Chaengwattana Road) ou l’autoroute 302 (Ngamwongwan Road), puis tourner à droite sur l’autoroute 306 (Tiwanon Road) puis l’autoroute 3111 (Pathum Thani Sam Khok Sena) et enfin prendre à droite dans Sena sur l’autoroute 3263.3. Prendre l’autoroute 306 en traversant Nonthaburi et Pathum Thani puis prendre l’autoroute 347.
Si vous voulez faire simple, le meilleur moyen de vous rendre à Ayutthaya depuis Bangkok est de réserver une excursion.
Prix d’entrée :
Ouvert tous les jours, de 8 à 18 heures.
Accès à chaque temple : 50 THB (1,30 €).
Accès combiné aux 6 temples : 220 THB (5,60 €).
Le temple Viharm Phra Mongkon Bopith et son défilé d'éléphants
Samedi 16 novembre 2013. Difficile de détacher ses yeux de l’exceptionnel Wat Phra Sri Sanphet et ses trois chédis géants. Du coup, la visite du Viharm Phra Mongkon Bopith, situé tout à côté est une simple formalité.
En fait, le Viharm Phra Mongkon Bopith est une pâle copie du Grand Palais à Bangkok, qui abrite une immense sculpture de Bouddha, le plus grand en Thaïlande.
Mis à part ça, rien de très spécial ni d’exceptionnel. Son toit en pagode chinoise est des plus simples. Le plus impressionnant reste le nombre de Thaïs qui viennent ici se recueillir, brûler de l’encens et dresser des offrandes. Bon, du coup, je jette un dernier coup d’oeil sur l’immense Bouddha et je remets mes chaussures. Chang nous attend à deux pas du minibus en fumant clope sur clope.
De l’autre côté de la place, des éléphants d’Asie permettent aux touristes de passer un bon moment. Pas le temps, et pas vraiment l’envie de faire l’idiot sur un éléphant. Attrape touriste. Et en plus, pas très envie de rentrer à Bangkok à pied. Je regarde amusé le ballet des pachydermes et des nacelles en osier, toutes bariolées de rouge et de jaune qui bringuebalent au-dessus de la tête des animaux.
En attendant, je me console sur le parking avec les espèces d’écureuils géants qu’une dresseuse du coin a apprivoisé. J’en prends un sur le dos de ma main… Cool ! Ils sont sympas, ces Thailandais !
Bon, allez, ce n’est pas tout ça, mais Chang nous fait signe de remonter à bord. Notre guide nous colle des pastilles de couleur sur le tee-shirt, histoire de ne pas nous confondre. On se regarde bizarrement avec mes amies norvégiennes. Quelque chose me dit qu’elles aussi ne comprennent rien à l’organisation à la thaïlandaise. Grand éclat de rire.
Bon, direction Bangkok et Kao San Road, terminus du bus… Embouteillages à l’aller, embouteillages au retour. L’Asie, ce sont des millions de voitures sur les routes, sans oublier la nuée de motos et de cyclistes. Ambiance garantie ! Bref, deux heures plus tard, Chang nous fait signe de descendre du bus. « Kao San Road ! Kao San Road ! », lâche-t-il en balançant sa main en avant. Mes amies norvégiennes hésitent à se lancer dans l’inconnu, moi pas. Je fonce ! Deux cent mètres plus loin, j’aperçois la foule des commerces du quartier. Ouf ! Le farang que je suis a réussi à retrouver son chemin. Elle est pas belle, la vie !
Une petite douche plus tard et je ressors manger en ville. Singha Beer et nourriture thaïlandaise prise sur le pouce, dans la rue. C’est ça, Bangkok. Quelques achats de fringues et de contrefaçons et je retourne dans ma chambre. Lessivé. Faut que je dorme.