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Toutes les astuces pour passer un week-end de rêve à Florence

Table des matières

Quel itinéraire ?

1er jour – Arrivée à Florence: visite du duomo.

2e jour – Palais des offices – Piazza della Signora – Ponte Vecchio et rives de l’Arno – Les collines de Florence – Baptistère – Galleria della Academia – Place San Marco

3e jour – Museo del Borgelo – Piazza Santa Croce

Comment se déplacer à Florence ?

A pied bien évidemment ! Florence est une ville-musée et franchement, il serait trop bête de ne pas marcher en relevant la tête pour admirer les incroyables façades de l’ancienne cité médiévale. En plus, le centre-ville n’est pas très grand et on peut ainsi passer facilement d’un quartier à l’autre.

Si vous êtes motorisé, le mieux est de laisser votre voiture dans l’un des principaux parkings. En dehors de ces parkings payants (et des emplacements signalés par un « P » blanc sur fond bleu), il n’est plus guère possible de garer sa voiture gratuitement. Sachez simplement que le stationnement dans le centre historique est réservé exclusivement aux riverains.

Des caméras, placées stratégiquement aux 4 coins de la ville, vous photographient en flagrant délit et vous envoient la contravention directement chez vous en France. Non seulement, on vous retrouve, mais l’agence de location vous ponctionne des frais de dossier.
Seuls les touristes qui ont réservé une chambre d’hôtel peuvent pénétrer dans la zone à trafic limité en ayant donné au préalable le numéro d’immatriculation à l’hôtelier, qui se chargera de faire annuler l’amende auprès du parking privé (les caméras photographient systématiquement chaque automobile).

En bus, c’est également possible en prenant les petits bus orange de la compagnie ATAF, spécialement conçus pour les rues étroites du centre-ville. Les tickets (biglietti) s’achètent dans les bars-tabacs ou les distributeurs automatiques. Un ticket coûte 1,50 € et est valable 1h30 (on peut prendre plusieurs bus et emprunter différentes lignes sans changer de ticket).

On peut également emprunter le tramway. La ligne T1 Leonardo relie l’ouest (Villa Costanza à Scandicci) au nord de la ville (Ospedale Careggi) en passant par la gare centrale Santa Maria Novella. Elle est composée de 24 stations. Compter environ 40 mn pour faire toute la ligne. Tous les jours 5h-0h30 y compris we et jours fériés.

En taxi, ne prendre que les taxis officiels qui sont de couleur blanche. Des suppléments, affichés dans tous les taxis, peuvent être exigés pour les bagages, les services de nuit ou les jours de fêtes.  Pour l’aéroport, le prix de la course est fixe (20 €).

Peut-on se déplacer à Florence à vélo ?

Oui, mais à vos risques et périls ! Toutefois ce moyen de transport se répand de plus en plus dans le centre historique. Seul problème : la quasi-absence de pistes cyclables. Heureusement que la zone piétonne s’agrandit d’année en année et laisse plus de liberté aux cyclistes. Tout comme pour le scooter, il faut savoir slalomer entre les voitures et rouler sur le pavé florentin.  Pas mal d’agences de location de vélo ; pratique pour une demi-journée ou une journée entière.

Comment puis-je stationner à Florence ?

Seuls les emplacements marqués au sol en bleu sont autorisés aux véhicules non résidents. Les marquages en jaune ou blanc sont réservés à des véhicules prioritaires. On en trouve principalement sur les boulevards circulaires ou aux abords immédiats du centre. Autrement, c’est 50 € l’amende !
Le stationnement autorisé et payant est limité dans le temps : de 10 mn à 2h, rarement plus. Lorsqu’il devient gratuit, il faut souvent apposer son disque de stationnement sur son pare-brise..

Quel budget pour visiter Florence ?

Est-ce cher de visiter Florence ? Oui. C’est même plus cher que Rome, Naples ou Milan. Pourquoi donc ? Allez savoir ! L’aura de la Toscane, sans doute ! Toujours est-il que côté hébergement, ce n’est vraiment pas donné. Préférez donc les petits hôtels un peu excentrés. Pour ma part, ce fut l’hôtel Cardinale et je ne le regrette pas. Dormir dans une ancienne cellule de moine, ce n’est pas courant !

Pour avoir une chambre correcte, il vous faudra débourser entre 70 et 120 euros la nuit. Sinon, tentez votre chance sur Airbnb, mais là aussi, les propriétaires ont tendance à avoir la main lourde. 

Ma recommandation, comme toujours, c’est de prendre un petit appartement qui vous permettra, surtout si vous restez au moins trois jours de faire considérablement chuter la note. Car côté restaurant, là aussi, la note est plutôt salée. Du coup, si vous pouvez profiter des équipements de votre cuisine, vous allez très rapidement amortir le surplus correspondant à la location de votre appartement.

