Table des matières
Quel itinéraire ?
1er jour – Arrivée à Istanbul : visite nocturne d’Istanbul
2e jour : Topkapi – Sainte-Sophie – La basilique-citerne – L’ancien hippodrome romain – Mosquée de Sokollu
3e jour : Forum de Constantin – Le Grand bazar – Le quartier de Kalender – Mosquée de Soliman le Magnifique – Mosquée neuve – Bazar égyptien – Pont de Galata – Place Taksim – Coucher du soleil à la tour de Galata
4e jour : Anciens remparts de Constantinople – Saint-Sauveur in Chora – Croisière sur le Bosphore
5e jour – Séance-photo avant de repartir pour la France.
Comment se déplacer à Istanbul ?
Pour se déplacer à Istanbul, surtout à Sultanahmet, on n’a toujours rien inventé de mieux que nos pieds. Les distances entre la mosquée bleue, Sainte-Sophie, la basilique-citerne, la mosquée Sokollu, la Petite Sophie et le palais de Topkapi ne sont si grandes pour ne pas se déplacer à pied.
Sur la rive occidentale, pour se rendre vers les autres mosquées de la ville, mais aussi en direction des remparts, ou encore vers la Corne d’Or, la tour de Galata, ou plus loin sur la place Taksim, il faut privilégier le tramway, ligne T1. Pour utiliser le tramway, il faut se rendre à une des stations et acheter sur place une carte rechargeable : l’Istanbulkart (15 lires). La seule difficulté, c’est que les indications sont en turc. Du coup, la solution la plus simple est de demander de l’aide auprès des Stambouliotes qui seront ravis de pouvoir vous aider. Ces distributeurs acceptent les billets et les pièces de monnaie. Pratique pour recharger sa carte.
L’Istanbulkart permet de circuler, grosso modo, à demi-tarif dans les bus municipaux et privés, le tramway, le Tünel, les ferries, l’« autobus de mer » (deniz otobüsü), la ligne de tram urbain le Marmaray et le téléphérique Pierre-Loti, le funiculaire (füniküler) reliant Taksim à Kabataş (bref, partout sauf dans les taxis et les bateaux qui font la croisière sur le Bosphore).
Le tramway fonctionne de 6 heures à minuit. Il existe actuellement trois lignes : la ligne T1 relie Kabataş (près du palais de Dolmabahçe) à Bağcılar après avoir traversé le vieux Stamboul : Sultanahmet, le Grand Bazar, Beyazıt, Askaray, etc. La ligne T2 relie la station supérieure du funiculaire (Tünel) à la place de Taksim, en haut d’İstiklâl Caddesi. La ligne T4 relie la station Topkapı à Mescid-i-Selam (banlieue nord de la rive européenne). Elle vous sera utile pour aller visiter Saint-Sauveur-in-Chora, la mosquée du sultan Mihrimah, etc.
Concernant le métro, il fonctionne 6 heures à minuit (24h/24 vendredi-samedi). La ligne M1 a part de Yenikapı, dans le vieil Istanbul, et va jusqu’à l’ancien aéroport Atatürk. Elle est reliée à la principale ligne de tramway (T1) Bağcılar-Kabataş aux stations Yusuf Paşa et Zeytinburnu. Après la station Otogar, cette ligne se divise ; un petit tronçon mène à Bağcılar Meydan (ligne M1b), un autre conduit à l’ancien aéroport (Havalimanı). Elle sera bientôt prolongée jusqu’à la gare ferroviaire d’Halkalı. La ligne M2 Yenikapı-Hacıosman relie Sultanahmet aux tours de verre des quartiers d’affaires au nord, en passant par le centre-ville moderne (Beyoğlu – pl. de Taksim). Sur la rive asiatique, la ligne M4 relie Kadıköy à Tavşantepe. Elle permet de rejoindre Kadıköy depuis Sultanahmet par le Marmaray, en changeant à Ayrılık Çeşmesi. La ligne M11 dont l’ouverture devrait avoir lieu prochainement, permettra de relier le nouvel aéroport au centre d’Istanbul via la station de Gayrettepe (au nord de Taksim).
Concernant la ligne Marmaray, elle fonctionne tous les jours de 6 heures à minuit ; un train toutes les 5-10 min. Fonctionnant avec l’Istanbulkart, la ligne Marmaray relie les deux continents par une voie souterraine antisismique qui traverse le Bosphore entre la gare ferroviaire d’Halkalı (rive européenne) à celle de Gebze (rive asiatique).
