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Indonésie – Toutes mes astuces et conseils

Table des matières

Quel itinéraire ?

1er jour – Arrivée à Jogjakarta – Prise de l’hôtel (Fortune Fest Hôtel) – Visite de Candi Prambanan –

2e jour – Jogjakarta – Visite du temple de Borobudur

3e jour – Route pour le volcan Bromo

4e jour – Ascension du mont Penanjakan et du volcan Bromo – Route pour le volcan Kawa Ijen.

5e jour – Ascension du volcan Kawa Ijen – Transfert vers Bali en ferry – Arrivée à Kuta

6e jour – Plage et visite de Kuta – Coucher de soleil sur la plage.

7e jour – Visite de Kuta – Plage et surf – Presquîle de Bukit – Pentai Uluwatu – Spectacle de danses traditionnelles au temple Pura Luhur Uluwatu.

8e jour – Vol pour l’île de Flores – Plage à Labuan Bajo et coucher de soleil.

9e jour – Journée plongée sous-marine au large de l’île de Flores. Embarquement pour la croisière en soirée.

10e jour – Croisière archipel de Komodo – Parc de Komodo – Chasse aux dragons de Komodo sur l’île de Rinca – Snorkeling à Gili Laba – Navigation avec les dauphins et coucher du soleil.

11e jour – Croisière archipel de Komodo – Cascade de Gili Moyo – Snorkeling à Gili Bola.

12e jour – Croisière archipel de Komodo – Snorkeling à Gili Kenawa – Traversée de Lombok – Baie de Lombok – Transfert à Gili Trawangan.

13e jour – Plage et visite de Gili Trawangan.

14e jour – Plongées au large de Gili Trawangan.

15e jour – Plongées au large de Gili Trawangan.

16e jour – Lever de soleil à Gili Trawangan – Transfert à Bali –  Visite des environs d’Amed – Water Palace – Tirtatangga et ses plantations de café – Candi Dasa.

17e jour – Candi Dasa – Rizières de Sidemen – Temple de Basakih – Mont Batur – Rizières de Gunung Kawi – Ubud.

18e jour – Ubud – Massages – Fête de Galuntan – Ubud Palace (spectacle du Legong).

19e jour – Rizières d’Ubud – Retour à Kuta Beach – 

20e jour – Retour à Paris

Comment se rendre en Indonésie ?

Pour vous rendre en Indonésie, vous avez deux possibilités :
– arriver directement en Indonésie via une escale à Singapour ou Kuala Lampur en prenant un vol avec Etihad ou la Malaysia Airlines, il vous en coûtera quelque 900 euros en prenant votre billet à l’avance.
– ou bien atterrir à Kuala Lampur ou Singapour (billet autour de 600 euros), faire une escale pour visiter ces deux villes, puis prendre un vol sur la compagnie Low Cost Air Asia qui vous coûtera une centaine d’euros. C’est en procédant de la sorte que j’ai pu ainsi visiter Singapour.

Se déplacer en Indonésie en voiture, une bonne idée ?

Très sincèrement, je ne vous le conseille pas. Surtout dans les grandes villes où il règne une anarchie absolue. Sans compter que les routes sont souvent défoncées et les assurances très limitées. Et très franchement, vous n’en aurez pas besoin.
Le mieux, c’est de vous déplacer en bus et de rayonner autour de quelques points stratégiques, comme Yogyakarta sur l’île de Java, Kuta et Ubud à Bali, Lombok ou Lubuan Bajo sur l’île de Florès.
Si vous souhaitez absolument prendre une voiture, prenez l’option voiture avec chauffeur. L’option peut même être intéressante si vous voyagez à plusieurs. C’est la solution la plus intéressante si on n’a pas envie de s’embêter avec les assurances, les problèmes de conduite, de recherche de route, le risque d’accident, la conduite de nuit, etc. Il faut alors ajouter entre 10 et 20 euros par jour sur le prix de la location d’une voiture.

En bémo, on peut aller où on veut, ou presque !

