Quelques renseignements utiles
La plage de Ipanema est une longue bande de sable blond qui s’étend sur 2,6 km entre Copacabana et Leblon. Divisée à chaque kilomètre par des postes de sauvetage (« posto »), à l’extrémité ouest se situe la plage d’Arpoardor, spot de surf et lieu de rendez-vous pour voir le coucher de soleil sur le Mont Dois Irmãos (Deux Frères).
Que voir ?
Le posto 9 situé en face de la Rue « Vinicius de Morais » (célèbre compositeur qui a écrit la chanson « A Garota de Ipanema ») est le point de rencontre de la jeunesse et des artistes, un des plus chics de la ville. Au posto 10, vous trouverez les amateurs de foot-volley et de beach-volley.
Sur la plage d'Ipanema, the place to be !
Jeudi 16 janvier. Aujourd’hui, j’ai prévu une belle journée plage. Un incontournable à Rio de Janeiro où se trouvent quelques-unes des plus belles plages urbaines du monde. Plouf, plouf ! Entre Copacabana et Ipanema, je choisis d’abord la deuxième, moins réputée que la première, mais beaucoup plus chic.
Et je ne suis pas déçu. Ipanema, c’est le paradis de la frime et du string ficelle ! Mais c’est surtout une plage hyper propre avec son beau sable blond. Quant à la vue, elle est tout simplement exceptionnel, avec à droite le Morro da Urca et le Pain de Sucre qui surplombent la baie. Quelques maigres palmiers jalonnent le front de mer tandis que sur la plage les postes de surveillance se succèdent. Au poste numéro neuf, bienvenue à tous les homos du coin ! Le drapeau arc-en-ciel flotte au vent. Plus loin, quelques joggeurs remontent l’avenue en exhibant leur musculature anabolisée. Des petits bars de plage se succèdent le long du front de mer. C’est un endroit idéal pour déguster un bon jus de coco ! Délicieux !
Une fois sur la plage, c’est une marée humaine ! Un homme vient vers nous et nous propose parasols et « cadeiras », les fameuses chaises pliantes qu’on voit dans tous les dépliants touristiques. Une vingtaine de dollars brésiliens pour la matinée. On serait stupides de ne pas en profiter ! Allez zou, on s’installe face à l’océan. Ici, pas question d’exhiber son argent. Ipanema comme Copacabana est réputée pour ses pickpockets et ses « malendros », ces petits filous qui ont tôt fait de nous faire les poches. Du coup, on arrive avec le minimum en poche, juste de quoi passer la journée et revenir à l’hôtel. Règle d’or à respecter : ne faire confiance à personne et ne pas laisser ses affaires sans surveillance. Passée une heure, c’est la grande foule autour de nous. Rien à envier aux plages de la Côte d’Azur bondées jusqu’à la gueule en plein mois d’août. Les serviettes se touchent et on profite à plein du soleil de janvier. Le paradis !
Mais les plages brésiliennes sont aussi le paradis des petits vendeurs à la sauvette. Un homme s’approche de nous et nous glisse trois cacahuètes dans la main. Allez zou ! Par ici la monnaie ! Et ce n’est pas fini ! Ali Baba et ses brochettes de viande sillonnent entre les serviettes. Plus loin, c’est un vendeur de boissons fraîches, de limonades, de glaces et de toutes sortes d’aliments. On trouve de tout à Ipanema. Des vendeuses te proposent même des maillots de bain, des paréos, ou les derniers tee-shirts à la mode ! Il y en a de toutes les couleurs et pour tous les goûts ! Difficile de résister. Tout ça vaut bien quelques photos-souvenirs ! Une matinée inoubliable. En deux heures de temps, j’ai déjà chopé une dizaine de coups de soleil !
