La Petite Sainte-Sophie

La belle bleue

La petite soeur de Sainte-Sophie

Jeudi 22 novembre 2012. Les journées sont courtes en Orient. Il faut se dépêcher si je veux voir la petite Sainte-Sophie avant la nuit. Pas le temps d’admirer les vestiges de l’hippodrome. J’y reviendrai. Passé le dernier obélisque, je m’enfonce dans la vieille ville, direction les rives du Bosphore. Le temps de se perdre à travers un dédale de rues commerçantes – mais qui n’est pas commerçant à Istanbul ? – et je retombe sur mes pattes.

La petite Sainte-Sophie se dresse au milieu d’un beau carré de pelouse. Sa ressemblance architecturale avec sa grande voisine, vaut le détour. Première lueurs blondes dans le ciel tourmenté. 

Ancienne église orthodoxe du VIe siècle transformée en mosquée. Elevée en 527 par l’Empereur Justinien. Eglise des Saints-Serge-et-Bacchus. 

Je laisse mes chaussures à l’entrée. Simplicité de l’architecture. Il faut imaginer sa riche décoration au temps de Byzance. Rectangle surmonté d’une coupole comportant seize portions. D’anciennes inscriptions latines apparaissent à l’étage. Au sud, entre deux colonnes qui formaient l’entrée impériale, on peut encore voir les monogrammes de Théodora et de Justinien. Quel bonheur de se retrouver là sans la cohue des touristes.