Le bémo est une sorte de minibus grâce auquel on peut visiter les îles indonésiennes en long, en large et en travers. Ces combis qui peuvent transporter une dizaine de personnes desservent les quartiers des grandes villes comme les petits villages. Pour les prendre, il suffit de se mettre sur leur chemin et de tendre la main.
Généralement, les bémos ne circulent que le matin. Son parcours est toujours fixe, et les destinations desservies sont plus ou moins inscrites sur les vitres. Le prix dépend de la distance. Seuls les locaux paient le prix réel. On vous fera payer 2 ou 3 fois plus cher. Toujours avoir de la monnaie sur soi.

Prendre le bus pour les trajets longue distance

Les bus à Bali sont plus ou moins modernes et d’une capacité comprise entre 30 et 40 places. Ils appartiennent à des compagnies privées et couvrent les grandes distances. Les trajets en ferry vers Java (embarquement au port de Gilimanuk) et vers Lombok (embarquement à Padangbai) sont généralement inclus dans le prix.

La meilleure solution : le shuttle bus

Ces véhicules peuvent transporter 4 ou 5 personnes, sont climatisés et bien plus confortables que les bémos publics. Bien se mettre d’accord sur le tarif, la durée de la location et l’itinéraire emprunté. Le mieux, c’est encore de partager la course avec d’autres voyageurs que vous aurez rencontrés dans votre hôtel.

Taxi ou VTC ?

Les taxis avec compteur affichent toujours 5 000 Rps au démarrage de la course. Le prix dépend de l’itinéraire, de l’heure et des encombrements de la circulation. Même avec un compteur, il faut parfois négocier d’emblée le prix si l’on veut éviter des mauvaises surprises.
L’autre alternative consiste à prendre un VTC comme Grab ou Gojek qui permet de faire appel aux motos-taxis.

Louer un scooter, la solution la plus pratique pour circuler en toute liberté

Louer un scooter, voilà la solution la plus pratique pour se déplacer en toute liberté. Mais c’est aussi le plus dangereux. Vérifiez les freins, les pneus et l’éclairage avant de partir.
On trouve des scooters à louer partout, pour une somme assez modique : entre 80.000 et 170.000 Rps/j. (entre 5 et 10 €/jour) selon la saison et la cylindrée ; prix dégressifs à la semaine et au mois.
Attention, il vous faut absolument être assurés, demandez bien le contrat. Pour le casque, c’est pareil, il est obligatoire. Demandez également un antivol si vous ne voulez pas avoir d’ennuis.
Enfin, vérifiez bien l’état de votre scooter, surtout les freins, le klaxon et la lumière. Dans la mesure du possible, évitez de rouler la nuit, et n’oubliez pas un foulard pour vous prémunir de la poussière et de la pollution.

Permis de conduire international obligatoire

Pour être en règle, vous devez être titulaire d’un permis A ou B et penser à vous faire établir un permis international à la préfecture de votre lieu de résidence en Europe (souvent gratuit). Le permis international est obligatoire à Bali, sinon c’est l’amende en cas de contrôle. Même pour la location d’un scooter !

Comment conduire en Indonésie ?

Attention, en Indonésie, on route à gauche… en principe. Car le plus souvent, les routes étant souvent étroites, on roule au milieu !
Surtout, respectez bien le code de la route car les policiers ont un œil particulier sur les touristes.

Bien vérifier votre assurance !

Lors de la location, on vous propose en général une assurance standard comprenant une franchise qui va grosso modo de 80 à 300 €. Elle ne suffit pas ! Il faut absolument exiger du loueur la responsabilité au tiers (« third party liability »). Cependant, l’assurance au tiers est toujours limitée à un montant des dommages inférieurs à 1.000.000 Rps, ce qui est très peu. Le reste des dégâts causés doit, par conséquent, être payé par le conducteur en tort.

Se loger en Indonésie, combien ça coûte ?

Concernant l’hébergement, on peut trouver des hôtels convenables à partir de 30 ou 40 euros, voire beaucoup plus si on souhaite avoir des hôtels luxueux et très confortables. Si vous en avez la possibilité (et l’envie), visitez la chambre avant de vous engager, car certaines peuvent vous réserver quelques mauvaises surprises. Ne soyez pas étonné de trouver la douche au milieu des toilettes, c’est souvent le cas en Asie ! Quant à l’eau chaude, il faut pour cela miser sur des hôtels aux normes européennes. Le plus souvent l’eau sera tiède, au pire, à chaleur ambiante.

