Kuta beach, une station balnéaire au paradis
Jeudi 2 juillet. Matinée un peu stressante ce matin. Léa a filé prendre son cours de surf, et du coup, nous allons faire un tour en centre-ville. Le petit village tranquille que les premiers hippies avaient découvert dans les années 60 est bien loin en effet. Kuta, c’est un peu le bassin d’Arcachon ou Saint-Tropez au mois d’août : des motos partout, des voitures, des bouchons, des piétons qui manquent de se faire écraser à chaque carrefour, des marchands ambulants à chaque coin de rue, des rabatteurs en tout genre, des prostituées qui racolent juchées sur des scooters, des Australiens bourrés qui déambulent sur les trottoirs, la musique à fond et les lumières crues qui dégueulent sur le bitume. Depuis le gros attentat du début des années 2000 qui avaient fait quelque 200 morts, la police est présente partout pour sécuriser les lieux. Un monument a d’ailleurs été érigé à la mémoire des victimes. Étrange, les Indonésiens nous demandent encore d’être pris en photo avec eux…
Bref, Kuta est aujourd’hui une station balnéaire avec ses magasins, ses restaurants, ses bars, ses boîtes de nuit et tous les trafics qui l’entourent. Les rizières qui jalonnaient le village ne sont plus qu’un lointain souvenir d’une époque révolue. Les arbres ont eux aussi disparu. Les anciennes maisons traditionnelles ont laissé la place au béton, aux boutiques de luxe et aux boîtes de nuit. Les hôtels poussent comme des champignons. Pourtant, si on fait bien attention, on trouve encore les offrandes des commerçants balinais devant chaque pas-de-porte. Et si on tend encore un peu l’oreille, on entendra la douce musique du gamelan…
À force de chercher un distributeur de billets qui veuille bien me donner de l’argent liquide, je finis enfin par trouver. Mais quel effort tout de même. Quelque chose me dit que ma banque fait encore des siennes avec ma carte bleue. Ok, on respire, et on profite encore des temples qui jalonnent les rues, coincés entre deux restaurants ou deux boutiques de fringues.
Passé ce petit coup de stress, on file de nouveau à la plage profiter du soleil. Pas de surf aujourd’hui. Juste le plaisir de se détendre, de regarder la mer et les surfeurs, Léa qui fait des exploits sur la planche. On se loue des transats et on profite du soleil. Ça fait du bien aussi. Cet après-midi, on part à Uluwatu.
Du coup, on fait nos adieux à Chan et à son équipe sympathique. Mais promis, on reviendra le voir quand on sera de retour à Kuta, la veille de notre départ. Ce n’est donc qu’un au revoir…