Mercredi 1er juillet. La nuit tombe vite à Bali. À 18 heures, hiver comme été. Il ne faut surtout pas manquer le crépuscule qui enveloppe brusquement la plage de Kuta. Des centaines de Balinais viennent y assister, comme une offrande faite aux dieux. Ce moment rappelle que Kuta, jusque dans les années 60, n’était alors qu’une plage désertée des touristes. Avec Katmandou et Kaboul, c’était l’un des « trois K » mythiques des routards.

Aujourd’hui, tout a bien changé, et Kuta, Legian et Seminyak ne forment plus qu’une seule et même ville de 7 km, s’étendant du sud au nord. Les routes qui les relient dégueulent de magasins, de boutiques, de bars et désormais, de centres commerciaux. Du coup, on comprend mieux pourquoi tous les regards se tournent vers la mer, ses vagues pas trop puissantes pour commencer le surf et l’absence de barrière de corail… Le crépuscule est magique. Des lumières roses et violacées inondent le ciel et les surfeurs découpent leurs silhouettes dans l’horizon.