Chose importante à savoir. En Indonésie, comme dans de nombreux pays d’Asie du Sud-est, les prix varient selon les saisons. Hors saison, vous pourrez négocier les prix d’environ 30 % moins cher, peut-être plus si vous vous y prenez bien et que vous êtes chanceux.
Pour un hôtel « type européen », comptez à partir de 50 euros sur l’île de Java, 70 euros sur l’île de Bali.
Le plus économique est encore de se loger en Homestay, petite maison d’hôte gérée directement par une famille. Il s’agit pour la plupart de petits bungalows sommairement aménagés, parfois très corrects avec l’eau chaude, le plus souvent avec l’eau tiède, parfois avec l’eau ambiante. Mais bon, les températures de Bali ou de Java feront le reste. Comptez entre 25 et 40 euros la nuit. Pour les meilleurs, une soixantaine d’euros. À Java, les prix sont beaucoup plus bas, environ 30 % moins cher qu’à Bali.

Comme toujours, un petit mot sur les appartements. appartements. Avec le temps, c’est le genre d’hébergement que je privilégie : souvent très confortable, spacieux bien évidemment, certes plus chers à la location, ils offrent toutefois l’avantage d’être vite rentabilisé si vous vous donnez la peine de cuisiner. Ce que vous économiserez au restaurant vous permettra de disposer d’un logement spacieux et de limiter considérablement vos dépenses pendant votre séjour. 

Se nourrir en Indonésie, ça coûte combien ?

Concernant votre budget nourriture, comme je l’ai écrit plus haut, il est plus intéressant de manger dans son appartement, sans quoi, si vous souhaitez vous faire plaisir, vous pourrez trouver des restaurants bon marché pour 5 à 10 euros, pour un peu plus si vous souhaitez vous faire plaisir. Dans la rue, vous pourrez manger pour encore moins cher.

Quel budget pour les sorties ?

Concernant le budget musées, temples et sites, les prix d’entrée des musées, sites et autres temples sont en général assez, voire très raisonnables. Il existe toutefois quelques exceptions comme les visites de Prambanan et de Borobudur, les deux sites majeurs de l’île de Java qui, en 2024, coûtaient 24 euros.

Pour la croisière dans l’archipel des Komodo, comptez 200 euros par personne. Les prix ont doublé depuis que j’y suis allé en 2015 ! Pour plus de précisions, n’hésitez pas à consulter les pages concernées, j’y reporte les coûts.

Pour résumer, l’Indonésie reste un pays assez bon marché (mais beaucoup plus cher par exemple que le Laos, le Cambodge), quoi que le coût de la vie pour un touriste dépende beaucoup de la région. Dans les coins moins touristiques, il reste très raisonnable, mais c’est beaucoup moins vrai dans les îles, et notamment à Bali où les prix ont tendance à s’enflammer dès que la saisons bat son plein.

Quelles sont les formalités pour voyager en Indonésie ?

Pour voyager en Indonésie, il vous faudra un passeport impérativement valable au moins 6 mois à partir de la date d’entrée dans le pays. C’est une règle à absolument respecter. Il vous faudra aussi disposer d’un billet aller-retour égal ou inférieur à 30 jours ou un billet d’avion d’entrée + un billet d’avion de sortie dans les 30 jours maximum après le jour d’arrivée, tous les billets devant être achetés avant de se présenter à l’aéroport de départ (sinon, l’accès à bord peut être refusé).

Pour un séjour de moins de 30 jours, plus besoin de faire une demande de visa (celui-ci vous sera délivré directement à l’arrivée) pour les ressortissants français, belges, suisses et canadiens.

Au moment de votre passage à l’immigration, un VoA (Visa of Arrival) vous sera automatiquement délivré (35 US$).

Attention, les mineurs doivent être munis de leur propre pièce d’identité (carte d’identité ou passeport).

Et pour un séjour supérieur à 30 jours ?

Pour un voyage de plus de 30 jours, visa touristique obligatoire pour de nombreux pays, dont la France, la Belgique, la Suisse et le Canada. 2 possibilités pour l’obtenir.