Par ailleurs, n’oubliez pas la grande différence de prix entre la haute et la basse saison (cela peut aller du simple au double !). Celle-ci correspond grosso-modo au printemps et à l’automne. Là, les prix grimpent enflèche. Paradoxalement, l’été, les hôtels peinent à remplir leur établissement… chaleur oblige !

Côté restaurant, comme je vous l’ai dit, la note peut être très salée. Le midi, n’hésitez pas à pousser les portes des petites boulangeries. Au menu : pizze, focacce, tartes sucrées et salées, et autres petits gâteaux secs. Et si vraiment, vous comptez vous faire plaisir au restaurant, il vous faudra au moins débourser 50 euros (vins compris), mais là aussi, tout dépend de ce que vous allez choisir dans votre assiette !

Quel est le meilleur bon plan de Florence ?

A n’en pas douter, la Firenze Card,  le billet combiné valable cinq jours proposé par la municipalité de Florence. Ce billet comprend la galerie des Offices, le palais Pitti et le jardin de Boboli. Prix basse saison du 1er novembre au 28 février : 18 € ; pour la période allant du 1er mars au 31 octobre : 38 €. Également 2 catégories de prix : basse saison et haute saison pour chacun des sites : galerie des Offices de 12 à 20 € ; palazzo Pitti de 10 à 16 € ; jardin de Boboli de 6 à 10 €. Ne pas oublier les 4 € supplémentaires et obligatoires pour la réservation.

Il existe aussi un billet cumulatif de 18 € valable 72h pour le musée Bargello, la chapelle des Médicis, le palais Davanzati, l’église Orsanmichele et la casa Martelli. 

Pour le reste, sachez que toutes les églises de Florence sont gratuites… mais pas toujours ouvertes ! Quand vous passerez devant une qui vous semble ouverte, ne laissez pas passer votre chance, demain, elle sera peut-être fermée !

Par ailleurs, l’accès aux trésors, l’éclairage de certaines chapelles ou œuvres, et des églises considérées comme des musées telles Santa Croce, Santa Maria Novella ou San Lorenzo est payant.

Enfin , sachez qu’il est quasi impossible (surtout en haute saison) de visiter certains grands musées, sites ou expos sans avoir réservé plusieurs jours à l’avance, à moins de s’être procuré la Firenze Card (voir encadré ci-dessus). 

Quelles sont les formalités pour voyager à Florence ?

L’Italie faisant partie de l’espace Schengen, pas besoin de passeport. Une carte d’identité suffira. Plus pour votre enregistrement à l’hôtel que pour votre passage à la frontière.

Parlons sécurité

Franchement, vous ne risquez pas grand chose à Florence. Toutefois les vols à la tire sont fréquents, du coup faites attention à votre sac et à votre téléphone quand vous le laissez sur une terrasse de café. Il vaut mieux prévenir que guérir.

Les femmes peuvent-elles voyager seules à Florence ?

Bien sûr que oui. Vous ne risquez rien, mesdames. Sinon quelques  regards plus ou moins appuyés de quelques-uns de ces messieurs, mais rien de nouveau sous le soleil de Florence.

Parlons argent, banque et change

Là aussi, rien de révolutionnaire. La lire s’est depuis longtemps évaporée, vous n’aurez besoin que de vos euros. Des distributeurs de monnaie sont partout présents dans le centre-ville. Pour les paiements, préférez si possible le paiement en liquide (les Italiens le privilégient aussi !). On n’est jamais trop prudent, les arnaques à a carte bancaire sont nombreuses dans la péninsule.

Quels sont les vaccins à faire pour voyager en Italie ?

Aucun vaccin n’est obligatoire pour pénétrer en Italie. Toutefois, veillez à être à jour de vos rappels, ça peut toujours servir. Surtout si comme moi, un jour, vous vous plantez un clou rouillé dans une zone de baignade au large de Syracuse. La septicémie est si vite arrivée…

Quelle est la meilleure saison pour partir à Florence ?

Je serais tenté de dire que la meilleure saison seraient le printemps ou l’automne… mais vous ne serez pas le seul à le penser. Ces deux saisons correspondent à la saison haute en Toscane, et les prix peuvent varier du simple au double. Mais à mon sens, il serait bête de manquer les belles couleurs de l’automne sur les champs vallonnés de Toscane. Tout à fait inoubliables. Pourquoi pas vers la fin octobre ? Les températures sont encore clémentes et vous aurez un moins de monde qu’en septembre. Quant à l’hiver, il fait un froid de canard. Et le centre de l’Italie est une région pluvieuse (je n’ai pas été gâté en y allant en novembre !). Enfin, l’été. Cruel dilemme. La foule est moins nombreuse. Et pour cause, il fait le plus souvent une température caniculaire.