Le funiculaire fonctionne de 6 heures (6h30 le dimanche) à minuit. Ce funiculaire (qui s’apparente plus à un métro) relie la place de Taksim et le terminus du tramway, Kabataş.
Quant au bus, il est le moyen de transport le moins cher mais il est souvent plein à craquer aux heures de pointe. La plaque située à l’avant gauche du véhicule indique la tête de ligne.
Concernant les taxis, je vous les déconseille vivement. La plupart des taxis ne connaissent que leur quartier. Privilégiez encore le tramway, beaucoup plus sûr et moins cher. Je ne préfère pas indiquer de prix pour le billet car, avec l’inflation galopante de la Turquie, ce prix peut varier d’une semaine à l’autre.
Et j’allais oublier le bateau. Incontournable pour découvrir le Bosphore à bon prix. Il est aussi le moyen le plus agréable pour circuler à Istanbul et faire une mini croisière, à portée de toutes les bourses !
Quel budget pour visiter Istanbul ?
Parlons déjà des billets d’avion. Pour se rendre à Istanbul, mais cela vaut aussi pour tous les autres voyages en avion, pensez à réserver suffisamment à l’avance : au moins trois mois avant son départ. Vous bénéficierez ainsi de tarifs très abordables : entre 250 et 300 euros selon les compagnies.
Concernant l’hébergement, on peut trouver des hôtels convenables à partir de 40 ou 50 euros, voire beaucoup plus si on souhaite avoir des hôtels luxueux et très confortables. Sachez d’ailleurs que la plupart de ces derniers se trouvent de l’autre côté du Bosphore, autour de Galata et de la place Taksim. Les hôtels sont légions et ne coûtent pas si chers que ça avec des chambres modernes et confortables. A Sultanahmet, les hôtels sont également très nombreux, mais plus « datés » que les précédents. Mais ils offrent l’avantage de se trouver à deux pas du quartier historique de la ville. A vous de voir. Pour ma part, après trois voyages à Istanbul, je préfère vraiment m’imprégner de l’ambiance de la vieille ville. Très pratique aussi pour se présenter avant la foule à l’entrée de Sainte-Sophie, de la Mosquée Bleue, de Topkapi ou de la basilique-citerne.
Enfin, je veux vous parler des appartements. Avec le temps, c’est le genre d’hébergement que je privilégie : souvent très confortable, spacieux bien évidemment, certes plus chers à la location, ils offrent toutefois l’avantage d’être vite rentabilisé si vous vous donnez la peine de cuisiner. Ce que vous économiserez au restaurant vous permettra de disposer d’un logement spacieux et de limiter considérablement vos dépenses pendant votre séjour.
Concernant votre budget nourriture, comme je l’ai écrit plus haut, il est plus intéressant de manger dans son appartement, sans quoi, si vous souhaitez vous faire plaisir, vous pourrez trouver des restaurants bon marché pour 8 à 15 euros, pour un peu plus si vous souhaitez vous faire plaisir. Attention, dans les cafés autour de Sainte-Sophie et de la Mosquée Bleue, la note peut grimper très vite, même pour un simple café.
Quel est le meilleur bon plan d'Istanbul ?
Sans aucune hésitation : l’Istanbul Museum Pass.
Les tarifs d’entrée grimpent régulièrement à cause de l’inflation. Du coup, je préfère ne pas indiquer de prix, mais le prix des entrées est de plus de 25 euros pour le palais de Topkapi, par exemple. Bonne nouvelle : l’accès aux mosquées est gratuit. Et comme vous allez en visiter beaucoup…
Il existe un donc un pass : l’Istanbul Museum Pass offrant l’accès à de nombreux monuments et musées d’Istanbul (Sainte-Sophie, le palais et le harem de Topkapı, l’église Sainte-Irène, les Musées archéologiques, le musée des Mosaïques, le musée d’Histoire des sciences et techniques dans l’Islam, le musée des Arts turcs et islamiques, les musées-églises de Kariye Müzesi (Saint-Sauveur-in-Chora), le musée Divan Edebiyatı, le musée du palais de Yıldız et le château d’Europe (Rumeli Hisarı).
Cette carte magnétique coûte environ 40 € pour 5 jours, pour 1 personne, à compter de la première visite. Elle n’est utilisable que pour une entrée dans chaque site. Rien qu’en visitant le palais et le harem de Topkapı, Sainte-Sophie et deux musées, elle est rentabilisée. On peut l’acheter dans chacun de ces sites (CB acceptées).