  • Le plus simple, se procurer le visa directement sur place, lors de l’arrivée en Indonésie (35 US$, valable 30 jours, renouvelable une seule fois pour 30 jours de plus auprès des services d’immigration). On vous conseille d’avoir l’appoint en dollars et de ne pas régler en euros, car le taux de change à l’aéroport est défavorable et on ne vous rendra peut-être pas la monnaie. 
  • Avant votre départ, auprès de l’ambassade d’Indonésie. C’est plus cher, et plus compliqué. Le visa coûte 55 € ; il est valable 90 jours après sa date d’émission et 60 jours après la date d’entrée sur le territoire (cachet faisant foi sur les passeport et visa). 

Une déclaration de santé obligatoire et une déclaration de douane électronique

L’Indonésie demande désormais aux visiteurs internationaux de remplir une déclaration de santé, appelée « Pass Satusehat ». Elle doit être effectuée dans les 48h avant l’arrivée sur un site dédié. Un QR code est délivré, à présenter aux autorités à l’arrivée.

Il faut également remplir une Déclaration de douane électronique (e-CD) sur le portail gouvernemental ecd.beacukai.go.id au maximum 3 jours avant l’arrivée en Indonésie afin d’obtenir un QR code à présenter à votre arrivée.

Parlons sécurité

Que dire sur la sécurité, franchement, pas grand chose, tant les Indonésiens et les Balinais sont gentils et accueillants. Vous ne risquerez rien à vous promener le soir dans les rues ou stations balnéaires.

Les femmes peuvent-elles voyager seules en Indonésie ?

Là encore,  mis à part faire de mauvaises rencontres… avec des touristes étrangers, les femmes ne risquent absolument rien à voyager seules en Indonésie.

Parlons argent, banque et change

Bon, pour faire simple, l’unité monétaire de la Thaïlande est la roupie indonésienne. En août 2023 : un euro valait 16 740 Rps. Du coup, 10 euros équivalent à 167400 Rps.

Le change des euros  s’effectue sans commission, que ce soit dans les bureaux de change ou dans les banques. Les money changers ont l’avantage d’être ouverts tous les jours, et souvent très tard le soir. Bien comparer les taux de change (écarts parfois notables).

Une règle d’or à respecter : ne changez pas tous vos euros à l’aéroport. Les taux de change sont en votre défaveur. Changez juste l’argent du taxi et attendez d’être en ville pour changer.

Pour ce qui est des distributeurs automatiques (ATM en anglais), on en trouve partout dans le pays, avec une carte de paiement internationale. Un petit conseil d’ami : retirez plutôt de grosses sommes pour éviter de multiplier les petits retraits qui vous seront facturés. Une petite fortune à la longue !

Lors d’un règlement par carte, il y a un supplément de 3 % pour les frais de banque sur la carte Visa et de 5 % pour la carte American Express.

Quels sont les vaccins à faire pour voyager en Indonésie ?

Bonne nouvelle, aucune vaccination n’est obligatoire pour les voyageurs en provenance d’Europe. 
Toutefois, il vaut mieux être à jour pour les vaccinations « universelles », encore plus utiles là-bas : diphtérie, tétanos, polio, coqueluche, hépatite B. Attention, le vaccin contre l’hépatite A est absolument indispensable.
Le vaccin contre la typhoïde peut être utile pour les séjours dans des conditions précaires ou de longue durée ; immunité partielle (70 %) 3 ans. Sachez qu’il existe un vaccin combiné hépatite A + typhoïde.

Concernant le paludisme, il convient de suivre un traitement antipaludique. L’ensemble du pays est classé en zone 3 (sauf Bali et le centre des grandes villes, qui sont indemnes de tout paludisme). Pour se protéger des piqûres de moustique, un seul répulsif est vraiment efficace : Insect Ecran®. Indispensable non seulement pour le paludisme, mais aussi pour la dengue (transmission permanente avec des pics endémiques et en croissance), le chikungunya (très présent en Indonésie), l’encéphalite japonaise.

L’hépatite A, transmise par l’eau et l’alimentation, est très fréquente : vaccination indispensable.

L’encéphalite japonaise sévit en permanence mais surtout par épidémies en période de mousson. C’est une maladie grave. Il existe un vaccin (Ixiaro®)  recommandé aux expatriés, voyageurs fréquents et touristes se rendant en zone rurale des pays situés au-dessous d’une ligne reliant le Bangladesh et le Sud sibérien, jusqu’au Queensland au sud. Deux injections ; disponible en centre de vaccination internationale.

