Florence
La Galleria della Academia
Horaires du Baptistère
8h15-18h50 (dernière entrée à 18h20).
Il est fortement recommandé de réserver, les délais d’attente pour y accéder peuvent être longs si vous n’en disposez pas.
Les procédures de fermeture du musée commencent 10 minutes avant l’heure de fermeture, l’accès aux salles d’instruments de musique du rez-de-chaussée et aux salles du premier étage est donc interdit à partir de 18h40.
Fermé : 1er janvier, 25 décembre, tous les lundis
Prix d’entrée :
Adultes : 16 €.
Réduit pour les jeunes de 18 ans jusqu’au jour de leurs 25 ans : 2 €.
La billetterie ferme 30 minutes avant l’heure de fermeture.
Il est également possible de réserver le billet et l’heure d’entrée en appelant les Musées de Florence : Tél. +39 055 294883
Coût de la réservation : 4,00 €
Pour réserver à l’avance son B-Ticket, c’est ici.
La Galleria della Academia, ou comment David terrassa Goliath
Samedi 20 novembre 2010. 17 h 30. Mal aux pieds. Encore un petit effort. Je veux aller voir les splendeurs de la Galleria della Academia, voir le David terrassant Goliath, de Michel-Ange. Avec un peu de chance, j’aurai encore un peu de temps pour visiter le musée San Marco et admirer les toiles de Fra Angelico.
Galleria della Academia. La Descente de croix, du Perugin m’éblouit. Je comprends pourquoi il fut le maître de Raphaël.
Mais le plus beau reste à venir. Je tombe nez à nez avec la statue de David, de Michel-Ange. Grandiose. Haut de plus de cinq mètres. Détails vertigineux. Peau, muscles, tendons, nerfs, veines, cheveux… Michel-Ange n’a rien laissé au hasard. Les mains, les fesses, les pieds de son David sont éblouissants. Le soin apporté aux détails est inouï. Le résultat est saisissant : l’expression corporelle et du visage est à son apogée. Puissance, nervosité, tension transpirent de ce David prêt à affronter Goliath.
Je reste, là, des minutes entières à admirer ce chef-d’oeuvre de la Renaissance. Abasourdi par tant de talent.
Les autres oeuvres du musée passent comme dans un rêve. L’Arbre de vie, de Buenaguida (1310), est impressionnant. Un indicible mystère se détâche de l’oeuvre.