Pour éviter les files d’attente, je vous conseille de l’acheter sur les sites où la fréquentation est moindre ou dans des kiosques à proximité.
Ensuite, plus besoin de faire la queue à la billetterie ; on coupe la file et le portique s’ouvre lorsqu’on présente sa carte. Ce qui représente souvent un sacré gain de temps !
Quelles sont les formalités pour voyager à Istanbul ?
Bonne nouvelle : pas besoin de visa pour se rendre à Istanbul, à moins que vous ne vouliez rester plus de 90 jours sur place, auquel cas il vous faudra demander un visa auprès de l’ambassade. Dans le cas contraire, a carte nationale d’identité suffit, mais mieux vaut être muni d’un passeport (tous deux valables au moins 150 jours après la date d’entrée sur le territoire turc).
Si vous entrez avec une carte d’identité, la douane vous remet un justificatif que vous devez conserver avec vous en permanence pour le présenter à la sortie du pays.
Parlons sécurité
Très honnêtement, vous ne risquez rien à vous promener dans les rues d’Istanbul. Les Stambouliotes sont d’une gentillesse extrême, très commerçants, parfois un peu insistants, souvent roublards (faites attention à ce que le prix de vos achats, les délices notamment, correspondent bien au prix au kilo, n’hésitez pas à recompter), mais les vols sont très rares. Les agressions aussi. Très clairement, vous ne risquez rien à vous promener la nuit à Istanbul.
Les femmes peuvent-elles voyager seules à Istanbul ?
Sans aucune hésitation. Les femmes font pleinement partie de la vie sociale à Istanbul et les femmes sont bien évidemment respectées. D’ailleurs vous serez tout particulièrement surpris de la diversité des moeurs en Turquie. Vous pourrez croiser des femmes voilées comme des femmes en jupe. La liberté des femmes n’est pas une vue de l’esprit à Istanbul. Ici, nous ne sommes pas dans de lointaines provinces ou campagnes isolées où les femmes ne possèdent pas les mêmes liberté, encore soumises à une société patriarcale.
Parlons argent, banques et change
La monnaie est la livre turque (TL). Le centième de la livre s’appelle le kuruş (100 kuruş= 1 TL). Je ne vais surtout pas vous donner une indication sur le taux de change avec l’euro, car celui-ci change tous les jours tant la monnaie turque est instable depuis plusieurs années. L’inflation est si forte que les prix peuvent parfois varier tous les jours.
Les euros en espèces se changent très facilement dans les bureaux de change, présents dans toutes les zones touristiques (et dans les deux aéroports d’Istanbul), ainsi que dans certaines banques. Les taux sont assez similaires. Surtout, évitez de changer dans les hôtels, les taux pratiqués sont désavantageux. Dans les aéroports, les taux sont également moins intéressants ; contentez-vous de changer le minimum à l’arrivée.
Concernant les cartes bancaires, les principales cartes de paiement permettent de retirer de l’argent aux nombreux guichets automatiques, et de payer chez la plupart des commerçants dans les zones touristiques.
Quels sont les vaccins à faire pour voyager à Istanbul ?
– Vaccins conseillés :
- vaccins « universels » (DTCP, hépatite B) ;
- hépatite A (fortement recommandée) ;
- en cas de long séjour, d’expatriation ou de séjour en milieu rural : rage et typhoïde.
Quelle est la meilleure saison pour partir à Istanbul ?
Immédiatement, je dirais, de la fin mars à la mi-juin, et de septembre à la fin octobre. La fin de l’automne est pluvieuse (j’en sais quelque chose !) et l’hiver est froid (il neige fréquemment sur Istanbul et votre avion peut être cloué au sol). L’été, il fait une chaleur à crever et les rues sont engorgées de touristes ou d’expatriés qui profitent de la saison pour rendre visite à la famille. Du coup, fuyez !
Autre astuce pour ceux qui privilégient le « city break » de deux ou trois jours. Essayez au maximum de visiter Istanbul en semaine. Le week-end, les sites touristiques, la mosquée Bleue comme Sainte-Sophie ou le palais de Topkapi sont bondés. Il vous faudra faire la queue parfois plus d’une heure avant de découvrir Sainte-Sophie. D’ailleurs, autre conseil, ne prévoyez pas de visiter les mosquées, tôt le vendredi matin pour échapper à la foule, elles sont toutes fermées à la visite et ne rouvrent leurs portes qu’en début d’après-midi.