Votre trousse médicale de secours doit comporter du paracétamol, des pansements, des antibiotiques contre les infections respiratoires (climat humide oblige), des produits de haute protection solaire et des pastilles ou des filtres pour aseptiser et purifier l’eau. 

En cas d’urgence, en indonésien, « médecin » se dit dokter ; « dentiste » : dokter gigi ; « pharmacie » : apotik. Dans chaque village existe un puskesmas, sorte de dispensaire où exercent une infirmière et parfois un médecin. On peut s’adresser à eux en toute première urgence (c’est ce que j’ai fait après mon intoxication alimentaire à Gili), mais si les problèmes persistent, appelez votre assurance et faites-vous rapatrier !

Quelles sont les règles de base à respecter pour préserver sa santé ?

Une règle de base : ne jamais boire d’eau non bouillie. Le mieux, c’est de boire un bon vieux Coca ou autres sodas ou eaux en bouteille (surtout, vérifiez bien qu’elle soit bien encapsulée !).
Pour la baignade, c’est pareil : préférez la mer aux rivières d’eau douce. Ça vous évitera de vous choper quelques méchants microbes.
En cas de coupures ou d’égratignures, nettoyez-vous immédiatement. Les risques de surinfection sont importants !
Enfin n’hésitez pas à utiliser le fameux baume du tigre qui est à la fois une excellente crème préventive et un calmant efficace. Il possède mille vertus liées au massage.

Quelle est la meilleure saison pour partir en Indonésie ?

Tout dépend en fait où vous souhaitez vous rendre.
Sur l’île de Java, la saison sèche commence fin avril et se termine fin septembre. Pendant la saison des pluies, d’octobre à avril, il pleut presque tous les jours à partir de 13 ou 14 heures, et parfois durant toute la soirée.
À Bali, la saison sèche s’étend de mai à octobre. Évitez si possible les mois de juillet et août où vous croiserez des hordes de touristes.
La saison pluvieuse s’étend de novembre à avril.
Franchement, je ne saurais que vous recommander le mois de juin pour découvrir l’Indonésie. Non seulement il ne pleut pas (pas un jour de pluie quand j’y suis allé) et on trouve des prix intéressants car la haute saison n’a pas encore totalement démarré.

Quand plonger en Indonésie ?

Avec plus de 17 000 îles, 1427 poissons de récif et 600 espèces de coraux, l’Indonésie est l’une des destinations de plongée avec la plus haute biodiversité au monde.

  • La meilleure saison pour plonger à Bali et Lombok est d’avril à octobre.
  • Le Parc National de Komodo est seulement à une heure et demi de vol de Bali.  C’est une destination pour plongeurs expérimentés. Sa biodiversité y est très haute, avec plus de 1.000 espèces de poissons et 260 espèces de récifs coralliens.
  • Le Parc Marin de Bunaken, au nord de Manado dans la région du Sulawesi offre des plongées  incroyables et de superbes opportunités de photographier la vie sous-marine. La meilleure saison pour plonger à Bunaken est de mars à octobre.
  • Raja Ampat, en Papouasie occidentale, est l’une des destinations offrant la plus haute biodiversité au monde. La meilleure saison pour plonger au Nord et au Sud de Raja Ampat est de septembre à juin.

Durée de vol et décalage horaire

Tous les vols pour l’Indonésie en provenance de la France se font avec des escales, qui forcément altèreront la durée de votre trajet. En moyenne les vols avec escales durent 16 heures. La liaison entre la France et l’Indonésie est assurée par de grandes compagnies aériennes comme : Cathay Pacific, Air France, Thai Airways, Qatar Airways, ou encore Korean Air.

L’Indonésie se trouve à trois fuseaux horaires de la France. Cependant, cet écart n’est pas le même dans toutes les villes de l’Indonésie. Ainsi, dans la partie Ouest comme Java ou Sumatra, cet intervalle est équivaut à 5 heures. Par contre, entre la France et le centre Indonésien  il y a 6 heures de décalage horaire. Enfin dans la région Est, c’est-à-dire à Les Moluques, ou la Papouasie Indonésienne, il faut compter 7 heures d’écart d’heures avec la France à l’heure d’hiver. Pour l’heure d’été, vous retirez simplement 1 heure.

Que mettre dans la valise pour partir en Indonésie ?