Durée de vol et décalage horaire

Pas de panique, il n’y a pas de décalage horaire entre la France et l’Italie. Pour Florence, comptez deux heures de vol depuis Paris.

Que mettre dans la valise pour partir à Florence ?

Là encore, je ne vais pas être très original : tout dépend de la saison à laquelle vous décidez de partir. Si c’est en hiver, n’oubliez pas votre doudoune, il fait très froid dans le centre de l’Italie. Et surtout, n’oubliez pas votre parapluie. Pour les saisons intermédiaires, n’oubliez pas non plus une bonne veste. Les soirées peuvent être froides, voire glaciales quand le vent se lève. L’été enfin, tee-shirt et lunettes de soleil seront vos meilleurs amis. Ah oui, j’allais oublié : pensez à mettre une bonne paire de chaussures : même si le centre-ville de Florence est petit, vous allez devoir marcher, voire beaucoup marcher.

Combien coûte le pourboire ?

Dans les restos, le pourboire est normalement à la discrétion du client, comme en France.

Ne vous étonnez pas de voir votre addition majorée du traditionnel coperto (couvert ; appliqué dans la majorité des restos). Il varie entre 2 et 3 €, et peut même atteindre plus de 4 € dans les lieux chics (mais cela signifie qu’il y a une contrepartie : pains maison, beurre aromatisé…). A cela, il faudra aussi ajouter la traditionnelle eau minérale… Y compris facturée ! A ce train-là, vous comprendrez pourquoi il vaut mieux préférer un petit appartement où vous pourrez préparer vos repas et rapidement amortir le prix plus élevé.

Quels souvenir acheter à Florence ?

 Dans les rues de Florence, vous trouverez de nombreuses boutiques et stands où acheter des souvenirs de votre séjour.

Pour ma part, j’ai acheté une des plus grandes spécialité florentine : le  papier marbré (appelé carta marmorizzata) et quelques flacons d’encre. Dans le centre-ville, vous trouverez encore quelques ateliers traditionnels qui vous permettront de trouver votre bonheur. Et si vous avez de la chance comme moi, on vous expliquera même tout le procédé de farication.

Sas quoi, vous pourre ramener dans vos valises les souvenirs classiques de l’Italie : pâtes, de fromage, de liqueurs typiques et d’huiles de tous types.

Enfin, gare à vous si vous cédez à la tentation d’acheter des produits de contrefaçons, les douaniers italiens sont sans pitié pour ça. En cas de fraude, vous risquez de voir payer une très forte amende. Alors ne cédez pas aux sirènes des marchands à la sauvette qui pullulent dans le centre de Florence.

Peut-on boire l'eau du robinet ?

Oui, sans aucun problème.

Les prises électriques sont-elles les mêmes en Italie ?

Les prises sont identiques à celles que nous utilisons. Comme il y a rarement plusieurs prises dans une chambre, il est utile d’emporter une multiprise.

Quelle langue parler en Italie ?

L’italien bien sûr ! Mais bon, j’en conviens, tout le monde ne parle pas italien. Mais si vous tendez bien l’oreille, vous parviendrez facilement à comprendre ce que l’on vous dit. Et si vous commencez à parler avec vos mains, alors vous serez déjà à moitié italien !

Plus  sérieusement, vous serez surpris par le nombre d’Italiens qui parlent la langue de Molière. Quant à l’anglais, vous en trouverez également, surtout chez le plus jeunes.

Comment puis-je utiliser mon téléphone en Italie ?

Lorsque vous voyagez de votre pays d’origine vers un autre pays de l’UEvous ne devez pas payer de frais supplémentaires pour utiliser votre téléphone portable. C’est ce qu’on appelle l’«itinérance» ou l’«itinérance aux tarifs nationaux». Vos appels (vers des téléphones fixes et portables), messages textuels (SMS) et services de données (navigation web, téléchargement de musique et de vidéo, etc.) sont facturés aux tarifs nationaux, c’est-à-dire aux mêmes prix que les appels, SMS et données au sein de votre pays d’origine.

La même règle s’applique aux appels ou SMS que vous recevez à l’étranger: aucun frais supplémentaire ne vous est facturé pour recevoir des appels ou des SMS en itinérance, même si la personne qui vous appelle passe par un autre fournisseur de services.

Et les toilettes, c'est comment ?

Franchement, aucun problème de ce côté-là. C’est comme en France. Voire peut-être mieux.

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