Durée de vol et décalage horaire
Istanbul est en avance d’une heure sur la France en été, et deux heures en hiver. Quand il est 12 heures dans l’Hexagone, il est 13 heures en Turquie en été, 14 heures en hiver. L’heure est la même sur tout le territoire turc.
Que mettre dans la valise pour partir à Istanbul ?
Tout dépend forcément de la saison à laquelle vous voyagez. Si c’est l’été, instantanément je vous dirais que vous pouvez voyager léger. Lors des saisons intermédiaires, n’oubliez pas un vêtement chaud, surtout le soir. Il peut aussi arriver que le vent soit très fort. En hiver, couvrez-vous bien !
Petit conseil d’amis, prenez aussi une bonne paire de chaussures pour marcher, car si vous souhaitez visiter un maximum de sites lors de votre séjour à Istanbul (et dieu sait qu’ils sont nombreux!), vous en aurez sacrément besoin. Vous allez avaler les kilomètres. Surtout si vous ne maîtrisez pas bien la ligne de tramway ou de métro.
Comment marchander un prix dans un souk ou dans une boutique ? Et ça marche !
Première règle d’or, ne jamais acheter dans la première boutique. Commencez par une première (en général, vous retrouvez les mêmes souvenirs dans toutes les autres), commencez à tâter le prix et faites-vous une idée de ce que l’on va vous demander. Allez maintenant dans une autre boutique, demandez le prix de l’objet qui vous intéresse (ne parlez jamais le premier), faites-vous répéter le prix, faites une offre au tiers de ce que l’on vous demande (pas le double, le tiers !). Ce prix sera votre base de négociation. Exemple, si on vous propose un souvenir à 15 euros, soyez ferme, offrez 5 euros. Pas plus. Le marchand, en règle générale va descendre son offre du tiers. Dans notre exemple, il va passer à 10 euros. C’est maintenant qu’il vous faut négocier : accrochez-vous à votre proposition de départ et négociez ferme. Dans notre exemple, cédez entre 7 et 8 euros. Jamais au-dessus. En cas de refus, commencez à partir. Poliment mais fermement. Un bon vendeur vous rattrapera toujours par la manche. Là, vous aurez gagné. Enfin, dernier grand conseil. Si possible, négociez toujours avec un homme. Une femme est toujours plus dure en affaire. Toujours.
Quels souvenir acheter à Istanbul ?
Attention, la Turquie est l’un des premiers producteurs mondiaux de contrefaçons. Ces imitations sont susceptibles d’une amende sévère , en plus d’être confisqués. Préférez un vrai souvenir du pays.
Concernant les tapis, en général, les petits magasins proposent des prix plus intéressants. Le prix dépend du matériau utilisé, mais aussi du nombre de nœuds au centimètre carré (on en compte 30 environ pour un bon tapis).
Au sujet du narghilé, prenez n’importe lequel. Mais il faut que vous sachiez qu’il vaut mieux composer son narghilé élément par élément, plutôt que de l’acheter déjà monté. Il vaut mieux un vase transparent pour contrôler le niveau et la propreté de l’eau. Vérifier que le tuyau n’est pas percé (il suffit de souffler dedans). Penser aussi aux petits cylindres de charbon. On en trouve au Bazar égyptien d’Istanbul. Préférer le charbon naturel aux charbons « auto-combustibles » (remplis d’additifs chimiques). Le prix varie en fonction de sa taille, de sa qualité et des matériaux utilisés.
Concernant les pipes en écume de mer, le prix varie du simple au quintuple suivant la qualité de la pierre. Attention aux pipes qui représentent un visage : la sculpture cache souvent des défauts. Il vaut donc mieux en acheter une toute simple, qui coûte aussi cher que les sculptées.
Si vous souhaitez acheter de l’onyx, sachez que la qualité dépend des couleurs : le vert est le plus précieux ; plus le vert est sombre, meilleur c’est ; le marron clair veiné de marron sombre ; le blanc veiné puis le blanc uni.
Si vous souhaitez acheter des cuivres, il faut aller dans le bazar égyptien. Les meilleures adresses se trouvent là.
Enfin, ne cédez surtout pas à la tentation de ramener avec vous des antiquités, c’est formellement interdit et vous risquez la prison. A bon entendeur, salut !
Comment circuler à Istanbul ?