Instantanément, je vous dirais… voyagez léger ! L’ Indonésie se situe en zone tropicale. Du coup, pensez à emmener pas mal de tee-shirt dans votre valise. Surtout qu’avec l’humidité, vous en changerez plusieurs fois par jour. Surtout à Java ou Sumatra. Pensez également à un imperméable, cela pourrait vous servir. Quand il pleut en Indonésie, il pleut ! 

Petit conseil d’amis, prenez aussi une bonne paire de chaussures pour marcher, car si vous souhaitez visiter un maximum de sites lors de votre séjour en Indonésie (et dieu sait qu’ils sont nombreux!), vous en aurez sacrément besoin. Vous allez avaler les kilomètres. 

Enfin, pensez aussi à des chaussures légères, voire très légères si vous restez sur les îles.

Comment marchander un prix dans un marché ou dans une boutique ? Et ça marche !

Première règle d’or, ne jamais acheter dans la première boutique. Commencez par une première (en général, vous retrouvez les mêmes souvenirs dans toutes les autres), commencez à tâter le prix et faites-vous une idée de ce que l’on va vous demander. Allez maintenant dans une autre boutique, demandez le prix de l’objet qui vous intéresse (ne parlez jamais le premier), faites-vous répéter le prix, faites une offre au tiers de ce que l’on vous demande (pas le double, le tiers !). Ce prix sera votre base de négociation. Exemple, si on vous propose un souvenir à 15 euros, soyez ferme, offrez 5 euros. Pas plus. Le marchand, en règle générale va descendre son offre du tiers. Dans notre exemple, il va passer à 10 euros. C’est maintenant qu’il vous faut négocier : accrochez-vous à votre proposition de départ et négociez ferme. Dans notre exemple, cédez entre 7 et 8 euros. Jamais au-dessus. En cas de refus, commencez à partir. Poliment mais fermement. Un bon vendeur vous rattrapera toujours par la manche. Là, vous aurez gagné. Enfin, dernier grand conseil. Si possible, négociez toujours avec un homme. Une femme est toujours plus dure en affaire. Toujours.

Quels souvenirs acheter en Indonésie ?

Des bijoux : les Indonésiens sont des artisans très doués. Ils sont excellents dans l’art de sculpter la pierre, le bois et les métaux. Statuaires, bijoux, vous n’aurez que l’embarras du choix.
Des tissus : le pays est célèbre pour le batik, une technique d’impression dont la tradition prospère encore aujourd’hui.
De la vannerie : du dernier sac à la mode à la boîte à offrandes balinaise… Du set de table aux lustres, aux paniers etc. Il y en a de toutes tailles et à tous les prix.
Des peintures : il y a de jolis tableaux montrant la vie quotidienne paysanne balinaise. Et aussi d’autres peintures puisant dans les mythes locaux et néo-hindouisants, chargées de symboles.
Des épices : pour cela, mieux vaut aller dans les vrais marchés locaux et se méfier des endroits pseudo traditionnels pour touristes.

Peut-on boire l'eau du robinet ?

Franchement, je ne vous le recommande pas. Voire, pas du tout. Préférez l’eau minérale ou des sodas industriels.

Pouvez-vous trouver l'amour en Indonésie ?

Franchement, à moins d’y résider, vous resterez célibataire. Quant aux aventures sans lendemain, n’y comptez pas non plus. Ce n’est vraiment pas les mœurs des Indonésiens. 

Enfin, réfléchissez bien à deux fois avant d’avoir des relations sexuelles avec des prostituées ou des femmes d’apparence très légères… L’Indonésie est connue pour un taux très élevé de SIDA.

On vous proposera peut-être, dans les stations balnéaires, des « massages complets », appelés aussi « ultime pleasure ». Il s’agit en fait de prostituées javanaises. 

Surtout ne consommez pas de drogue en Indonésie !

Ici on ne plaisante pas avec la drogue ! On vous en proposera parfois lors de fêtes à Kuta ou Seminyak. Refusez poliment mais fermement : les dealers sont toujours des balances, de mèche avec la police.

Enfin, petit rappel qui a son importance,  la loi indonésienne sur les stupéfiants, l’une des plus strictes au monde, classe le cannabis comme drogue de type 1 avec 65 autres drogues, dont l’opium, la cocaïne et la méthamphétamine. Leur consommation et leur production peuvent entraîner de lourdes peines de prison, voire la peine de mort.

