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En plein cœur du quartier juif de Jérusalem, la vie et rien d’autre

En plein cœur du quartier juif de Jérusalem

Vendredi 13 avril. Dernière étape de mon premier jour de visite de Jérusalem (j’ai mal aux jambes tellement j’ai marché !) : le quartier juif de la ville par lequel je commence par prendre un bon jus d’orange pressée (devant moi !) au comptoir d’un café… Vita bella !

Le Jewish quarter, laissé dans un état de quasi abandon, et passablement détruit lors de l’occupation jordanienne de la ville, est aujourd’hui le lieu d’habitation de nombreux juifs religieux. Il se situe aujourd’hui dans la partie sud-est des murailles de la ville et s’étend depuis la Porte de Sion au sud puis longe le quartier arménien à l’ouest jusqu’au Cardo au nord et jusqu’au mur Occidental et au mont du Temple à l’est. À deux pas du Cardo, impossible de passer à côté de la réplique de la Ménorah du Temple exposée face au Kotel.

Le quartier a eu une histoire riche d’une présence juive continue après l’époque romaine quand l’Empereur Hadrien interdit la ville aux Juifs. Au cours de la guerre d’indépendance de l’État juif, en mai 1948, sa population de 2.000 Juifs fut assiégée et contrainte au départ en masse. Le quartier a alors été conquis par la Légion arabe et est ensuite annexé par le Royaume de Jordanie au début de 1950 et jusqu’à sa conquête le 7 juin 1967 par les parachutistes israéliens au cours de la Guerre des Six Jours. Le quartier fut l’objet de saccages et d’anciennes synagogues y avaient été détruites. Le quartier fut restauré. Sa population est aujourd’hui de plus de 5.000 personnes et des institutions destinées à l’Éducation s’y sont notamment installées.

Se promener dans ses rues restaurées est vraiment agréable. Avec le quartier arménien (dont il lorgne avec envie les habitations…), il est véritablement le seul quartier purement d’habitation de la vieille ville. Les magasins n’y sont guère nombreux, pas plus que les cafés.

Lorsqu’on parcourt l’enchevêtrement de ruelles du quartier, la première impression, par rapport à l’agitation du souk dans le quartier arabe, est celle d’un endroit calme et presque désert, mis à part des groupes de scolaires et de militaires en visite organisée. Du vendredi après-midi au samedi soir, c’est une ville morte. Absolument tout est fermé, même les toilettes publiques.

En plein cœur du quartier juif, on découvre aussi cette étonnante voie romaine parfaitement conservée avec son pavage antique. Etonnant !

La plupart des ruelles sont en fait des escaliers ou sont en pente très raide, car le quartier est à flanc de coteau, s’étageant sur le versant ouest de la vallée du Tyropoeon, avec un dénivelé de plusieurs dizaines de mètres entre la ville haute (alt. 770 m) et la ville basse (alt. 710 m au niveau de l’esplanade du Kotel).

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