Los Angeles

Venice Beach

Quelques renseignements utiles

Venice Beach est localisée sur la côte Pacifique, à l’ouest de Los Angeles, entre Santa Monica et Marina Del Rey.

Venice dispose de très nombreux parkings et s’y garer est très facile. Comptez entre 4 et 15 $ à la journée

On peut également s’y rendre en bus, en prenant la ligne express 733 qui relie Santa Monica et Venice depuis Downtown L.A.

Les excursions :

Venice Beach, c’est le berceau du mouvement hippie, du surf californien, du roller skate, terre de Jim Morrison et des Doors. Au bord de l’Océan Pacifique, Venice symbolise toute l’extravagance de l’Amérique, toute sa diversité culturelle.

Venise bordwalk : petits marchands, peintres, sculpteurs, masseurs, voyants, mimes, joggeurs, danseurs et body buildeurs offrent aux touristes un spectacle permanent.

Venice beach : une plage mythique encadrée des incontournables postes des Coast Guard. C’est ici que les Doors se sont formés.

Welcome to Los Angeles, sur les traces des Doors à Venice Beach

Vendredi 27 avril 2012. Retour vers Los Angeles. Levés encore une fois de bonne heure. Deux heures de route en temps normal, mais des bouchons partout. Sauf aujourd’hui… ô miracle ! « Léa, c’est quoi ces voitures garées le long de la route ? » Pas de réponse. Deux mois plus tard, un petit papier rose me rappelait de payer le péage que j’avais manqué. Ah d’accord, c’était ça.

La route est agréable. Le bleu de l’océan apparaît ici et là, au gré des virages et de la proximité de la côte. La côte justement. Une succession de blocs d’habitation et de zones commerciales. C’est ça, Los Angeles : des kilomètres de béton étendus jusqu’à perte de vue.

Il est plus de onze heures quand on arrive à Venice Beach : la plage mythique de Los Angeles, là où l’aventure des Doors a commencé, là où se sont rencontrés Jim Morrison et Ray Manzarek. Venice Beach est, avec Malibu, la plage la plus célèbre du cinéma avec sa longue piste pour vélos et rollers. Le quartier de Venice est donc particulièrement connu pour avoir été le haut lieu du mouvement hippie à Los Angeles.

A l’origine, Venice était une petite station balnéaire. Après un voyage à Venise au début du XXe siècle, le riche propriétaire des lieux décida de faire de ce quartier la Venise californienne. Il entreprit alors la construction de canaux et de bâtiments rappelant l’architecture de la cité des Doges. Mal conçus, les canaux furent comblés 20 ans plus tard mais le quartier garda le nom de Venice.

Fatigue et départ imminent oblige, difficile de se faire une idée bien précise de cette plage. Certes, les postes des maîtres-nageurs sauveteurs sont bien là pour surveiller la baignade, la vagues du Pacifique aussi, les palmiers, le ciel bleu et les jolies femmes qui arpentent la plage de sable blanc, mais tout cela manque d’authenticité.

En quittant la plage pour regagner les trottoirs de Venice, on s’imprègne mieux de l’ambiance hippie qui fait la marque de fabrique du quartier. Les façades prennent des couleurs flashies, rouge, jaune ou bleu, et une foule cosmopolite semble habiter le quartier. Skate-boards, vélos et boutiques de mode se disputent la place. Hélas, l’heure tourne. L’horloge du New Orleans Building affiche midi moins le quart. Il est grand temps de quitter Los Angeles et de retrouver l’aéroport où nous attend notre avion du retour. On reprend l’autoroute. Un Billy Joël de pacotille frime avec sa décapotable bleue et nous arrache un dernier fou rire. On rend la voiture. Merde alors ! « J’ai dû lui mettre près de 7.000 km en moins de trois semaines. »

Direction la salle d’embarquement. Un dernier petit hamburger pour la route et on embarque dans l’avion. Bye-bye, l’Amérique ! On reviendra !