Les prises électriques sont-elles les mêmes en Indonésie ?

Le 220 V est largement répandu. Les prises électriques comportent 2 trous, comme les nôtres, et les pannes sont rares. L’électricité étant très chère, les ampoules d’éclairage sont de faible puissance (25 W). Donc, une fois la nuit tombée, c’est plutôt l’ambiance dîner aux chandelles !

Quelle langue parler en Indonésie ?

A moins d’être d’être très doué pour les langues étrangères, vous aurez surtout besoin de parler anglais pour vous débrouiller. Si vous espérez vous en tirer avec votre français de base, c’est peine perdue. Autre petite particularité des Indonésiens (comme des Thaïlandais !), leur anglais est particulièrement mauvais. On croirait presque des Français qui s’essaient aux langues étrangères ! C’est vous dire. Bref, soyez patient, essayez décrypter gentiment ce que votre interlocuteur tente de vous dire et tout ira bien. Au besoin, faites le répéter. Un indice chez vous, le « thirty » de la langue de Shakespeare se transforme très souvent en « teurti »… Sans oublier le reste ! Bon courage !

Comment puis-je utiliser mon téléphone en Indonésie ?

Comme je le répète souvent, le mieux, et certainement le plus pratique, est d’acheter une carte sim dès votre arrivée dans le pays. Attention aux arnaques ! Dans de nombreux pays, les opérateurs vous proposent des forfaits 3 à 4 fois plus cher dans un aéroport qu’en ville.

Si vous le pouvez, attendez donc d’être en centre-ville pour acheter une carte sim et l’utiliser sur votre téléphone. Vous en trouverez partout, et notamment dans les supérettes. Pour une poignée d’euros, vous pourrez utiliser votre téléphone comme en France, avez les données Internet. A vous d’évaluer votre consommation pour prendre le meilleur forfait. Se munir d’une pièce d’identité. On vous attribue alors un numéro de téléphone local et un petit crédit de communication.

Demandez au vendeur d’installer la puce dans votre téléphone afin de s’acquitter des opérations de service qui nécessitent généralement de lire le turc. En moins de cinq minutes, vous serez ainsi parfaitement équipé pour tout votre séjour. Surtout n’oubliez pas de garder en lieu sûr votre propre puce française que vous remettrez sur votre téléphone à votre retour.

Se connecter au wifi est le meilleur moyen d’avoir accès au Web gratuitement si vous ne disposez pas d’une carte. Votre hôtel sera très certainement connectés. Sinon, descendez au restaurant du coin, ils sont tous équipés.

Pour passer un appel en Indonésie : composer le 00 + 62 + indicatif de la ville + le numéro de votre correspondant (de 0,19 à 1,14 €/mn selon l’opérateur). L’Indonésie figure aussi souvent dans les forfaits illimités des nouveaux opérateurs téléphoniques.
De l’Indonésie vers la France : faites le 00 + 33 (pour la France) ou 32 (pour la Belgique) ou 41 (pour la Suisse) + le numéro de votre correspondant à 8 ou 9 chiffres (sans le 0 initial).

Et les toilettes, c'est comment ?

L’horreur. Je l’ai dit ? Ah oui, je l’ai dit. Bon, si vous pouvez, attendez d’être à l’hôtel pour vous soulager, sinon… Bon courage ! 

On trouve encore des toilettes accroupies dans certains établissements, les hébergements bon marché et les petits restos notamment. Elles ressemblent aux toilettes « à la turque », mais un peu plus hautes (il n’y a pas toujours de papier toilette, on se nettoie plutôt à l’eau…). Mais, en général, ce sont des sanitaires semblables aux nôtres, avec un tuyau en plastique à jets d’eau, mais aussi du papier.

Peut-on voyager avec des enfants ?

Oui, bien entendu. Et les enfants seront tellement heureux d’être avec vous sur les plages ou au milieu des temples du pays. Les Indonésiens adorent les enfants et vos enfants n’auront absolument aucun problème. Cependant, faites attention aux mouvements de foule.

Pour le reste, l’Indonésie est idéale pour vivre une aventure avec ses enfants. Il y a énormément d’activités à faire en famille. 

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