Guadeloupe
Une journée de rêve sur l’île de la Désirade
Horaires de la Maison du Cacao
Sur l’île, vous trouverez toutes sortes de moyens de transport, vélos, bicyclettes, voitures à essence et électriques. Il est préférable de réserver avant d’arriver.
Quelques adresses et contacts :
- Désirade Cycles : 06.90.75.27.40 / 06.90.50.68.04
- Désirade Location : Pioche
m.pioche@wanadoo.fr
05.90.83.53.72/ 06.90.75.80.75 - Idéal Location : dcp2222@hotmail.com
06.90.30.40.15 - Guy Villeneuve : ent.villeneuve.guy@orange.fr
05.90.88.05.88 - Les VingtNeufAuto : eulalie.daniel@live.fr
06.90.32.97.07 / 05.90.20.76.39 - Location 2000 : ciana.placerdat@orange.fr
05.90.20.03.74 / 06.90.27.17.85 - Location de vélo électrique JM
jeanmarie.alexis@orange.fr
06.90.72.07.60 / 05.90.89.68.51 - Serge Remblière : desiradesergerembliere@orange.fr
06.90.35.71.38 - Ti Paradi Location : mfermely@hotmail.com
06.90.09.58.92
Faire la traversée pour l’île de la Désirade :
Le trajet dure environ 45 minutes (et un peu plus si la mer est forte, ou si durant le voyage on croise des baleines… le commandant fera alors un arrêt pour permettre aux passagers de les observer).
De Saint-François vers la Désirade, les horaires sont 8 heures et 16h 45.
De La Désirade vers Saint-François, les horaires sont 6 h 15 et 15 h 45.
L’île est desservie par deux compagnies maritimes dont les bateaux partent à la même heure tous les jours. Contact : Tel : 06.90.53.84.14 / 06.90.49.49.33 / 06.90.30.86.07
Comment passer une journée de rêve sur l'île de la Désirade
Lundi 13 mai 2013. C’est une belle journée qui nous attend en ce lundi ensoleillé. Après avoir exploré la plupart des recoins de la Guadeloupe, cap vers une des îles les plus emblématiques de l’archipel : la Désirade.
Il s’agit ni plus ni moins que la première terre sur laquelle a débarqué Christophe Colomb lors de son deuxième voyage vers l’Amérique, en 1493. L’île devrait son nom au soulagement des membres de l’équipage apercevant la première terre ferme depuis leur départ des îles Canaries. Ils s’écrièrent donc : « Ô île tant désirée… »
La Désirade est une île de onze kilomètres de longueur pour deux kilomètres de largeur soit 22 km2 environ, qui se présente comme un vaste plateau incliné vers le nord-ouest. La Grande Montagne, qui atteint 275 mètres d’altitude, est son point culminant. Les côtes, plus découpées au nord et à l’est, sont souvent bordées de hautes falaises blanchâtres. Une barrière de cayes (récifs coralliens) protège la région de Beauséjour, au sud-est de l’île. Des récifs peu développés sont présents sur la côte sud, à l’anse de Baie-Mahault, l’anse Petite-Rivière et la Grande Anse. Y poussent le courbaril, le fromager, le goyavier. Les palétuviers ont presque disparu de l’île. La faune comprend surtout des oiseaux marins : frégates, pélicans et phaétons, des iguanes des Petites Antilles, des agoutis aussi appelés « lièvres dorés ».
Pour s’y rendre, pas d’autre moyen que le bateau. Cela tombe bien, depuis le port de Saint-François, nous n’avons qu’une grosse demi-heure de navigation. Embarquement pour 8 h 30. Le temps de prendre les tickets et nous voici sur le bateau.
Bientôt les aiguilles de la Pointe des Châteaux défilent sous nos yeux, la côte escarpée de cette partie de l’île se dévoile, puis nous fonçons droit vers la Désirade. Les flancs de l’île apparaissent, découpés au-dessus de la mer bleue. Les petites maisons blanches de Beauséjour s’accrochent à la côte. Nous voici arrivés. Petit sourire de circonstance aux deux gendarmes qui surveillent les arrivées et on file droit vers le loueur de voiture local. Une trentaine d’euros pour louer un 4×4 de rêve, à des années-lumière de notre Nissan Note… Je prends !
