Comment visiter les tours Petronas ?
Le meilleur moment pour visiter les tours Petronas est le matin de bonne heure pour éviter les foules ou en fin de journée pour profiter du coucher de soleil.
Pour bien admirer l’architecture des Tours Petronas, il vous faudra visiter le KLCC Park. N’hésitez pas à revenir à la nuit tombée pour admirer les Tours illuminées et profiter de l’ambiance particulière qui règne dans les jardins au pied des Tours.
Attention, sachez qu’il est interdit de manger, boire, mâcher des chewing-gums ou fumer dans les Tours et pendant la visite.
Avant de grimper au sommet pour visiter les Tours Petronas, vous découvrirez une courte exposition interactive. Cette dernière présente le projet des Tours, de l’idée à son achèvement. Puis vous accèderez aux ascenseurs de la Tour. Les portes s’ouvriront une première fois au Skybridge, la structure de liaison entre les tours et le pont à 2 étages le plus haut du monde ! Vous monterez ensuite jusqu’au niveau 86, où se trouve l’Observatory Deck. C’est ici que vous profiterez d’une vue incroyable sur Kuala Lumpur.
Tarif d’entrée et horaires ?
Voici les tarifs pour visiter les tours :
- Adulte (13 – 60 ans) : 98 RM
- Enfant (3 – 12 ans) : 50 RM
- Senior (61+) : 50 RM
- Bébé (-2) : gratuit
Vous pouvez réserver votre billet en ligne sur le site officiel des Tours Petronas. C’est ici.
Il est possible de visiter les Tours Petronas du mardi au dimanche, de 9 à 21 heures. L’accès est fermé entre 13 heures et 14h30 les vendredis. La dernière admission est à 20h30.
A noter : les Tours Petronas ne sont pas accessibles les lundis et le jour de Hari Raya Aidilfitri & Aidiladha.
Pour se rendre aux tours Petronas, vous pouvez prendre le métro et rejoindre l’arrêt KLCC sur la ligne E. Les Tours Petronas se trouvent justes à cet endroit.
Entre les tour Petronas et le quartier de Chinatown, Kuala Lampur trouve son équilibre
Mardi 1er juillet. Bon, ok, le quartier colonial de Kuala Lampur n’est pas ce que j’ai vu de mieux sur ma route et j’ai grand peine à convaincre Léa. Pas la peine de s’éterniser plus longtemps. On remonte la place et on coupe à l’ouest, direction Chinatown.

Une construction art déco, hyper kitch s’élève brusquement, mélange de moderne et d’orient : Central Market.
Hélas, la réhabilitation de ce petit bijou a sonné le glas de l’ancien marché mouillé où vendeurs de fruits, de légumes et de poissons ont été chassés par des boutiques de touristes.
Ok, on ne reste pas, et on file directement à Chinatown.
Arrivé à Chinatown, c’est une tout autre histoire. Voilà le quartier le plus vivant de la ville. Les stalles se succèdent par centaines tout au long des quatre rues piétonnes qui se croisent dans le quartier. Certes, voilà le paradis des touristes qui viennent se faire pigeonner par des marchands du temple vendant de la bonne vieille contrefaçon, mais la promenade est vraiment super sympa. Et puis le plaisir de marchander le faux Vuitton ou les casques Beats vaut vraiment la peine. Ma fille est aux anges. Ses 500 ringgits valent de l’or ici et lui permettent de faire son marché en toute tranquillité. Vive le shopping !




Au milieu des boutiques de fringues, de sacs, de hi-fi et de téléphonie, il reste encore quelques marchands ambulants qui proposent le fameux durian et autres fruits de saison. Plus loin, les guirlandes lumineuses scintillent. La foule grossit d’une minute à l’autre. Le marchandage bat son plein. Léa fait des merveilles et gère au mieux ses finances. Génial ! Difficile parfois de se frayer un chemin dans la foule qui remonte et descend Jalan Petaling. Des décorations chinoises, suspendues en l’air, ajoutent encore à l’ambiance.