Comme je l’ai déjà écrit plus haut, privilégiez le tramway, le métro ou le bus. Réservez vos trajets à pied pour Sultanahmet. Pour le reste, la meilleure solution, c’est le tramway. La ville est très étendue et les sites à voir parfois très éloignés les uns des autres.
Peut-on boire l'eau du robinet ?
Franchement, je ne vous le recommande pas. Voire, pas du tout. Préférez l’eau minérale.
Quel est le risque d'attraper la turista ?
Bon, ce n’est pas l’Egypte ou d’autres pays d’Afrique, mais ça reste possible. Comme je l’ai dit, ne buvez pas l’eau du robinet ! Et ne consommez pas de surgelés, ne mettez pas de glaçons dans votre verre, évitez au maximum les fruits de mer.
En cas de diarrhées importantes, n’hésitez pas un instant : consultez un médecin ou filez droit vers les nombreuses petites cliniques privées qui sauront vous soigner.
Enfin, on peut trouver à peu près tous les médicaments indispensables en Turquie, certains délivrés uniquement sur ordonnance médicale.
Les prises électriques sont-elles les mêmes à Istanbul ?
Les prises sont identiques à la France. Aucun problème.
Quelle langue parler à Istanbul ?
Le turc, bien sûr. Si la Turquie est majoritairement musulman, cela ne veut pas dire qu’on parle l’arabe. Loin de là ! Pour se faire comprendre, utilisez l’anglais. Une majorité de Turcs le pratique. Surtout les jeunes. Sinon, apprenez le russe ! Les Russes sont si nombreux à visiter le pays.
Comment puis-je utiliser mon téléphone à Istanbul ?
Comme je le répète souvent, le mieux, et certainement le plus pratique, est d’acheter une carte sim dès votre arrivée dans le pays. Attention aux arnaques ! Dans de nombreux pays, les opérateurs vous proposent des forfaits 3 à 4 fois plus cher dans un aéroport qu’en ville. Si vous le pouvez, attendez donc d’être en centre-ville pour acheter une carte sim et l’utiliser sur votre téléphone. Pour une poignée d’euros, vous pourrez utiliser votre téléphone comme en France, avez les données Internet. A vous d’évaluer votre consommation pour prendre le meilleur forfait.
Une fois en ville, il suffit d’acheter à l’arrivée une carte SIM auprès des compagnies Türkcell, Vodafone ou Türk Telekom. Se munir d’une pièce d’identité. On vous attribue alors un numéro de téléphone local et un petit crédit de communication.
Demandez au vendeur d’installer la puce dans votre téléphone afin de s’acquitter des opérations de service qui nécessitent généralement de lire le turc. En moins de cinq minutes, vous serez ainsi parfaitement équipé pour tout votre séjour. Surtout n’oubliez pas de garder en lieu sûr votre propre puce française que vous remettrez sur votre téléphone à votre retour.
Se connecter au wifi est le meilleur moyen d’avoir accès au Web gratuitement si vous ne disposez pas d’une carte. Votre hôtel sera très certainement connectés. Sinon, descendez au restaurant du coin, ils sont tous équipés.
Pour passer un appel en Europe : 00 + 90 + l’indicatif de la région (sans le « 0 ») suivi du numéro à 7 chiffres de votre correspondant.
De la Turquie vers la France : faites le 00 + 33 (pour la France) ou 32 (pour la Belgique) ou 41 (pour la Suisse) + le numéro de votre correspondant à 8 ou 9 chiffres (sans le 0 initial.
Et les toilettes, c'est comment ?
A la turque forcément ! Non, franchement, la municipalité d’Istanbul a fait de réels progrès à ce niveau-là depuis mon premier voyage dans la capitale turque. La plupart des sites touristiques sont parfaitement équipés. De même que les restaurants ou les cafés qui ont pignon sur rue.
Peut-on voyager avec des enfants ?
Absolument, ils ne risquent rien du tout. Bien au contraire. Les Turcs adorent les enfants.
On trouve de l’eau minérale, du lait pasteurisé et des couches dans les épiceries et les supermarchés. On peut acheter du lait maternisé pour nourrissons dans les pharmacies.
La plupart des hôtels font des réductions pour les enfants (25 à 50 % de 7 à 11 ans ; gratuit jusqu’à 6 ans), à condition qu’ils partagent la même chambre que leurs parents. Par ailleurs, les moins de 12 ans entrent en général gratuitement dans les musées et les sites.