A deux minutes de Beauséjour, on s’arrête à la plage de Petite-Rivière qui porte le nom de la petite source située juste avant l’anse. Cette plage, ombragée de cocotiers, est protégée par une barrière de corail. Paysage de carte postale avec ses bouées multicolores laissées au pied des cocotiers qui bordent la plage. Des noix de coco justement, il y en a partout qui trainent dans le sable.
On remonte à bord du 4×4, on passe devant les plages de Fan-Fan et du Souffleur pour filer directement vers l’extrémité de l’île. Là, on peut voir les ruines de la léproserie et de l’ancienne cotonnerie ainsi que le phare de la Pointe Doublé. Le site est vraiment très beau et rappelle les côtes escarpées et sauvages de la Bretagne. En remontant la côte, on tombe sur une très belle plage, nichée en contre-bas du cimetière. Des bateaux de pêcheurs reposent sur le sable.
Au-dessus de la crique, les croix et les pierres tombales de l’ancien cimetière marin créent un étrange contraste.
Après la léproserie, à l’extrémité de l’île, la côte devient escarpée et sauvage. On se croirait presque en Bretagne… s’il ne faisait pas si chaud ! Rochers, récifs et falaises se côtoient pour créer un magnifique paysage. Au milieu des buissons surgit brusquement un iguane ! Vif comme l’éclair, il disparait aussi vite que nous l’avons vu.
Falaises, paysages pelés dévorés par une armée de cabris, rochers, récifs et vagues déferlantes, on change brusquement de décor à l’extrémité de l’île. On se croirait presque en Irlande ou en Ecosse. Sauf les températures tropicales encore une fois ! Le paysage est somptueux en tout cas. Les vues depuis le phare et l’ancienne station météo sont à couper le souffle !
En revenant vers l’aire de pique-nique, près de l’ancienne léproserie, on aperçoit une forme familière se découper dans l’herbe verte et rabougrie… Un iguane ! Cette fois-ci, pas d’hésitation ! Je lance le 4×4 dans le chemin de terre et stope aux abord de l’aire bétonnée. Un deuxième iguane nous observe. Et bientôt, un troisième ! En moins de cinq minutes, nous voici cernés par toute une colonie d’iguanes. Rassurés par leur nombre, ils se rapprochent plus près de nous. L’occasion idéale de mitrailler les animaux au Nikon ! Au bout de cinq minutes, les iguanes ne sont plus qu’à quelques mètres de nous et battent étrangement leur queue contre le bitume. Tout ça ne me dit rien qui vaille… De retour au volant du 4×4, je fais un savant demi-tour pour éviter d’écraser une des bestioles au passage.
Après cinq minutes de route dans le sens du retour vers Beauséjour, une halte s’impose à la plage du Souffleur… La plus belle plage de Guadeloupe. Paysage de rêve et de carte postale. Sable fin et blanc, cocotiers penchés au-dessus des flots, palmiers et coraux. Un goût de paradis. Du coup, on s’arrête là une bonne demi-heure pour boire un verre en contemplant cette plage de rêve. Le paysage est tellement beau que tout cela semble irréel. Un bonheur intense.
A quelques minutes du centre de Beauséjour se trouvent la palmeraie et la plage à Fan Fan. C’est ici que nous choisissons de manger et d’aller nous baigner. Un petit lolo nous tend les bras et nous déjeunons au bord de la mer assis au fond de chaise en fer forgé… La classe ! Un vrai régal en plus de ça.
Du coup, c’est avec plaisir qu’on décide d’aller se baigner sur cette plage de rêve. Cocotiers et sable blanc. Dans l’eau, les poissons nagent tout autour de nous. Il y a même un petit Nemo, grand comme mon poing, qui défend bec et dents son territoire !
Eh voilà, cette petite escapade en Guadeloupe s’achève. Un voyage de rêve. Demain, repos. Farniente et baignade à la plage du Bois-Jolan juste avant de reprendre l’avion. Des souvenirs plein la tête.