Les couples s’arrêtent devant les étals de fringues, les rangées de tennis à la mode ou même les caleçons ! Un marchand de jus de fruits fait son beurre derrière sa boutique ambulante. Un autre vend ses marrons chauds à l’angle de Jalan Hang Jebat. Sur les tee-shirts alignés devant les pas-de-porte, Jésus fait de la résistance aux côtés de Johnny Deep et de Mister Bean ! Pour trouver les vendeurs de fruits, il faut prendre les rues transversales et se laisser griser par la découverte. Bref, que du bonheur. Au bout d’une petite heure, on a rapidement fait le tour, on mange un bout et on attrape un taxi. Direction les tours Petronas.




Vingt ringgits et un petit quart d’heure plus tard, nous voici au pied des tours Petronas. Le chauffeur ne fait pas dans le détail et nous dépose à l’entrée du centre commercial. « On verra ça plus tard, Léa. On prend d’abord quelques photos des tours. » Impressionnantes.


Érigées par la compagnie pétrolière Petronas en 1996, ces tours jumelles de verre et d’acier ressemblent à deux gros épis de maïs fuselés. Inspirées de la tradition islamique, elles ont été imaginées par Cesar Pelli, qui a déjà œuvré à Londres et à New York. Coût du projet : deux milliards de dollars ! Elles figurent au 5e rang des plus hautes tours du monde avec un sommet culminant à 451 m ! Chacune des deux comprend 88 étages. Elles sont reliées au niveau du 41e étage par le Skybridge.




Dommage, nous n’avons pas de billets pour les visiter. Il faut parfois jusqu’à six mois d’avance pour pouvoir obtenir un billet ! Certains jours, on n’est même pas sûrs de pouvoir en avoir ! Ok, on rentre dans le centre commercial, on traverse la grande galerie, puis on file directement dans les jardins. De là, on a encore une plus belle vue des tours jumelles.




Un grand parc avec piscine a été aménagé et accueille touristes et familles désireuses de se rafraîchir et de faire trempette. Un vrai paradis. Allez zou, on se déchausse et on fait comme tout le monde. Allons patauger ! Léa est aux anges et commence à se détendre. Ce n’est pas si mal au final, la Malaisie !




Le temps de croiser quelques moines bouddhistes avec leur toge orange, puis on file à l’intérieur des tours pour faire un tour dans le centre commercial. Envie de boire un verre et un café. Cool, wi-fi gratuit à l’intérieur. Ils sont sympas, ces Malaisiens ! Le centre commercial s’élève sur plusieurs étages. À vous donner le tournis ! Clinquant, mais juste ce qu’il faut. Léa en profite pour aller se refaire les ongles. Je crois qu’elle commence vraiment à apprécier le voyage…




Il fait presque nuit quand on sort du centre commercial. Le crépuscule tombe sur Kuala Lampur. Les lumières des buildings du quartier des affaires brillent dans la nuit. Les tours Petronas se couvrent de lumière. Magique ! Près de nous, un hindou croise ses jambes et psalmodie des prières. Un vrai moment de paix.




Retour au Triangle d’or… et au Babylone Hôtel. Bon, il va falloir se résoudre à se doucher au milieu des toilettes. Paraît que c’est la coutume, ici. De la place, toujours de la place… Ok, c’est fait. On se regarde avec Léa… Fou rire général ! « Merde, mais qu’est-ce qu’on fout dans cet hôtel de merde ! » Du coup, on sort faire un petit tour dans le Triangle d’or, histoire d’aller manger un bout. Pas question de rester des plombes dans cette chambre pourrie…




Après le repas pris sur un des nombreux « stalls » de Jalan Alor, on va se perdre au hasard des rues du quartier qui regorge de restaurants et de guesthouses. Un vrai petit paradis pour les yeux et les papilles. On peut manger de tout par ici, même de la raie grillée et des fruits de mer… Miam ! Après le dîner, direction la banque la plus proche pour refaire le plein de ringgits. Des jeunes femmes tapinent dans le coin. On retourne en arrière. Une rue aligne des salons de massage. C’est le moment ou jamais pour Léa de tester un bon petit massage. À 7 euros la demi-heure, ça ne se refuse pas. Nos deux sumos malaisiens s’occupent de nous et de nos articulations. Un vrai bonheur. « Bon allez zou, cette fois, il est grand temps d’aller nous coucher… »









